17/04/2017 – 07H15 Rennes(Breizh-info.com) – Une violente bagarre aurait éclaté dans la nuit de dimanche 16 à lundi 17 avril, dans un quartier sud de Rennes, opposant des membres de la communauté kurde à des membres de la communauté turque. Un équipage de la BAC aurait été pris à partie, une voiture de police abîmée, et un policier blessé. Nous n’avons pas d’information autre pour le moment sur le nombre de blessés.
Cette bagarre a visiblement éclaté alors que les Turcs célébraient en klaxonnant la victoire d’Erdogan, président de la Turquie, à propos du référendum qu’il avait lui même organisé afin d’étendre le champ de ses pouvoirs. Les Kurdes de Rennes, dont beaucoup ont des sympathies et des ramifications avec l’extrême gauche, n’auraient alors pas supporté cela d’où le déclenchement de la rixe (il y a quelques jours, un centre culturel kurde avait été incendié en Loire-Atlantique)
Le président turc pourra se présenter aux élections jusqu’en 2029, obtenir la mainmise sur les pouvoirs législatif et judiciaire, avoir la haute main sur l’état d’urgence, qu’il pourra proclamer en cas de « soulèvement contre la patrie » ou d’« actions violentes qui mettent la nation […] en danger de se diviser ».
Cette décision sera de sa compétence, même s’il doit ensuite soumettre la question au Parlement, qui pourra alors décider de raccourcir sa durée, de la prolonger ou d’y mettre fin.
Le chef de l’État pourra gouverner par décret dans les domaines relevant de la large sphère de ses compétences exécutives et cela sans partage. Le Parlement aura toujours le pouvoir d’élaborer, d’amender ou d’abroger les lois, et, théoriquement, le président ne pourra promulguer de décret sur des sujets déjà clairement régulés par la loi. Mais il pourra disposer d’un droit de veto. Si le président est accusé ou soupçonné d’avoir commis un délit, le Parlement pourra exiger une enquête, mais il devra recueillir une majorité des trois cinquièmes.
Par ailleurs, le président Erdogan – qui ne cesse de menacer l’Europe et de faire du chantage à l’immigration – a évoqué une nouvelle fois la possibilité d’un référendum à venir sur le rétablissement de la peine de mort .
A noter que le « oui » au référendum – c’est à dire le soutien au président conservateur et islamiste – a enregistré des score élevés dans d’autres pays d’Europe: en Autriche (73,2%) et aux Pays-Bas (70,3%), puis en France (65,2%), en Allemagne (63%) et au Danemark (60,6%) signe d’une tendance ultra conservatrice des immigrés turcs présents dans ces pays européens.
Par contre, le camp du « non » l’a emporté en Espagne (86,7%) et au Royaume-Uni (79,1%). L’opposition semble aussi forte aux États-Unis et au Canada. Sur 28.000 bulletins dépouillés aux Etats-Unis, plus de 23.000 étaient négatifs (82,9%), et trois quarts des bulletins au Canada exprimaient un « non ». Des chiffres comparables étaient remarqués en Russie (2.400 votes) et en Chine (900 votes).
La présence d’une forte communauté kurde et d’une forte communauté turque en Bretagne et dans tout l’Ouest pourrait, dans les prochaines semaines, entrainer des troubles qui inquiètent les autorités. Les joies du « vivre ensemble » imposé ….
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Une réponse à “Oui au référendum d’Erdogan. Violente bagarre entre Kurdes et Turcs cette nuit à Rennes”
Je suis sur que le rédacteur est turc et pro erdogan