07/03/2017 – 05H30 Nantes (Breizh-info.com) – A Nantes, la mairie est éclatée sur plusieurs sites. L’un d’eux, qui regroupe plusieurs directions en lien avec les usagers (police municipale, commerce, éducation etc.) est situé dans l’ancienne Manufacture des Tabacs.
Un de ses bâtiments, solidement constitué en ossature bois et fer, a supporté depuis 1864 à 1974 le poids des machines et des ouvrières. Et pendant près d’un siècle les vibrations du chemin de fer – le quai de livraison et d’expéditions se trouvant au pied de ce bâtiment.
Mais sous le fardeau écrasant de la fonction publique, il n’a pas supporté et craque de partout.
Résultat des courses, les agents qui y travaillaient l’ont quitté d’octobre 2016 à février 2017 ; ses trois étages et son rez-de-chaussée sont vides et étayés. Des travaux de réhabilitation y ont commencé (au RDC) et dureront jusqu’en 2019 pour les étages.
Curieusement, cette partie théoriquement dangereuse n’est pas condamnée et on peut y entrer comme dans un moulin. Le visiteur de passage y appréciera les tags au troisième étage, qui témoignent d’un rapport au travail vraiment particulier.
Le même site abritant aussi la police municipale, même constat, on y entre sans souci. Cela fait partie des bizarreries de la mairie de Nantes, tout comme l’accueil en mairie centrale, très pressé (surtout en fin de journée) de renvoyer l’usager n’importe où – même sur le vigile – pour ne pas répondre à ses questions, ou – toujours en mairie centrale – la direction de la relation avec le public (au-dessus de l’état civil)… interdite au public comme en témoigne une affichette posée dans l’escalier.
Louis Moulin
Crédit Photos : DR
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