11/03/2017 – 06h00 Rennes (Breizh-Info.com) – Nous vous proposons dans cet article de découvrir ou de redécouvrir 5 scènes qui ont marqué l’histoire du cinéma d’aventure, notamment pour leur capacité à mêler scène épique et musique d’exception.
Danse avec les Loups : « Cela ressemble à un suicide ».
Film de Kevin Costner et Kevin Reynolds, avec Kevin Costner, sorti en 1991 (7 oscars)
Le jeune lieutenant John Dunbar est envoyé à un poste de reconnaissance dans les immenses plaines du Dakota pendant la guerre de Sécession. Il rencontre au cours de l’une de ses missions de reconnaissance le peuple sioux.
Le lieutenant se lie d’amitié avec la population indienne. Il arrive même à intégrer la tribu, au point d’être surnommé « Danse avec les loups », et de s’éprendre d’une des leurs, une blanche baptisée « Dressée avec le poing ».
La scène ci-dessous se déroule en début de film. Alors qu’une sorte de « guerre de tranchée » s’installe entre un régiment sudiste et un régiment nordiste, le soldat Dunbar, gravement blessé à la jambe, se pensant condamné, enfourche son cheval et s’en va mettre le feu à la plaine, face à l’ennemi qui tente de l’abattre. Son geste héroïque et suicidaire – porté par la splendide musique de John Barry – décantera la suite de la bataille …
Le Dernier des Mohicans : scène finale
Film de Michael Mann sorti en 1992 avec notamment Daniel-Day Lewis, ou encore Madeleine Stowe.
En 1757 dans l’Etat de New York, alors que la guerre fait rage entre Francais et Anglais pour l’appropriation des territoires indiens, un jeune officier anglais, Duncan Heyward, est chargé de conduire deux soeurs, Cora et Alice Munro jusqu’à leur père. Ils sont sauvés d’une embuscade par Hawkeye, un frontalier d’origine européenne, élevé par le Mohican Chingachgook et son fils Uncas. Les trois hommes acceptent d’escorter les deux jeunes filles jusqu’à leur destination.
Il s’agit des dernières minutes du film, portées par la musique d’exception de Trevor Jones. Alors qu’Alice et Cora sont emmenées dans la montagne par les hurons et leur chef Magwa, Chingachgook, Uncas et Hawkeye se lancent à leur poursuite pour les délivrer. Un final épique. Un hymne au courage !
Braveheart : le discours de la bataille de Stirling
Film de Mel Gibson, avec notamment Mel Gibson et Sophie Marceau, sorti en 1995.
Evocation de la vie tumultueuse de William Wallace, héros et symbole de l’indépendance écossaise, qui à la fin du XIIIe siècle affronta les troupes du roi d’Angleterre Edward I qui venaient d’envahir son pays.
Ces deux minutes se déroulent alors que la petite troupe écossaise fait face, sur les plaines de Stirling, à la grande armée anglaise et sa cavalerie lourde. Les écossais, divisés entre clans, dirigés par des pleutres, ne partant pas à la bataille très sereins. C’est alors qu’arrive l’insurgé William Wallace – qui deviendra un des héros de l’Ecosse – qui ne supporte pas de voir les siens s’avouer vaincus avant même d’avoir combattu : « ils peuvent nous ôter la vie, mais ils ne nous enlèverons jamais, notre liberté … »
Excalibur : la chevauchée vers l’affrontement final
Film de john Boorman sorti en 1981, avec Nigel Terry.
Uter Pendragon reçoit de Merlin l’Enchanteur l’épée mythique Excalibur. A la mort d’Uter, l’épée reste figée dans une stèle de granit. Seul le jeune Arthur, fils illégitime d’Uter parvient à brandir l’épée Excalibur et devient par ce geste le roi d’Angleterre. Quelques années plus tard, il épouse Guenièvre et réunit les Chevaliers de la Table Ronde. Mais sa demi-soeur, la méchante Morgane, parvient à avoir un fils d’Arthur qui va le pousser à sa perte…
La scène suivante évoque la fin de la quête du Graal par Perceval, et la remise sur pied du roi Arthur, qui rassemble ce qui lui reste de troupe et de chevaliers afin d’aller combattre Mordred, son fils, lors de la bataille finale de Salesbières pour le trône d’Albion. Mise en musique par Carl Orff ( « O Fortuna » de Carmina Burana ) , la scène est là encore, magique !
Il était une fois la Révolution : Irlande libre et trahison
Film de Sergio Leone, sorti en 1972, avec James Coburn et Rod Steiger.
Mexique, 1913. Un pilleur de diligences, Juan Miranda, et un Irlandais, ancien membre de l’IRA spécialiste en explosifs, John Mallory, font connaissance. Juan a toujours rêvé de dévaliser la banque centrale de Mesa Verde et voit en John le complice idéal pour son braquage. Il fait chanter John afin de le persuader de s’associer à l’affaire.
Tous deux se trouvent plongés en plein coeur de la tourmente de la révolution mexicaine, et Mesa Verde se révèle plus riche en prisonniers politiques qu’en lingots d’or. Malgré eux, les deux amis deviennent les héros d’une guerre qui n’est pas la leur…
Le film – porté par la fantastique musique d’Ennio Moriconne – regorge lui aussi de scènes cultes durant plus de trois heures. Nous n’avons pas réussi à retrouver la scène précise où John (Sean) Mallory se remémore sa période révolutionnaire irlandaise, et la trahison dont il fût victime par son meilleur ami. Nous avons néanmoins déniché mieux, avec un montage de l’ensemble des flashback ayant attrait à la période Irlandaise.
9 minutes exceptionnelles !
Crédit photo : DR
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