28/02/2017 – 06H00 Nantes (Breizh-info.com) – Ils étaient 2300 samedi, et à peine 150 trublions le dimanche, y compris les radicaux de la ZAD. La « levée en masse » de l’ultra-gauche, annoncée à cors et à cris depuis un mois – et relayée complaisamment par la presse locale subventionnée – a débouché dimanche sur un pétard mouillé. En cause : le refus des manifestants de gauche modérée de perturber le jeu démocratique, l’absence de plan défini – quoi de plus logique pour des anarchistes-autonomes – et le réveil plus que tardif de nombreux manifestants après une nuit de libations gauchistes.
Après les saccages commis par l’extrême-gauche alliée aux bandes ethniques dans le centre-ville samedi, il était logique de s’attendre à de nouveaux débordements le dimanche. Ceux-ci ont cependant été évités par un dispositif policier exceptionnel, qui n’a pas hésité à fouiller tout individu suspect et à contrôler son identité – même si la quasi absence d’interpellations (trois en tout, dont une devant la Préfecture en centre-ville) fait débat même au sein de la police. Les abords du Zénith étaient bouclés très en amont par les forces de l’ordre.
La seule action violente a eu lieu peu après midi sur la RN137 entre Rennes et Nantes : à hauteur de Treillères, trois cars avec des militants FN de Bain-de-Bretagne, Rennes et Fougères ont été arrêtés par une barricade de pneus en flamme. Des fourrés, ont jailli une cinquantaine d’hommes tout de noir vêtus, armés de manches de pioches et de barres de fer, qui ont aspergé les cars de peinture avec des extincteurs et ont cassé les essuie-glace, tout en affirmant l’avoir fait «dans le calme, la bonne humeur et sans aucun heurt » (sic). Mais une simple patrouille de gendarmerie arrivée sur les lieux aura fait fuir les assaillants, qui se sont repliés sur les marges est de la ZAD (communes de Treillères, Grandchamp-des-Fontaines, Héric, la Pâquelais). France Info, radio dite du service public, dans son titre du journal de 20h, annoncera cette attaque sous le titre » ses partisans ( ceux de Marine Le Pen NDLR ) ont été chahutés « .
Vers 12h45, l’appel à une opération escargot n’a été suivi que par quelques véhicules, qui ralentissaient peu une circulation inexistante sur la route de Vannes et le périphérique. Des barricades auraient été montées sur ces axes, mais prestement démontées par les gendarmes mobiles. A 14h30, une grosse cinquantaine d’individus suspects (foulards et habits noirs, drapeau anarchiste) ont essayé d’investir le périphérique au niveau de Décathlon, au sud du Zénith. Ils seront promptement arrêtés par la BAC et les gendarmes mobiles, qui contrôlaient l’identité de plusieurs d’entre eux. Au même moment, quelques délinquants issus des cités de Bellevue et des Dervallières sont arrivés sur les lieu. Etant en nombre insuffisant face au déploiement policier, ils ne sont pas passés à l’action. Parmi eux, quelques uns étaient dans le black block samedi et sont jeunes ; l’un d’eux n’a que 16 ans.
Vers 15h30 une cinquantaine de manifestants décidaient de redescendre en ville pour y mettre la zone. Arrivés place du Bouffay où se trouvait déjà la BAC, ils sont remontés vers la Préfecture. Là aussi ils étaient attendus : une banderole a été saisie et une fille, connue des forces de l’ordre, arrêtée. Les autres ont rebroussé chemin via la rue de Strasbourg et le Bouffay : après avoir erré dans le centre, ils ont fini par se disperser avant 17 heures.
Blessés dans la manifestation de samedi : le bilan fumeux de l’ultra-gauche
Le gros blocus annoncé a donc tourné à la farce Pour preuve le « bilan » de « l’équipe médicale de la manifestation », constituée entre autres de StreetMedics. Cette organisation, dont les membres sont proches de l’ultra-gauche locale, ce qu’ils cachent bien, « recense une centaine de blessé-e-s, dont au moins une atteinte au visage, et une mineure blessée par une balle en caoutchouc » lors de la manifestation de samedi. Le bilan des street medics eux-même est différent : ils ne comptent qu’une cinquantaine de blessés et une centaine de personnes incommodées par les gaz lacrymogènes.
Cependant, selon nos informations, les street medics n’ont réellement recensé qu’une demi-douzaine de blessés, dont un expédié au CHU après avoir été brûlé par un palet de lacrymogène qu’il a essayé de relancer sur les policiers, et un autre qui s’est ouvert la main après avoir détruit une vitrine de la rue de Strasbourg. « A chaque fois, nous devons gonfler notre bilan pour tenter d’émouvoir l’opinion publique… sans grand succès à mon avis », se confie l’un deux sous couvert d’anonymat, qui estime que « crier au loup à chaque fois a complètement foutu en l’air notre crédibilité ».
L’ultra-gauche envisage de perturber d’autres meetings : celui de Jean-Lin Lacapelle à Saint-Herblain le 20 mars prochain, puis ceux de Fillon et de Macron.
Louis Moulin
Crédit Photos : Breizh-info.com
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2 réponses à “Nantes. L’appel pour interdire le meeting du FN au Zénith a fait pschitt”
étaient ils seulement réellement 2300 le samedi ??!! ont peut raisonnablement en douter !! réduits à casser pour exister !! même avec la complaisance gauchiste directement orchestrée par flanbi ,ces impunis ont fait un flop retentissant !!!
C’est beau la démocratie de gauche stalinienne.