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Roumanie. A la découverte de Timisoara

24/03/2017 – 07H35 Timisoara (Breizh-info.com) – Il y a environ 15 jours, Breizh info relatait un récit de voyage à Prague l’une des plus belles capitales d’Europe de l’Est. Pour continuer dans la même démarche, nous vous proposons de vous faire découvrir Timisoara, 3eme ville de Roumanie, à proximité de la Serbie.

La destination semble encore insolite mais se développe depuis quelques années grâce notamment aux compagnies aériennes low cost (Ryanair, Wizzair).

En effectuant les recherches pour les billets d’avion et le logement, on sait d’avance que le voyage ne coûtera pas un prix exorbitant. Certes, les démarches ont été effectuées plusieurs mois avant la date de voyage mais on peut considérer que 76 euros les deux aller-retour et 24 euros par nuit pour un appartement situé à 5 minutes à pied du centre-ville sont plus que raisonnables.

Le trajet entre l’aéroport et le centre-ville se fait rapidement et pour un tarif modique soit par bus direct (30/40 minutes, équivalent de 1,5 euros l’aller) ou en taxi (15/20 minutes, équivalent de 8 euros).

Dans un immeuble calme, l’appartement loué est simple mais parfait ; tout le nécessaire y est. Tout comme l’indiquait l’annonce, les principaux lieux d’intérêt se trouvent à proximité.

En arrivant dans le centre, on découvre rapidement les 3 places principales. Elles sont sublimes avec une architecture remarquable. Beaucoup de bars et restaurants ornent le quartier à des tarifs imbattables surtout si vous mangez local. Nous ne pouvons que vous recommander de le faire par la qualité des mets. Mention spéciale pour les planches gigantesques de viandes du « Drunken rat pub » (15 euros pour 2) et la goulash du « Beraria 700 » (6/7 euros).

N’hésitez pas également à découvrir la bière brassée à Timisoara même appelée la Timisoreana. La brasserie peut se visiter

Les places de la ville sont les marques de l’histoire récente du pays et de la révolution menée par ses habitants en 1989 contre le régime des dictateurs qu’étaient Nicolae et Elena Ceausescu. C’est à Timisoara en décembre de la même année que commencent les manifestations qui aboutissent à l’exécution du couple infernal.

Ce sont sur ces 3 places qu’eurent lieu ces événements et qui par la suite virent leur nom prendre les couleurs de cette révolution :

  • Place de la liberté 

    place libertati

    Place de la liberté

  • Place de l’union
  • Place de la victoire

D’autres lieux plus insolites sont à visiter pour se rendre compte du passé de la Roumanie :

  • Le musée de la révolution

Le bâtiment ne donne pas l’impression d’être réellement dans un musée, la bâtisse très ancienne, peu restaurée mérite une visite. Pour moins de 5 euros par personne, forfait photos compris, vous découvrirez l’histoire de ces jours de décembre 1989 où le pays s’est débarrassé de ses dictateurs. Un petit film, avec traduction en français, retrace les faits de manière efficace, les images sont terribles. D’autres pièces contiennent des photos, des drapeaux et des costumes d’époque ainsi que les terribles listes de personnes exécutées par le régime.

  • Le musée de la consommation

Cette maison représente l’intérieur d’un appartement type sous l’époque communiste de Ceausescu. L’entrée y est gratuite tout en vous incitant à une petite contribution financière de votre part, les lieux tenus par des jeunes gens de manière indépendante, font également office de bar où vous pouvez y déguster d’excellents jus de fruits frais ou encore une bière locale.

Timisoara panse encore ses plaies de la période communiste et d’une situation économique difficile. Cela se vérifie rapidement quand vous vous excentrez du centre-ville. La pauvreté y est visible. Cependant, les gens y sont sympathiques et vous ne rencontrerez aucun souci de sécurité autour des lieux touristiques.

Son développement, comme ont pu le vivre d’autres villes d’Europe de l’Est, ne fait aucun doute…pari sur lequel a misé l’Union Européenne en désignant la ville capitale européenne de la culture pour l’année 2021.

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2017 Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine

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