27/02/2017 – 08H05 Nantes (Breizh-info.com) – Breizh-info a longuement évoqué les violences qui se sont déroulées durant la manifestation « contre le Front national » samedi 25 février. Des violences qui se sont poursuivies le dimanche 26 février aux alentours du Zénith où Marine Le Pen tenait un meeting. Un car de supporteurs du Front national a en effet été attaqué, des incendies volontaires ont été allumés sur la route…
Beaucoup de témoins, de commerçants, de citoyens ayant vu les images se sont interrogés : pourquoi n’y a t-il pas eu d’interpellations massives ? Pourquoi la police a-t-elle semblé, comme à l’accoutumée lors des manifestations à Nantes et à Rennes notamment, aussi passive, se contentant uniquement de lancer du gaz lacrymogène ?
« Rien n’est fait pour les empêcher de nuire »
La réponse, c’est un policier présent sur les lieux, samedi et dimanche (et en service) qui nous l’apporte. Ce dernier nous confie que c’est sans doute la dernière fois qu’il témoigne sous anonymat, « pour protéger ma famille et mon emploi mais il va bientôt être temps que mes collègues et moi nous réveillions un peu ».
Ce dernier veut faire bref : « Il n y a pas grand chose à dire. J’ai honte de ma hiérarchie. Honte de ce gouvernement, honte de la Préfecture et de toutes ces personnes planquées derrière des bureaux et leur idéologie malsaine ».
La raison de cette honte ? « Cela fait des mois, des années, que les mêmes manifestations se déroulent à Nantes. Les noyaux durs des zadistes sont identifiés nominativement. Les noyaux durs des groupes d’extrême gauche sont identifiés. Les cités, il est vrai, sont tellement nombreuses, que le noyau dur l’est un peu moins . Mais le fait est que rien n’est fait, en plein état d’urgence, pour les empêcher de nuire.
On pourrait faire des arrestations préventives si la justice le permettait, profitant des nouveaux pouvoirs légaux apportés par l’état d’urgence. On pourrait aussi, pour la plupart des manifestations qui ne sont pas déclarées, arrêter tout le monde dès le début, placer en garde à vue toute la troupe, et faire en sorte que les personnes armées, ou les meneurs, écopent de peines de prison ferme. La loi le prévoit. Il suffit de l’appliquer ».
Le policier tient aussi à relativiser par rapport au potentiel violent des individus constituant le noyau d’ultra-gauche qui se reconstitue lors de chaque manifestation : « Il ne faut pas que les gens se fient aux images : derrière les uniformes noirs et les masques à gaz, il y a parfois des gamins, très jeunes. Des gamins qui, si ça se trouve, baissent la tête au quotidien quand ils vous croisent. Ils profitent de l’effet de groupe, de leur panoplie. Mais à la moindre charge de police, ils détalent. Vaillants, mais pas trop . Les champions d’arts martiaux, les anciens légionnaires, les tireurs sportifs ne sont pas légions au sein de cette mouvance. Là encore, le mythe du Black Bloc n’a été fabriqué que pour faire peur aux gens et faire accepter l’inaction des pouvoirs publics ».
« Aux États-Unis, la police tirerait sur les manifestants violents »
Des propos tenus à chaud, qui traduisent l’état d’exaspération de ceux qui sont confrontés en permanence aux agressions de toutes sortes et qui ont le sentiment de ne pas être soutenus par l’État. L’homme enfonce le clou en évoquant les consignes qui auraient été données, comme à chaque fois, de ne pas procéder à des interpellations massives durant la manifestation :
« Le gaz lacrymogène, c’est uniquement pour disperser. Et en plus, c’est tout le monde qui le prend, y compris les manifestants pacifiques ou les badauds. Cela donne l’impression qu’on est efficace, mais ça ne sert pas à grand chose si ce n’est à énerver tout le monde.
Pourtant, nous sommes parfaitement formés pour les techniques d’encadrement et d’arrestations massives. Sur la manifestation de samedi, le cortège était divisé en deux. Il suffit à un moment donné de le couper, d’entourer les 300 fauteurs de trouble. Et d’arrêter massivement. Nous aurions trouvé des armes, et tous les leaders qui s’étaient réunis dès le vendredi soir sur Nantes d’ailleurs.
On va nous rétorquer la crainte des dérapages et des violences policières. Mais à partir du moment où vous êtes avec une arme, cagoulé, dans un cortège bien spécifique, c’est que vous cherchez quelque chose non ? En France, on s’offusque de quelques arrestations musclées en marge d’une manifestation violente. Aux États-Unis, ce genre d’incident serait tout simplement impensable à répétition, car la police tirerait sur les manifestants violents, et ça ne choquerait personne. C’est une démocratie pourtant non ? C’est pas la Corée du Nord ! ».
Pour conclure, ce dernier justifie ses propos : « Vous croyez que ce que je dis est irréaliste ? Mais demandez vous donc pourquoi les supporteurs sont canalisés dans toutes les villes de France durant l’Euro, alors qu’il y en a des très violents qui sont pour le coup plus coriaces que l’ultra gauche. Le laisser faire des manifestations d’ultra-gauche, c’est la même chose que lorsqu’on vous apprend que mes collègues ne vont plus dans certains quartiers perdus. C’est politique. C’est de la frousse. C’est du renoncement. C’est de la lâcheté. Et cette responsabilité, c’est ma hiérarchie, ce sont les gouvernements successifs, et donc l’État, qui la portent ». Sans commentaire.
Crédit Photo : Breizh-Info.com
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21 réponses à “Nantes. « J’ai honte de ma hiérarchie ». Un policier témoigne des violences de l’extrême gauche”
OU EST « L’ETAT DE DROIT » QUI DEMANDE AUX FORCES DE L’ORDRE DE NE PAS INTERVENIR?? deux capitales bretonnes socialistes qui vivent la dure loi de l’ANARCHIE DE GAUCHE orcherstrée par QUI? Les médias vous disent sans rougir (!) que ce « serait » Marine Le Pen qui ptovoquerait les désordres… alors que le pays est en campagne électorale? … Madame Le Pen n’aurait pas le droit de venir faire campagne en Bretagne??? FACE A CES GROPUSCULES aucune réaction du gouvernement? Donnant tort aux FORCES DE L’ORDRE… qui poussées à bout sans avoir le droit de réagir… HONTE SUR EUX!
les gauchistes élus et ministres bretons défendent les territoires des leurs groupes de militants actifs afin de maintenir une armée en déliquescence pour espérer installer le désordre lorsque MARINE sera élue !! heureusement que nous parlons d’une ultra minorité !!!!
[…] Ce dernier veut faire bref : « Il n y a pas grand chose à dire. J’ai honte de ma hiérarchie. Honte de ce gouvernement, honte de la Préfecture et de toutes ces personnes planquées derrière des bureaux et leur idéologie malsaine »……Lire l’article […]
Bravo pour le courage de cette dénonciation… Ainsi que les précisions.
Je m’interroge lorsqu’il dit que c’est de la frousse. Moi je me demande si ça n’est pas plutôt un laissé faire volontaire en vue d’accroitre la notion de chaos dans l’esprit des gens.
Ca me parait même évident étant donné que les mêmes procédés ont été utilisés aux USA pour faire « barrage » à Trump avant et après les éléctions et créer de la peur et instaurer un climat de guerre civile.
En tout cas entre les punks à chiens « anti-fa » qui foutent le bordel sans jamais être inquiétés et « ‘l’affaire Théo », tout est en place pour mettre le pays à feu et à sang quand les scores du FN vont explosés les compteurs au premier tour.
[…] Extrait de: Source et auteur […]
Ce qui prouve que Marine a eu raison dans son discours hier sur l’Etat, de rappeler que tout fonctionnaire est tenu de n’obéir qu’à des ordres légaux. A contrario, ils s’exposent à des sanctions. de facto, depuis plus de 4 ans nous constatons une emprise grandissante des groupuscules violents d’extrême gauche dans nos rues. Ils disposent d’un sanctuaire, NDDL, avec la complicité du pouvoir. Les préfets et les procureurs qui obéissent à ce pouvoir auront des comptes à rendre. Cela sera juste et bon!
NDDL n’y est pour rien. C’est trop facile. Cela permet d’évacuer la question des marges de la ZAD, tolérées bien que la police pourrait très bien y remettre de l’ordre (certains « lieux » de vie anars sont à 10 km des limites la ZAD sur Fay, Héric, Treillières), des quartiers sensibles où de nombreux casseurs se planquent (Dervaillières, Bellevue, Breil, Chateau de Rezé, Chêne des Anglais pour ne citer que les protagonistes réguliers de la casse à Nantes), de certains camps de manouches où les casseurs recrutent aussi, etc, etc.
Le vrai problème, et ça il va bien falloir le reconnaître pour pouvoir avancer, c’est que les pires zones de non-droit sont à 3/5 km de la mairie centrale de Nantes. Et qu’elles échappent, pour certaines, depuis 10 voire 15 ans à l’application de la loi. Elles sont tenues par les dealers, et ainsi y a une paix apparente, mais qui cache un pourrissement total en profondeur. Le prix de la « tranquillité », c’est la capitulation devant les délinquants.
tiens les p’tites bites sont de sortie
Ben oui !
Mais qu’est-ce que tu fais dehors ?
Quand tous les policiers auront compris que tôt ou tard, ce seront aussi eux qui vont trinquer, ils trinquent d’ailleurs déjà avec leurs conditions de travail… et bien ils arrêteront tous les politiques pour haute trahison (Traité de Lisbonne)!
Ce sont les Préfectures de POLICE qui délivrent des papiers français aux immigrés. TOUS les flics sont des traitres.
« Il ne faut pas que les gens se fient aux images : derrière les
uniformes noirs et les masques à gaz, il y a parfois des gamins, très
jeunes. Des gamins qui, si ça se trouve, baissent la tête au quotidien
quand ils vous croisent. Ils profitent de l’effet de groupe, de leur
panoplie. Mais à la moindre charge de police, ils détalent. Vaillants,
mais pas trop » :
Du type clément merdic…
[…] http://www.breizh-info.com/2017/02/27/63302/nantes-jai-honte-de-hierarchie-policier-temoigne-violenc… […]
Ce n’est pas de la lâcheté, c’est de la complicité je pense. Pourquoi seraient-ils lâche alors qu’ils sont bien à l’abri dans leurs bureaux?
Oui c’est de la complicité. Depuis Sarkozy qui avait lâché les casseurs des banlieues sur une manif de lycéens sous les yeux des CRS goguenards, tout le monde sait bien que les actions des casseurs, des antifas, de la police et de l’armée sont toutes coordonnées par l’Etat Français, c’est à dire par la Racaille.
Ce qui prouve que Marine a eu raison dans son discours hier sur l’Etat, de rappeler que tout fonctionnaire est tenu de n’obéir qu’à des ordres légaux. A contrario, il s’expose à des sanctions. De facto, depuis plus de 4 ans nous constatons une emprise grandissante des groupuscules violents d’extrême gauche dans nos rues. Ils disposent d’un sanctuaire, NDDL, avec la complicité du pouvoir. Les préfets et les procureurs qui obéissent à ce pouvoir auront des comptes à rendre. Cela sera juste et bon!
Vous me faites tous rire.
Ca crie , ça hurle , ça s’indigne mais à la fin , ça finit toujours pas voter Le Drian …
La vérité c’est que les Bretons sont des couilles molles et des caniches.
Ouaf !
en face, il y a quoi ?
Une droite molle et corrompue, d’accord sur l’essentiel avec le PS (le sujet de l’aéroport de NDDL, triomphe de l’affairisme le + complet, est un révélateur. Tous les partis du système, PCF, PS, UDB (élus), UDI, UMP/LR sont pour).
Un FN qui manque de cadres et même de gens du coin (en 2020 peut-être ?)
« Les noyaux durs des zadistes sont identifiés nominativement. Les
noyaux durs des groupes d’extrême gauche sont identifiés. Les cités, il
est vrai, sont tellement nombreuses, que le noyau dur l’est un peu moins
. Mais le fait est que rien n’est fait, en plein état d’urgence, pour
les empêcher de nuire. » La complicité des frères aux ordres. Laisser faire la racaille, les dealers……..mais pas de pitié pour les automobilistes cela fait partie d’une stratégie d’esclavage de la population. La magistrature et la justice vont dans le même sens. La peine de mort est réservée uniquement aux innocents, avortement, victimes des assassins, des déséquilibrés…..La FM règne par son injustice. La haine n’est évidemment pas du côté dénoncé.
Un policier qui se PASSE des ordres de sa hiérarchie n’est pas seulement viré comme un ouvrier. Il est DETRUIT, accusé de tous les maux dans les médias, lâché par sa hiérarchie, ses collègues (suite aux pressions), et s’il n’a pas un entourage solide (ce que peu ont), il sombre.
Des policiers courageux il y en a eu par le passé (y compris sur ce genre de sujets). La plupart ont mal, voire très mal fini quand ils ont osé donner leur nom, donc mettre sur le tapis non seulement leur personne, mais leur famille et leur avenir. Ceux auxquels ils s’attaquent n’ont rien de sacré et ne reculent devant rien pour sauver leurs petits privilèges et leurs places bien chaudes…
Sachez de quoi vous parlez avant d’invectiver…