22/03/2017 – 05h00 Paris (Breizh-Info.com) – L’Institut Iliade confirme son statut de principal agitateur d’idées de la droite. Près de 1 100 personnes ont ainsi assisté à son colloque annuel, consacré cette année au thème de l’éducation et de la transmission.
Sur un sujet technique et moins « attrayant » que celui du dernier colloque consacré à la crise migratoire, l’Institut Iliade réussit l’exploit de conserver un nombre de participants similaire.
« Européens : transmettre ou disparaître », la lutte contre la déconstruction
Tout au long des 8 heures (!) de conférence, de nombreux orateurs se sont succédés à la tribune, seuls ou autour d’une table ronde. Dès les premiers mots, Grégoire Gambier, porte-parole de l’Institut Iliade, a donné le ton d’une journée consacrée à la transmission mais aussi à la fierté européenne. Après lui, Philippe Conrad et François Bousquet ont insisté sur la nécessité de déconstruire les discours dominants, notamment celui de la déconstruction qui met en péril l’éducation des enfants.
François Bousquet a notamment qualifié l’influence du sociologue Pierre Bourdieu de « Tchernobyl intellectuel » pour le plus grand plaisir d’un auditoire conquis.
L’Institut Iliade : des propositions concrètes
Loin des grands discours théoriques, les orateurs de ce colloques se sont échinés à coller au réel, au concret.
Charlotte d’Ornellas, journaliste pour Boulevard Voltaire, a ainsi animé une table-ronde très appréciée par les spectateurs. « C’est vraiment passionnant d’avoir à la fois de grands intellectuels comme Philippe Conrad et François Bousquet puis d’enchaîner sur une table ronde aussi pragmatique et instructive » nous confiait une spectatrice enchantée.
Cette table ronde réunissait Jean-Paul Mongin, délégué général de SOS Éducation, Françoise Candelier, directrice d’une école hors-contrat » Le Blanc Mesnil » à Croix près de Lille, et Jean-François Chemain, professeur.
Outre la critique de l’égalitarisme issu provoqué par un aveuglement idéologique, les orateurs ont présenté quelques moyens concrets de changer les choses, notamment par les écoles libres.
Dans la même volonté de propositions, la deuxième table ronde réunissant Anne-Laure Blanc, Harald Bosch et Hadrien Vico a permis au public attentif de comprendre que les contes pour enfants et le compagnonnage étaient des moyens concrets de transmission à réinvestir.
Même envie de proposer des alternatives pour Mathilde Gibelin et Anne Trewby du mouvement des Antigones ou pour Christopher Gérard qui a ébloui ses auditeurs avec la présentation du concept de « Paideia ».
De la poésie et de l’art pour réveiller les Européens
Outre les discours pragmatiques, l’Institut Iliade a également fait la part belle à l’une de ses qualités, la capacité de proposer un univers poétique autour de ses préoccupations politiques.
Thibaud Cassel, participant au cycle de formation de l’Institut Iliade, a ainsi marqué les esprits en déclamant le poème « La Mort du loup » d’Alfred de Vigny. Son ouvrage Le Chant des alouettes, publié par l’Iliade, a eu un grand succès lors de cette journée et s’est vendu à de nombreux exemplaires.
On citera aussi l’intervention de notre collaborateur, Jean-François Gautier, qui intervint sur le thème de « la transmission par le patrimoine musical ».
De nombreux stands de produits artisanaux étaient également présents à l’extérieur de la salle de conférence. Des objets sculptés ou des bijoux travaillés par de véritables artisans ont ainsi pu être admirés et acquis par les spectateurs du colloque.
Jean-Yves Le Gallou conclura la journée en annonçant le retour des Européens : « Le temps du dernier homme passera. Le temps de l’homme européen reviendra.«
Nul doute que cette manifestation annuelle participera à ce réveil.
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