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Chroniques judiciaires. Quand l’extrême gauche se prend les pieds dans le tapis

27/02/2017 – 06h00 Rennes (Breizh-Info.com) – Des militants d’ultra gauche à Rennes ont décidé de faire des chroniques judiciaires.  La tendance a été reprise aussi à Tours, où c’est le tribunal correctionnel de Paris qui a attiré les gauchistes locaux.

Objectif affiché : montrer que la justice est « de classe », c’est à dire au service des puissants. Cependant, l’ultra-gauche arrive à un résultat double : confirmer que la plupart des délits sont commis par des immigrés – c’est à dire confirmer ce que disent leurs ennemis idéologiques depuis un quart de siècle – et en même temps excuser cet état de fait par un prétendu racisme judiciaire.

Habituellement, les chroniques de la presse ne mentionnent pas, par souci du politiquement correct, les origines des prévenus. Seuls les médias alternatifs le font, par honnêteté et devoir d’information.

Là, la chronique judiciaire du site d’ultra-gauche rennais Expansive prend le contre-pied des habitudes des gauchistes de presse. Le but est en effet de faire ressortir la blancheur des juges, des Français de souche dont le nom, visible sur les rôles d’audience, est consciencieusement donné, et le statut de victimes des prévenus, parce que d’origine étrangère.

Un tableau en noir et blanc de la justice

Ainsi, pour la seconde affaire – ce sont quatre affaires où les prévenus ne sont pas défendus par des avocats ou absents, donc relégués habituellement en fin d’audience correctionnelle, ce qui conduit à un examen plus que rapide de leur cas – il est clairement indiqué que « le prévenu est absent, il porte un nom arabe ». Et le troisième a perçu illégalement une aide pour près de 3700 euros, en fraudant la Sécu.

La tendance des chroniques judiciaires d’extrême-gauche a été reprise à Tours par le site local La Rotative, avec cette fois nettement plus de développements. Le chroniqueur s’est lui rendu à Paris, au tribunal de la Cité, à la 23e chambre, pour son importance au cœur du système correctionnel parisien  : « 15 000 personnes passent à la 23ème chaque année, temple de la Justice en « temps réel » et rationalisée. Cette chambre est la face émergée de la Section P12, située dans le bâtiment même du Tribunal. Il s’agit d’un pool de procureurs qui gère les flags dans la capitale et qui applique depuis une vingtaine d’années le concept de « gestion des flux judiciaires » avec des substituts du procureur qui suivent en direct, sur des plateformes téléphoniques et avec un micro-oreillette, les appels des officiers de police judiciaire de toute la ville. En moyenne, chaque substitut reçoit 85 appels par jour et peut consacrer à chaque affaire un maximum de 5 minutes », précise le chroniqueur, qui ajoute que «  tout délit, même minime, doit être enregistré par la police, signalé au parquet, traité le plus rapidement possible et donner lieu à une réponse pénale ».

Il insiste sur la blancheur des juges et du procureur, particulièrement décrite : « Teinture blonde dans le plus pur style de Neuilly-sur-Seine, ongles rouges-vif parfaitement manucurés, le regard aigu et acerbe encadré par des lunettes noires à la mode. A la pause, elle sort se dégourdir les jambes, sous sa robe, elle porte des Adidas Stan Smith vertes, l’archétype Figaro-Madame/quadra-cool ». Sans oublier la « douzaine de gendarmes présents dans la salle, en uniforme, jeunes et impressionnants par leur carrure… avec une tête de dernier de la classe de collège catho de la Beauce (sic) ».

Et face à eux, il assiste entre 19h et 23 h au procès de six personnes : « les six sont des hommes, tous de moins de 30 ans, célibataires, sans enfants, sans travail, avec un logement précaire ou sans logement, tous sont issus de l’immigration ». Un échantillon « représentatif », selon les « statistiques générales de la 23e » chambre. Il ne peut assister à la lecture des sentences, qui se fait quasiment à huis clos, entre prévenus et tribunal, « pour éviter les problèmes », ce qui semble contraire à la règle selon laquelle le procès est public (sauf huis-clos ou justice des mineurs).

Les prévenus : tous d’origine étrangère, souvent clandestins, récidivistes 

La première affaire voit passer un « un Palestinien qui vient d’arriver en France depuis un mois, en étant passé par la Turquie, la Grèce et la route des Balkans ». Il a volé un sac à une cliente dans le métro et s’est fait attraper. Pour le procureur, « il se dit Palestinien comme stratégie pour apitoyer et demander l’asile et qu’il est très possible qu’il utilise un alias pour que la Cour ne connaisse pas son casier judiciaire », ce qui est très possible puisque nombre d’étrangers en situation irrégulière utilisent de pareils stratagèmes sur tout le territoire.

La seconde affaire concerne un « un jeune homme né en République Démocratique du Congo de parents qui ont fuit le Rwanda pendant le génocide en 1994. Ils ont émigré au Canada puis en France. Il ne travaille pas, vit chez ses parents, fume 15 joints par jour et il accumule les peines pour détention de cannabis. Entre 18 et 24 ans, il a déjà fait 30 mois de prison », et cette fois il avait huit grammes de cannabis sur lui. La troisième, « un Marocain en situation irrégulière, 28 ans, il a 24 condamnations à son casier, toutes pour vol et/ou recel », qui a volé un téléphone dans un Quick et l’a revendu à Barbès. La quatrième est un prévenu plus atypique : « un homme noir, adopté par une couple de français. Il habite le XVIème arrondissement, parle un français des plus précieux et affiche un look extravagant tout en se présentant comme artiste ne vivant pas de son art. Il a été condamné a plusieurs reprises pour outrage, rébellion, apologie d’actes terroristes, violences ».

La cinquième et dernière affaire concerne « deux Pakistanais, voleurs à la tire dans le métro, multirécidivistes », qui ne veulent parler ni au tribunal ni à leur avocat.

Le chroniqueur a prévenu : « Presque tous [les prévenus] sont sans papiers avec vocation à quitter le territoire, multi-récidivistes, ayant déjà été jugés en ce lieu, avec des problèmes psys et/ou de drogue et/ou d’alcool »

Dans une seconde chronique, il récidive. Et enfonce le clou, au cas où ce n’était pas clair : « Les gus ne sont pas des types lambda. On les reconnait à leur odeur, mais aussi à d’autres choses. On les reconnait parce que dans la salle avec les juges blancs, avec la procureure blanche (comme neige), avec les gendarmes blancs, avec le public blanc (comme un linge), il n’y a qu’eux qui … On les reconnait parce qu’il y a les formules qui accompagnent leur nom : Mr Tarek Al Machtoub, sans papier, sans adresse de domiciliation. Mr Mamadou Dialo, sans papier, sans adresse de domiciliation »

Ce faisant, il apporte la preuve – que chacun peut vérifier en allant à une audience de correctionnelle ou de comparution immédiate – qu’une part écrasante de la délinquance est commise par des allogènes, et en le faisant sur un site d’extrême-gauche, il discrédite complètement le discours de cette mouvance.

Pendant des années,celle-ci a nié l’évidence, en affirmant qu’attribuer la majeure partie de la délinquance aux allogènes, c’était du racisme. La voilà prise à son propre jeu.

Louis Moulin

Photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2016 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine

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