20/03/2017 – 09H35 Nantes (Breizh-info.com) – Notre article intitulé « Nantes. la police municipale lâchée dans les quartiers sensibles sans rien pour se défendre » fait réagir.
Et notamment M. Del Pistoia, le directeur de la communication de l’USPPM, l’Union syndicale professionnelle des policiers municipaux, syndicat fondé en 1970.
« Nous avons lu dans votre article que des agents de police exerçaient des missions de sécurité publique comme le précisent le Code de la Sécurité Intérieure ainsi que le Code Général des Collectivités Territoriales mais sans en avoir les moyens » nous écrit-t-il.
« Ces agents de la troisième force de sécurité doivent pourtant disposer de moyens suffisants pour assurer la sécurité d’autrui et la leur sur toute la commune face à la violence grandissante, à la menace terroriste. »
Et le policier de poursuivre : « Dans un contexte de danger avéré, l’état d’urgence a été d’ailleurs prolongé, car en cas de problème, toutes les responsabilités de l’élu employeur seront recherchées et engagées le cas échéant, sur le plan administratif comme sur le plan pénal, au regard du Décret n°85-603 du 10 juin 1985 relatif à l’hygiène et à la sécurité du travail ainsi qu’à la médecine professionnelle et préventive dans la fonction publique territoriale. L’USPPM y veillera. »
Voilà Johanna Rolland, maire (PS), dont dépendent les policiers municipaux de Nantes, prévenue.
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Une réponse à “Police municipale lâchée dans la nature à Nantes : le syndicat USPPM réagit”
Bonne décision de l’ USPPM.
Qui commande paye, au sens propre comme au sens figuré et pourquoi pas pénalement pour mise en danger de la vie d’ autrui.