Nantes. Un commerçant violemment agressé par des jeunes au marché de Talensac

10/04/2017 – 07H45 Nantes (Breizh-info.com) – Les commerçants du marché Talensac,  à Nantes, n’en sont pas encore revenus. L’un des leurs, un crêpier,  a été victime d’une violente agression ce dimanche. Vers 7 heures du matin, une bande d’environ quinze individus, âgés de 20-25 ans et d’origines diverses, est passée à l’heure de la mise en place des commerçants.

Visiblement très éméchés, plusieurs d’entre eux ont exigé qu’un crêpier les serve. Celui-ci a refusé – il n’avait pas encore commencé à vendre et l’état de ses « clients » ne lui inspirait guère confiance. Le ton est monté, les jeunes ont commencé à taper dans la vitrine. Le commerçant est passé de l’autre côté de son banc et leur a demandé de s’arrêter. Pour toute réponse, un des jeunes lui a asséné plusieurs coups sur la tête.

Alors que les commerçants installés à proximité ne bougeaient pas, ce sont finalement les cris de vendeuses apeurées d’un étal voisin qui ont alerté le placier. Ce dernier a fait déguerpir les intrus. La police municipale n’est arrivée qu’une dizaine de minutes après. « S’ils patrouillaient le marché, on n’aurait pas ce genre d’aventures », commente un commerçant après coup.

La police municipale a en effet multiplié ses patrouilles sur les grands marchés nantais depuis le début de l’année, mais « depuis plusieurs semaines, on ne les voit plus qu’à la toute fin du marché, voire pas du tout », remarque un autre commerçant, inquiet. « Hier à la Petite Hollande ils ne sont arrivés qu’à 14 heures, les pickpockets s’en sont donnés à cœur joie». Lâchée sans armes dans les quartiers sensibles à la demande de la municipalité socialiste, la police municipale ne semble plus avoir d’effectifs disponibles pour le centre-ville et les marchés.

Crédit photo : DR
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5 réponses à “Nantes. Un commerçant violemment agressé par des jeunes au marché de Talensac”

  1. Pschitt dit :

    Je m’interroge sur l’état psychologique de la police municipale nantaise. Samedi, dans le centre-ville, j’ai assisté à une petite altercation qui m’a donné à penser. Deux policiers municipaux verbalisaient un scooter garé dans le quartier piétonnier (ce qui est évidemment moins dangereux que de pourchasser les délinquants). Un passant les a pris en photo. L’un des deux s’est précipité vers lui en criant : « Vous n’avez pas le droit de me prendre en photo ». L’autre a répondu qu’il en avait parfaitement le droit sur la voie publique. Le policier lui a dit : « Et si je retrouve ma photo sur les réseaux sociaux, où l’on pourrait me reconnaître ? ». Ont suivi deux ou trois minutes d’engueulade, à laquelle l’autre policier n’a pas tardé à se joindre, avec la même tonalité que son collègue. Il m’a semblé que les deux crevaient de trouille, ce qui les conduisait à tenir des propos disproportionnés (et carrément mensongers quant aux droits du photographe). Je me dis qu’une police qui a peur ne peut pas être une police efficace. Peut-être était-ce un incident isolé favorisé par les premières chaleurs, car le port du casque et de l’uniforme doit être pénible. Mais il me semble que la police est particulièrement fébrile à Nantes depuis plusieurs semaines. J’ignore la cause du problème : mauvais management ? mauvaise sélection des policiers municipaux ? coordination insuffisante avec la police nationale ? dégradation générale de la situation ? En tout cas, la municipalité nantaise doit absolument se pencher sur la question.

    • jaouen dit :

      dégradation générale + le fait qu’ils sont débordés, qu’ils vont dans les cités sans rien (là ils ont la trouille)

  2. Lilou44 dit :

    Tout est faux dans votre article.
    Ca ne s’est pas du tout passé comme ça. Nous étions présents quand ça s’est passé.
    Le crêpier a frappé le premier, après avoir reçu un crachat. Et il avait juste refusé de servir de l’alcool (pour une fois…) à un des mecs bourrés. Il s’était fait chopper les semaines précédentes par la police municipale vers 8h à ce sujet, niant l’évidence d’ailleurs. Comme quoi la PM est présente à cette heure là.

    • ALREN dit :

      Donc vous confirmez que c’est bien celui qui a craché qui fut le premier à déclencher les hostilités et non le crêpier qui l’a reçu.

      Je ne fais que traduire votre témoignage digne de foi puisque vous étiez présent.

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