09/03/2017 – 08H00 Vannes (Breizh-info.com) – Ce mercredi 8 mars, date de la « Journée internationale des Droits des Femmes », Raymond Le Deun, préfet du Morbihan, a signé, à la préfecture de Vannes, la charte engageant les services de l’État du Morbihan dans « une communication publique sans stéréotype de sexe ».
La préfecture du Morbihan est la première préfecture de département à signer cette charte en France.
Qu’est ce que signifie cette Novlangue ?
Recommandée et proposée par l’autorité non élue – financée par le contribuable et appelée « haut conseil à l’égalité », cette charte vise à imposer, au sein du service public, des services de l’État et des collectivités, de nouvelles normes auquel le citoyen serait contraint de s’adapter.
Voici ce qu’on peut lire sur la feuille de route à laquelle va s’adapter le département du Morbihan :
« Les stéréotypes de sexe sont des représentations schématiques et globalisantes qui attribuent des caractéristiques supposées « naturelles » aux filles/femmes, aux garçons/hommes, sur ce que sont et ne sont pas les filles et les garçons, les femmes et les hommes, sous-entendu « par nature . Les stéréotypes de sexe font passer pour naturels et normaux des rôles de sexe différents et hiérarchisés, assignés aux femmes et aux hommes. Les rôles de sexe sont les traits psychologiques, les comportements, les rôles sociaux ou les activités assignés plutôt aux femmes ou plutôt aux hommes, dans une culture donnée, à une époque donnée. Les rôles de sexe sont une mise en pratique du genre. Le genre est le système de normes hiérarchisées et hiérarchisantes de masculinité/féminité. Ces normes sont différentes, construites en opposition, et valables dans une culture donnée, à une époque donnée. Ce système produit des inégalités entre les femmes et les hommes ».
Les dix recommandations de cette charte :
- Éliminer toutes expressions sexistes
- Accorder les noms de métiers, titres, grades et fonctions
- User du féminin et du masculin dans les messages adressés à tous et toutes
- Utiliser l’ordre alphabétique lors d’une énumération
- Présenter intégralement l’identité des femmes et des hommes
- Ne pas réserver aux femmes les questions sur la vie personnelle
- Parler «des femmes» plutôt que de «la femme», de la «journée internationale des droits des femmes » plutôt que de la « journée de la femme» et des «droits humains » plutôt que des «droits de l’homme»
- Diversifier les représentations des femmes et des hommes
- Veiller à équilibrer le nombre de femmes et d’hommes sur les images et dans les vidéos, sur les sujets d’une communication, à la tribune d’événements, ainsi que dans le temps de parole, parmi les noms de rues, des bâtiments des équipements, des salles
- Former les professionnel.le.s et diffuser le guide
Tout un programme donc (contenu intégral disponible ici) par ailleurs particulièrement coûteux puisqu’il impliquera de nombreux changements au sein des services de l’État…dans une période où il est demandé à tous de faire des économies.
« Lorsque l’on lit cette communication publique, on est pas loin des camps de redressement établis par les Khmers Rouges au Cambodge ou chez les Soviétiques » nous confie un fonctionnaire de la Préfecture de Vannes qui explique qu’il se fera un malin plaisir à ne pas appliquer ces consignes « parfaitement délirantes ».
« L’administration c’est la continuité de l’école, où ils sont en train de former des bataillons d’élèves indifférenciés, à qui l’on tente d’apprendre par la force, en stigmatisant les parents s’il faut, que les garçons et les filles c’est la même chose ».
Et ce dernier de s’étonner : « notre hiérarchie va nous féliciter si l’on arrive à plus employer le mot Mademoiselle (NDLR : François Fillon avait demandé de supprimer cette appellation dès 2012) devant une jeune femme célibataire, mais nous mettra un avertissement si on refuse d’adresser la parole à des femmes, et j’en vois parfois sur Vannes, intégralement voilées. C’est la logique républicaine sans doute … ».
Puis de conclure : « c’est un devoir que celui de résister à ces fanatiques. Les radicalisés du genre, ce sont eux. Le pire, c’est que les politiques et les représentants de l’État se prosternent devant ces idéologues malveillants ».
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Une réponse à “La préfecture du Morbihan s’engage pour « une communication publique sans stéréotype de sexe »”
Décidément la connerie a encore de beau jour devant elle… surtout en ce qui concerne les « zélites » auto proclamées