09/05/2017 – 06h15 Nantes (Breizh-Info.com) –Faudra-t-il créer un « SOS gauchiste » pour l’ultra-gauche nantaise ? Après avoir raté l’émeute promise le 23 avril, rebelote le 7 mai. Sonnés par la victoire de Macron, 300 à 450 militants et rebelles divers se sont promenés autour de la ville, mais cette fois il n’y a presque pas eu de casse. En revanche la mairie et plusieurs banques (rue de Strasbourg, rue Saint-Pierre) et Vinci ont fait l’objet de jets de peinture.
Une photographe a été blessée par l’éclat d’une grenade désencerclante et un policier par une cannette. Vers 21h10, un court début d’émeute a eu lieu place Bouffay, après qu’un manifestant ait jeté une bouteille pleine de boulons sur les CRS, d’après un témoin. Ceux-ci ont répliqué par des jets de gaz lacrymogène. La BAC a nassé une vingtaine des manifestants les plus remontés. L’un d’eux a essayé de sortir de la nasse en donnant un violent coup de poing à l’un des policiers ; il a été maîtrisé, il avait dans son sac un faux pistolet et plusieurs cocktails Molotov. En état d’ivresse, il était sous le coup de huit mois avec sursis pour des faits similaires.
En tout, une centaine de personnes ont fait l’objet de contrôles d’identité, 30 ont été interpellées selon l’ultra-gauche, 9 sont toujours en garde à vue ce 8 mai à 16h.
Selon nos informations, dans les cités très sensibles des Dervallières et de Bellevue, des bandes ethniques en contact avec l’ultra-gauche ont brûlé quelques voitures et poubelles et caillassé des policiers. Mais, contrairement à ce qu’attendait l’ultra-gauche, elles ne sont pas descendues semer la pagaille en ville.
LM
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