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Richard Roudier : lettre ouverte à Marine Le Pen sur la Corse, l’identité, les régions

18/04/2017 – 07h45 Montpellier (Breizh-Info.com) – Richard Roudier, président du mouvement identitaire et régionaliste La Ligue du Midi vient de publier une lettre ouverte adressée à Marine Le Pen, dans laquelle il revient sur le programme de cette dernière vis à vis des régions, de l’identité, des langues régionales.

Tout en soutenant sur certains points la candidate du FN, il en profite pour évoquer certaines questions « oubliées » mais aussi pour rappeler la question de la Loire-Atlantique en Bretagne, non évoquée par Marine Le Pen, qui milite pour la suppression pure et simple des régions administratives et donc, estime-t-il, des identités… Sauf lorsqu’il s’agit d’aller prêcher la bonne parole en Corse…

Nous la reproduisons ci-dessous avec son aimable accord.

Madame la Présidente,

        A première vue, on aurait pu penser que vous aviez des positions conflictuelles avec les questions d’identité…

        En 2013, lors du référendum concernant la fusion de la région Alsace avec les deux départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin vous aviez fait campagne contre ce projet, applaudissant lors du résultat (négatif) : « l’attachement indestructible des français d’Alsace à la nation française et à la République une et indivisible » oubliant que ce n’était pas le sens de la question qui était alors posée.

        Qui oublierait vos déclarations hostiles, concernant la pose de panneaux routiers bilingues en Bretagne ainsi que plus récemment en janvier 2017 les propos agressifs de votre représentant dans cette région, vis à vis de l’identité bretonne ?

        En Pays Catalan les attaques récurrentes du FN contre le catalanisme et contre la revendication populaire en faveur de la création d’une Collectivité Territoriale Unique relèvent de la méthode Coué, tandis qu’en Occitanie vos représentants, au moment du « choix du nom » ont joué contre leur camp.

        Aussi, “l’accueil” qui vous a été réservé il y a quelques jours à Ajaccio aurait pu laisser penser que rien n’avait changé dans vos rapports avec la Corse, si ce n’est que vos opposants, qui n’étaient qu’une poignée de crasseux, soutenus par les officiels de l’extrême gauche locale -reconnaissables à leurs stickers- étaient loin de représenter le courant autonomiste.

        Mais divine surprise : l’habituel discours centraliste et jacobin tenu lors de vos précédents meetings avait singulièrement évolué. Certains évoquaient la période électorale, propice à la « pêche aux voix », mais le décorum – drapeau à tête de Maure côtoyant le drapeau tricolore-, et l’hymne national Corse « Dio Vi Salvi Regina », avant la Marseillaise, renforçaient, de façon convaincante, le discours sur « la renaissance de la langue et de la culture corse », ce qui fleurait avec une certaine reconnaissance de l’identité.

        Quelques jours auparavant, David Rachline, le patron de votre campagne présidentielle, avait évoqué « la nécessité d’une politique adaptée pour la Corse, compte tenu de son histoire, sa géographie, sa culture et l’ensemble de ses spécificités ». Le représentant en Corse du Front national, Francis Nadizi, rajoutait : « si la présidente du Front National l’emporte, elle ne reviendra pas sur la création d’une Collectivité Territoriale Unique, fruit de la fusion entre les deux départements corses et la nouvelle assemblée qui doit voir le jour en 2018 » rajoutant : « Nous nous opposons clairement à l’indépendance de la Corse qui est une demande ultra-minoritaire. Mais il y a une continuité naturelle entre le nationalisme corse et le nationalisme français ». Ça, c’est du lourd !!!

        Il est vrai que, sociologiquement, le « vote autonomiste » en Corse concerne globalement, et de plus en plus, le même électorat que le Front national. La Corse est la région où le vote frontiste en dehors des présidentielles est le plus faible – il y obtient ses plus mauvais résultats aux élections intermédiaires et locales. Mais depuis une quinzaine d’années les scores présidentiels du FN ont égalé puis dépassé la moyenne nationale française. En 2012, vous y aviez réalisé un de vos meilleurs scores (tout particulièrement en Corse du Sud) avec plus de 24% des voix, soit 6 points de plus que votre moyenne nationale. Preuve que de plus en plus d’autonomistes se laissent séduire par un vote de « civilisation ».

        Comment expliquer cette porosité, si ce n’est par une proximité identitaire. La Corse subit, elle aussi, une immigration incontrôlée qui a abouti aux tensions intercommunautaires de Sisco et des « Jardins de l’Empereur » à Ajaccio. La progression du vote autonomiste va de pair avec cette invasion ainsi qu’avec la « chariarisation » de la société qui l’accompagne. Avec en point d’orgue, ce signal que les grands médias de propagande ont prudemment passé sous silence :  la Corse – pour des raisons de sécurité (dixit le gouvernement) – a été le seul département français à ne pas recevoir un seul migrant suite au démantèlement de « Calais »…

        Tout ceci étant acté, nous sommes tombés de l’armoire en prenant connaissance de l’article 6 (de vos 144 propositions de campagne) évoquant vos options sur la réforme territoriale :

Conserver trois niveaux d’administration (au lieu de six actuellement) : communes, départements et État. Cette réforme sera un gage de :

• simplification (suppression des doublons et répartition claire des compétences)

• proximité (en donnant plus de poids à des élus que les Français connaissent, comme les maires)

• économies (notamment sur les indemnités d’élus et les frais de fonctionnement)

        1°) Dés lors, pour être en harmonie avec vos déclarations d’Ajaccio, pourquoi ne feriez vous pas une règle du principe général de la Collectivité Territoriale Unique ?

-que ce soit dans le cas d’une région superposée à 1 département (par exemple pour la Guyane ainsi que pour les autres Départements d’Outre-Mer)

-que ce soit dans le cas d’une région superposée à plusieurs départements (Alsace)

-que ce soit pour une communauté d’agglos dans une grande région (Pays basque)

-que ce soit pour un département actuellement englobé dans une grande région (Pays Catalan)

… et plus généralement pour toutes les régions de France qui aspirent à plus de responsabilités -nous avons tous en mémoire deux dossiers, le barrage de Sivens dans le Tarn et l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes en Loire-Atlantique qui ont été traités au niveau gouvernemental alors que le simple bon sens indique qu’il s’agit d’une compétence régionale et qu’il  suffirait d’appliquer le principe de subsidiarité.

        2°) Vous dénoncez les actuelles régions qui « sont actuellement trop grandes et qui voient leur identité diluée » et vous avez raison

On pense immédiatement à l’Alsace, mais aussi à l’Auvergne intégrée dans une région-monstre avec Rhône-Alpes, ce qui a fait sauter le verrou, qui fonctionnait depuis un millénaire entre pays de langue d’Oïl et pays de langue d’Oc constituant un des piliers fondateurs de la France. Pourquoi ne pas créer au centre du pays une grande région « Montagne » englobant l’Auvergne, le Limousin et la Lozère ? Véritable poumon vert, dédié au tourisme, à l’économie de montagne, à l’industrie de précision.

        Quant à l’Occitanie pourquoi ne pas envisager un passage de 13 à 10 départements en rabotant au nord la Lozère, à l’ouest les départements gascons et à l’est les cantons qui se sentent provençaux ?

Quant à la reconnaissance de l’identité, s’il y a bien une région qu’il faut traiter en priorité, c’est bien la Bretagne, amputée, depuis la loi de décentralisation, du département de la Loire Atlantique.

        3°) Vous dites vouloir faire des économies, et nous applaudissons à deux mains !

 Mais en supprimant les régions, vous ne ferez qu’effleurer le problème. Sachez que le département du Gard, à lui seul, a un budget presque équivalent à celui de l’ancienne région Languedoc-Roussillon. L’ensemble des départements pèsent très lourd avec un budget de 75 milliards d’euros et un endettement de 30 milliards, soit le déficit annuel de la France.

        Quant aux économies sur les indemnités des élus (ce qui part d’un bon sentiment) je vous rappelle qu’il y a 2 fois plus de conseillers départementaux que de conseillers régionaux.

        Rappelons enfin que ce sont les départements qui sont le siège de la gabegie, de l’inefficacité et du clientélisme.

        4°) Vous prétendez que les départements protègent nos identités locales, mais il n’en est rien.

Le département de Loire-Atlantique, rattaché aux « Pays de Loire » -région taillée à la hache pour un affidé de François Hollande-, n’est pas un « plus » pour l’identité, mais une plaie béante au flanc de l’identité bretonne. Nous n’osons penser que vous avez été guidée dans votre choix pro-départemental par le souvenir des révolutionnaires de 1790 qui, dans le but d’éradiquer les cultures locales, ont voulu détruire les provinces en instaurant les départements qui étaient à l’origine 81 (9 fois 9) … il y en a même qui voulaient instaurer des départements « de forme carrée » et éradiquer « par le feu et le sang » l’identité vendéenne.

        5°) Pour terminer ce survol des institutions

– Nous notons que vous avez souhaité réduire de moitié le nombre de parlementaires tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat, c’est un bon début, mais vous auriez pu profiter de l’occasion pour transformer ce dernier, dont l’efficacité est nulle et le coût exorbitant, en une chambre du « Pays réel » représentant les professions, les terroirs et les forces vives de la nation.

– Quant aux communes, que vous chérissez à juste titre, nous pensons qu’il serait sain de mettre en route un plan de fusion, sur la base du volontariat, des 36.000 communes de France en particulier en zone rurale -dont la moitié a moins de 500 habitants-, selon le principe : « il n’y a pas de commune s’il n’y a pas d’école », qui outre le fait de réaliser des économies d’échelle revivifierait la « France périphérique ».

– Enfin il faut se dresser, vent debout, contre le développement pernicieux des métropoles et autres « villes-mondes » qui détruisent toutes nos identités.

        « Madame la Présidente, au moment où notre Civilisation subit ces attaques incessantes qui visent à son avilissement et à sa destruction, il convient de mobiliser le camp des Patriotes, quels qu’ils soient, sans oublier personne. Le temps des discours et des demi-mesures est révolu ! Il existe parmi eux des identitaires attachés à leurs régions, des âmes fidèles à la France conscientes que « la Patrie est le bien de ceux qui n’ont rien » et des amoureux de l’Europe-Civilisation en qui ils voient la matrice commune de notre Haute-Culture. L’Europe, pas l’abominable Union-Européenne !

        Les Identitaires de la Ligue du Midi ont accueilli avec satisfaction votre attitude et vos déclarations sur la Corse, vous devez persévérer -n’oubliez pas que vous êtes en meeting samedi 15 avril en Pays Catalan- et aller plus loin dans cette direction, vous avez tout à y gagner !

        Face à ces défis immenses que nous devons relever ensemble sous peine de disparition pure et simple, nous devons plus que jamais pratiquer cette vertu qui nous fait si cruellement défaut : la solidarité de combat avec les nôtres.

        Soyez assurée, Madame la Présidente que, si parfois il peut exister des différences d’appréciation sur tel ou tel sujet, nous serons à vos côtés pour défendre l’essentiel : notre identité.

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2017, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine

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8 réponses à “Richard Roudier : lettre ouverte à Marine Le Pen sur la Corse, l’identité, les régions”

  1. François Arondel dit :

    La suppression des régions administratives aurait pour conséquence la mort des identités régionales ! Si c’était exact, les identités régionales se résumeraient donc à l’existence d’entités administratives ! Ce n’est pas le cas, bien entendu. Avant la dernière guerre mondiale, il n’y avait pas d’entités administratives régionales et pourtant les cultures locales étaient bien plus vigoureuses. A contrario, la création des entités administratives régionales n’a rien changé quant au déclin de ces cultures. L’insistance mise sur ces entités administratives permet d’éviter de parler du fond du sujet, à savoir l’érosion de ces cultures du fait du manque d’intérêt des populations concernées. Personne ne nous interdit de parler breton; si nous ne le faisons pas c’est que nous ne sommes pas réellement motivés pour le faire (les Gallois ont, peut-être, sauvé leur langue bien qu’ils aient beaucoup moins de moyens que les Irlandais lesquels, pourtant, laissent mourir le gaélique du fait de leur manque d’intérêt pour leur langue ancestrale). Cela n’est pas nouveau; le recul de la pratique de la langue bretonne (laquelle constitue l’essentiel de la culture bretonne) n’a pas commencé avec les hussards noirs de la république, à la fin du 19ème siècle. Il a commencé dès le 9ème siècle (au moins, parce que les élites bretonnes étaient dès le cinquième siècle dans l’orbite des rois Francs lesquels avaient favorisé leur installation sur la rive sud de la Manche), c’est à dire très longtemps avant l’apparition des jacobins . Maintien ou non des régions administratives, là n’est pas la question (les départements et les communes pourraient faire beaucoup pour la langue bretonne si la demande populaire était forte); le problème c’est l’absence de motivation du plus grand nombre et face à cela nous sommes impuissants ! Certains se disent qu’un pouvoir coercitif pourrait permettre de résoudre le problème, ce qui n’est pas souhaitable et ce qui, très probablement, n’aboutirait à rien.
    Quant aux départements, ils ne ressemblent en rien aux départements carrés qu’un farfelu avait effectivement imaginés. En fait, les départements ont été très largement calqués sur les diocèses, lesquels avaient eux-mêmes remplacés les cités gallo-romaines héritières des cités gauloises. Les départements ne sont donc pas des entités sans passé; bien au contraire !

    • An dit :

      Sur un point historique : « Il a commencé dès le 9ème siècle (au moins, parce que les élites bretonnes étaient dès le cinquième siècle dans l’orbite des rois Francs lesquels avaient favorisé leur installation sur la rive sud de la Manche) »
      Avant Clovis, les Francs sont quantité négligeable et n’ont aucune influence sur l’immigration bretonne.
      Après, les Francs sont toujours quantité négligeable mais au service de l’Eglise de Rome.
      L’installation bretonne en Armorique avait commencé avant (et au-delà de la Grande Armorique aux contours flous), les Francs ne faisaient que valider un mouvement indépendant et inarrétable politiquement parce que composé de Chrétiens, bien que mal vus par Rome.
      La bascule, suite à la naissance de la Bretagne avec l’alliance de Nominoë et de Lambert de Nantes, créant un territoire double britto-roman, est le refus papal essuyer par Salomon de créer un diocèse breton.
      À partir de là, les élites ne peuvent que se soumettre à Tours, les Francs servant de chiens de garde, tout en suivant leur propre assimilation bien plus forte d’ailleurs dans le monde roman.
      Même sous Charles le grand, Charlemagne, on ne sait rien de précis du statut de la pointe armoricaine. Les chroniqueurs ne manquaient pourtant jamais une occasion de glorifier untel et maltraiter un autre.
      L’autre bascule, c’est suite aux invasions Vikings: Alain Barbe-Torte a grandit en Angleterre et est de culture romane (le latin, encore une fois).
      Détail mais finalement fondamental.
      Tout comme la Région administrative. Il faut voir comment en 15 ans, l’adjectif « ligérien » a été largement adopté. C’est flou, fragile, va disparaître dans 20 ans mais a corps parce qu’institutionnalisé.
      Si Galles n’était pas reconnue Nation, quid de sa langue ?
      L’Irlande a une autre Histoire : le culturel a été phagocyté par le spirituel.
      Bretagne croupion ou pas de Bretagne, la Bretagne reste la grande perdante et se perd en conjoncture sur « le moindre mal » (mal pourtant partout). Au FN, chez les Identitaires et même en Corse. Chez les autres, ce n’est pas mieux.
      « Fédéralisme »
      Seul levier avec effet qu’il reste aux élus qui ne semblent même pas savoir que ça existe.
      Même le Girondisme, personne ne semble savoir ce que c’est. Sauf Onfray, pour la galerie, que n’ose parler de fédéralisme et crache en même temps sur les Régios.
      Pays d’acooliques, de fumeurs de cannabis, d’antidépresseurs et autres chimies. Depuis le XVIIIe, c’est le grand écart Lumières / Roi-Soleil. Ça va craquer. Reste à savoir si le suicide sera actif ou passif.
      Mais la France a fait son temps. Restent les Provinces mais qui se condamnent en restant soumises à Paris

    • Alain dit :

      « Si c’était exact, les identités régionales se résumeraient donc à
      l’existence d’entités administratives ! Ce n’est pas le cas, bien
      entendu. »
      « Personne ne nous interdit de parler breton; si nous ne le faisons pas
      c’est que nous ne sommes pas réellement motivés pour le faire »
      « Maintien ou non des régions administratives, là n’est pas la question »

      Une question : C’est votre opinion, ou bien vous prenez délibérément les gens pour des demeurés?

      Si ce que vous dites est vrai, alors commençons par supprimer l’entité administrative « France »..!
      Laissons les habitants décider des programmes scolaires et de la langue pour véhiculer ces programmes (avec égalité de financement quelque soit le choix des parents)… Et au bout d’une génération, on fait le bilan…!

  2. PL44 dit :

    Militer pour l’unité administrative de la Bretagne serait donc une perte de temps.

  3. Alain dit :

    Cela démontre bien que les Bretons qui souhaitent voter FN font une grossière erreur…!
    Le FN est un parti politique étatiste et certainement pas nationaliste…!

    Il ne défend en rien la nation française, il défend l’état français qu’il appel « nation » pour tromper le citoyen inculte et fier de l’être.
    S’il défendait la nation française, par respect pour cette nation il reconnaîtrait les nations non françaises : nation Bretonne et nation Corse…!

    Ce sont les Corses qui ont raison, le seul moyen de discuter avec les Jacobins c’est de les virer…

    Marine le Pen respecte les Corses car elle sait que ce sont de VRAI nationalistes et dont qu’ils s’opposent à elle comme à tous les autres politiciens jacobins.

    Il est temps que les Bretons arrêtent de chercher des « maîtres à penser » tant chez les Socialistes que chez les Frontistes…! Mais tant que la fièreté des Bretons sera de perdre son identité en suivant l’exemple des Français, rien ne changera…!

    • Gwendal Pennanech dit :

      Evel Just!
      En précisant qu’élue Marine Le Pen chercherait sans aucun doute a éradiquer les nationalistes Corses ou autre.

  4. Nomizoé dit :

    Le Front National n’est pas favorable à l’identité bretonne, mais la priorité est d’arrêter l’invasion africaine. Si Marine Le Pen était élue et que le Front National obtenait des députés, on peut quand même espérer que ça favoriserait une renaissance du nationalisme breton de type Adsav.

    En effet, les tribunaux seraient sans doute un peu moins à la botte de la LICRA, les médias se feraient moins menaçants, les gens seraient plus optimistes, et on s’exprimerait plus librement.

    • Gwendal Pennanech dit :

      Si Marine Le Pen était élue les adsaverien seraient probablement mis au trou illico, dans le meilleur des cas. Certes il y aurait probalement moins de nouveau migrants installés chez nous . Mais nous n’en sommes plus à ce stade puisque le remplacement de population est largement amorcé en dehors de cet épiphénomène. Le Front National ne prévoit absolument pas la « remigration » et donc le gros du problème restera inchangé . La principale menace ne vient pas de quelques nouveaux migrants indésirables mais des centanes de milliers de Français de souche ou de branche qu’on installe chez nous. Avec Marine Le Pen présidente cette évolution resterait inchangée voire amplifiée par le jeu d’une politique de francisation aggressive .
      Enfin de toute manière tout cela est bien vain puisque l’arrivée du FN au pouvoir est un épouvantail agité par la gauche française plutôt qu’un scénario vraiment crédible. Les Bretons feraient mieux de s’organiser ici et maintenant au lieu d’attendre d’hypothétiques solutions de la France qui ne nous a jamais rien apporté de bon.

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