12/03/2017 – 11H00 Paris (Breizh-info.com via Paris Vox) – Olivier Frèrejacques, journaliste et membre de l’association « Village Karenni », projet humanitaire de soutien au développement du peuple Karenni en Birmanie, va participer, le samedi 18 mars prochain, à l’EcoTrail de Paris, 80 km à travers les Yvelines pour finir au premier étage de la Tour Eiffel à Paris !
Son but, au-delà de l’aspect sportif, est de rassembler des fonds au profit de la restauration de l’installation électrique du pensionnat et orphelinats tenu par les Soeur de la Charité chez les Karenni en Birmanie.
Cet établissement est partenaire de l’association Village Karenni, il abrite une cinquantaine d’enfants karenni dont une quinzaine d’orphelins. Les installations électriques sont très vieilles et doivent être remises à neuf à cause des risques d’incendie.
Nous avons rencontré Olivier Frèrejacques pour évoquer avec lui cette future course et les divers objectifs de son action
PV : Quelle est votre motivation ?
OF : Dans un premier temps j’ai prévu de participer à cette course tout simplement parce que je pratique la course à pied et que mon programme annuel comportait deux ultra-trail pour 2017. Puis, un ami qui connaissait mon activité associative en faveur des karenni et les difficultés que je rencontre à lever des fonds, m’a proposé de profiter de l’occasion pour courir pour mon association comme d’autres l’ont fait lors du semi marathon de Paris pour les Chrétiens d’Orient.
PV : Vous avez mis en place une « cagnotte » sur le net. Pourquoi choisir ce mode de communication ?
La cagnotte leetchi peut facilement être relayée sur les réseaux sociaux et évite les coûts intermédiaires exorbitants des levées de fonds assurées par des prestataires. Concernant la course, c’est tout simplement un prétexte ludique pour faire parler de l’association, puisque le cas des Karenni ne bénéficie pas d’une couverture médiatique comme peuvent le connaître d’autres causes. La Birmanie est en effet très loin de nos pays et l’ethnie avec laquelle nous travaillons ne compte que quelques centaines de milliers de personnes
PV : Pouvez-vous vous présenter ?
OF : J’ai 28 ans, après des études de droit je suis devenu journaliste pour un web-média, j’écris également pour plusieurs magazines. Je suis devenu président de Village Karenni il y a un an. Depuis je me suis rendu deux fois sur place, notamment pour fêter Noël auprès des karenni à Loïkaw, la capitale de l’Etat Kayah. Avant cela, j’ai été membre de plusieurs associations où j’ai notamment été trésorier. Je me suis également rendu au Proche-Orient dans un cadre humanitaire.
Mon intérêt pour la cause karenni puise notamment ses racines dans ma passion pour l’Asie du sud est et ses civilisations. J’ai notamment pu voyager au Laos, au Cambodge et en Malaisie…«
PV : Quel sont les objectifs de l’association ?
OF : L’association a pour objectif à court terme d’envoyer une petite dizaine de bénévoles en Birmanie au mois d’aout avec, si possible, un électricien volontaire. Sur place nos activités seront multiples : aide à la construction d’un pensionnat civil dans les territoires reculés, activités avec les enfants du pensionnat catholique de Loïkaw et, si la récolte de fonds le permet, création d’un terrain de sport pour les enfants d’une école
Pour soutenir Olivier et le peuple Karenni : https://www.leetchi.com/c/80-km-pour-les-karenni
Crédit Photo : DR
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