02/03/2017 – 08H00 Lyon (Breizh-info.com) – Vous souhaitez empêcher Thomas, 21 ans, de Dinan, converti à l’Islam, de basculer dans l’islamisme et de partir se battre avec Daesh ? Alors un nouveau jeu vidéo est fait pour vous. Isis the End, c’est son nom, a été lancé par un groupe de 9 étudiants en journalisme habitants à Lyon. Il s’agit d’un « serious game » qui consiste à décrypter le mécanisme de radicalisation islamiste et à faire comprendre comment cette radicalisation évolue.
Le jeu se déroule en 2022 en France. Le groupe Etat islamique est supposé être encore plus menaçant qu’aujourd’hui. Vous devrez entrer dans la peau d’un membre de l’UNIR (Unité nationale d’intervention contre la radicalisation), afin de détecter la radicalisation de quatre personnes qui ont été signalées par leur entourage à cause d’un comportement suspect.
Vous devrez empêcher Thomas (21 ans), Rachid (29 ans), Moussa (22 ans) et Marion (16 ans) de se radicaliser, respectivement à Dinan, Paris, Fréjus et Marseille. La carte d’identité de chacun d’entre eux vous sera donnée dès la première étape du jeu. Et durant l’enquête, vous pourrez déceler les signes de radicalisation avant qu’il ne soit trop tard, avant que le personnage ne commette un acte irréparable.
Nous avons testé le jeu, qui se veut pédagogique, et qui s’appuie sur des cas avérés de radicalisation, avec des jeunes convertis ou pas qui ont un jour décidé de tout plaquer pour aller combattre dans les rangs des islamistes et de Daesh. On n’échappe pas à une touche de politiquement correct – il s’agit uniquement d’éviter le passage à l’acte, mais le jeu ne s’intéresse pas aux textes ou aux fondements de l’islamisme.
Isis the End est assez ludique, mais très linéaire, malgré plusieurs possibilités qui, à chaque fois, s’offrent au joueur. L’initiative n’émane pas non plus d’Ubisoft, et ce jeu a une vocation pédagogique avant tout. On se prête alors volontiers aux enquêtes. Des éléments cliquables ont été intégrés grâce aux logiciels Klynt et Photoshop, afin de rendre ce “serious game” plus « attrayant ».
Vous pouvez ainsi fouiller un compte Facebook, ou bien un coffre de voiture, mais aussi chercher des indices dans une cellule. Chaque scénario dure un peu moins de dix minutes. « Afin de permettre au joueur de mieux comprendre les phénomènes de radicalisation islamistes, nous avons incorporé plusieurs véritables témoignages, que nous avons nous-mêmes recueillis, qui donnent des pistes supplémentaires pour accomplir la mission.» explique les créateurs du jeu.
Parmi ces témoignages, on peut citer ceux de Serge Hefez, psychiatre et psychanalyste, Sandra Laffont, journaliste de l’Agence France Presse, Mourad Benchellali, ancien détenu français du camp de Guantánamo, et Véronique Roy, la mère de Quentin, décédé en Syrie.
Les étudiants expliquent par ailleurs leur démarche : « Pour nous, étudiants en Nouvelles Pratiques Journalistiques à Lyon, il était évident que notre projet devait regrouper plusieurs formats (écriture, audio et vidéo) et se distinguer par son aspect multimédias. Après de nombreux «brainstormings», les idées lancées étaient assez peu réalisables ou trop communes. L’idée de traiter du thème de l’embrigadement se faisait néanmoins chaque fois plus présente. Mais ce phénomène étant bien trop vaste, la radicalisation islamiste s’est imposée, d’autant qu’elle est au coeur de l’actualité. ».
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[cc] Breizh-info.com, 2017 Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
2 réponses à “Dinan. Isis The End : un jeu vidéo sur la radicalisation islamiste”
« On n’échappe pas à une touche de politiquement correct….., mais le jeu ne s’intéresse pas
aux textes ou aux fondements de l’islamisme »
Ici non plus nous n’ y échappons pas car les « textes et fondements » de l’ « islamisme » (invention des médias pour rester politiquement corrects) sont tout simplement ceux de l’ islam bête et méchant, à savoir le coran, les hadiths, la biographie de mohammed le « beau modèle ».
Il n’ y a pas plus de différence entre islam et islamisme qu’ entre chrétienté et christianisme.
Affirmer le contraire c’ est chercher à tromper sur la nature profonde de l’ islam.
Il existe dans toutes les religions des gens qui restent pour ne pas froisser leurs proches et leur entourage, les croyants de « culture », ils ne fréquentent ni l’ église ni la mosquée.
D’ autres choisissent dans leur dogme ce qu’ ils sont prêts à croire, on les appelle « modérés » en oubliant qu’ allah, dans le coran, S2/v85 a formellement interdit un « islam à la carte », comme s’ il était possible de croire modérément.
D’ autres enfin gobent l’ ensemble du « message divin » et sont prêts à aller jusqu’ au bout de leur foi.
Aller au bout de sa foi, pour les chrétiens cela signifiait mourir en martyr dans l’ arène, aujourd’ hui mourir assassinés dans les églises d’ Orient.
Pour les musulmans, aller au bout de sa foi, c’ est obéir à allah qui ordonne le meurtre des « mécréants », cela signifie rejoindre l’ EI, mourir en martyr dans des attentats suicides, égorger les mécréants, rétablir l’ esclavage, violer, piller, détruire, en toute bonne foi.
Autrement dit l’ islam le plus pur, celui des salafs, celui des compagnons de mahomet et des trois premières générations de musulmans, celui de la conquête par le sabre, de la terreur, des rezzous.
Ubisoft pourrait acheter les droits d’ une suite à ce jeu d’ enquête.
Une fois l’ environnement du petit Thomas fixé, les responsables religieux de sa « radicalisation » identifiés, le joueur constituerait une équipe d’ intervention pour accomplir le veux le plus cher de ces connards: mourir en martyr.
Tout bénéf’ car cela tarirait à la source la création de djihadistes décervelés prêts à tuer du « mécréant ».
Une sorte de légitime défense par anticipation, une sécurisation de la société.