En nous appuyant sur les données publiques sur la surpuissante bombe américaine MOAB, nous avons imaginé les conséquence d’un impact dans chacune des grandes villes bretonnes. Nantes, Rennes, Brest, Quimper, Saint-Malo, Lorient, Saint-Brieuc ou Vannes… Toutes ces villes seraient ravagées par la plus puissante des bombes non-nucléaires de l’armée américaine.
Quelques données sur la bombe MOAB
– Son nom technique est GBU-43/B mais elle est surtout appelée MOAB pour « Massive Ordnance Air Blast Bomb » ou, plus ironiquement, pour « Mother Of All Bombs », la « Mère de toutes les bombes ».
– Cette bombe surpuissante a été créée dans un objectif de guerre psychologique. Le but : effrayer les forces ennemies.
– Il a fallu plus de 314 millions de dollars pour concevoir et tester ce bijou de puissance et de technologie.
– MOAB mesure 9 mètres de long et 1 mètre de large et pèse près de 10 tonnes.
Ses dimensions sont tellement peu courantes qu’elle ne peut être larguée que d’un avion cargo.
– La bombe est partiellement guidée par satellite et explose à 2 mètres au dessus du sol afin d’améliorer sa capacité destructrice par effet de souffle.
Attention aux fausses infos ! Contrairement aux fausses informations répandues par certains médias (par exemple par Ouest-France), MOAB ne dispose pas d’un pouvoir de destruction similaire aux bombes nucléaires. Sa puissance en kilotonne n’est « que » de 0,011 kilotonnes alors qu’une bombe nucléaire dispose au minimum de 10 kilotonnes de puissance.
MAJ : Depuis notre article, Ouest-France a modifié le sien avec des données plus correctes. Archive de la fausse information ici.
L’impact d’une telle bombe sur les villes bretonnes
Autour de chaque impact de MOAB, dans un rayon de 300 mètres (en rouge), il ne reste plus rien. Dans un rayon de 900 mètres (en orange) tous les bâtiments sont détruits et il y a peu de survivants. Dans un rayon plus large (en jaune), entre 900 mètres et plus d’un kilomètre et demi de rayon, les ravages matériels sont considérables et là aussi, le bilan humain est très élevé, notamment dans une ville surpeuplée où les gens habitent majoritairement dans des immeubles. Les pertes humaines dues aux effondrements seraient terribles.
Sources : Times et DailyMail.
En dehors du rayon de 1,5 kilomètres, les dégâts seraient également significatifs mais les pertes humaines seraient « peu » importantes.
A Nantes, simulation d’un impact place Royale. Du cours des 50 Otages à la place Graslin en passant par la Tour Bretagne, il ne reste rien d’autre qu’un cratère. Dans un rayon plus large, les dégâts sont immenses de la place Viarme jusqu’aux pelouses du Goûter Electronique au pied du pont Anne de Bretagne. A l’est, le château des Ducs de Bretagne serait sans doute partiellement détruit.
Au nord du périmètre mortel, l’île de Versailles est soufflée.
A Rennes, c’est place du parlement que la bombe MOAB explose. Le centre-ville est détruit et le parc du Thabor n’est plus qu’un champ de gravats. Le métro est enseveli sous des dizaines de tonnes de terres et de pierres et le souffle de l’explosion frappe jusqu’à la gare au sud.
A Brest, c’est l’explosion, non loin du croisement entre les rues de Siam et Jean Jaurès. Le téléphérique est soufflée et une grande partie de la ville, plus ramassée que celle de Nantes par exemple, est détruite, plusieurs décennies après les bombardements de la 2nde guerre mondiale.
A Quimper, là aussi les dégâts seraient immenses. La cathédrale serait instantanément réduite à néant par MOAB et le souffle mortel ferait d’innombrables victimes jusqu’à Tréqueffelec.
A Lorient, l’étendue de la ville permettrait de limiter quelque peu le dramatique bilan humain comparé à Rennes, Nantes ou Brest.
A Vannes, la Rabine ne serait plus en état d’accueillir les valeureux joueurs du RC Vannes et les remparts seraient atomisés par MOAB. Le souffle mortel s’arrêterait au niveau du boulevard du colonel Rémy à l’ouest et à quelques encablures de la zone du Prat à l’est, heureusement.
A Saint-Malo, les remparts centenaires résisteraient-ils à un bombardement américain ?
A Saint-Brieuc, une bombe MOAB larguée sur la mairie serait mortelle jusqu’à la nationale à l’est.
Heureusement pour les Bretons, les Etats-Unis et la France sont deux pays alliés. Et, si Donald Trump a démontré qu’il était prêt à attaquer ceux qu’ils considéraient comme des ennemis (Etat islamique, régime d’Assad ou Corée du Nord), la France ne fera vraisemblablement jamais partie de cette liste.
Et vu l’impact enregistré par un drone américain, il vaut mieux…
Crédit photo : Breizh-Info.com
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2 réponses à “Et si les villes bretonnes étaient bombardées par la bombe MOAB ?”
Variole, phosphore, nucléaire, napalm, uranium pauvre, tomawak, moab…
Heureusement que Trump candidat renonçait au rôle de gendarme du monde!
Bon, ben on joue à faire peur aux internautes à ce que je vois sur Breizh Info…! Pourquoi vous parlez pas des bombes nucléaires et de ce qu’elles pourraient détruire? Ptêt bien parce qu’elles n’existent pas, tout comme on n’a jamais été sur la lune, qu’il n’y a pas plus de satellites dans le ciel que dans Ariane quand elle décolle, ou que la station ISS est dans un studio de la NaS(erpent)A à Houston??? Où que le Vend des Golbes est une vaste arnaque car la Terre est ronde oui, mais plate, comme une galette! Allons, allons, réveillons-nous, car les lucifériens placent leurs pions les uns après les autres, et si nous ne nous réveillons pas, et bien notre monde, centre de l’Univers, basculera en enfer!