Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Vannes. Un ancien chef de service de la police municipale témoigne

23/02/2017 – 07H15 Vannes (Breizh-info.com) – Bernard Plutot était, jusqu’en 2014, chef de service au sein de la police municipale de Vannes. Agé de 59 ans, il a un enfant et deux petits enfants. Domicilié à Vannes depuis avril 2001, il fût militaire de carrière de 1975 à 1978 puis recruté sur concours en 1979 en tant que policier municipal à la Ville de Le Vésinet dans le 78.

Il travailla par la suite dans les Yvelines jusqu’à sa mutation à Vannes le 2 août 1987.  D’abord brigadier, il devint ensuite chef de service, jusqu’à sa retraite le 1er juillet 2014. Aujourd’hui,il est membre du conseil citoyen de Ménimur dans le groupe de travail « Incivilité et Sécurité… »

Nous l’avons interrogé, à la fois sur son parcours, mais également sur son expérience de la ville de Vannes… Sur la gestion municipale et sur l’évolution de la cité – qui est devenue petit à petit une plaque tournante du trafic de drogue en Bretagne -, mais également un lieu où des islamistes ont pu prêcher sans être inquiétés pendant des années.

Breizh-info.com : Pourquoi avoir choisi, en 1987, de vous installer à Vannes ?

Bernard Plutot : En région parisienne dès mon recrutement,  j’ai effectué toutes les formations concernant « le policier municipal » et les pouvoirs de police ayant trait à ses missions y compris les  pouvoirs de police du maire dans sa commune. A l’époque il y avait beaucoup plus de policiers municipaux en région parisienne qu’en province.

Hormis les grandes villes comme; Marseille, Lyon, Montpellier, Nice, Levallois-Perret, Rueil-Malmaison, Saint-Germain-en-Laye, il y avait surtout des polices municipales dans les grande et petite couronnes autour de Paris.

Après mon expérience professionnelle en région parisienne j’ai postulé dans la région morbihannaise en 1987 par voie de mutation afin d’y créer une police municipale « digne de ce nom ». Était notamment prévue la création d’un poste de police avec une uniformité, une formation continue et adéquate au sein du personnel, gestion, création de véhicule, création de patrouille et îlotage sur la commune …

Breizh-info.com : Comment est-ce que cela s’est passé pour vous, à l’époque ?

Bernard Plutot : A mon arrivée à Vannes, il n’y avait pour ainsi dire aucune structure concernant la police municipale et ses missions. J’avais donc mis en œuvre avec les responsables de l’époque  – le maire et le directeur des services, mon responsable hiérarchique – un délai de 6 mois environ pour découvrir la ville, la mentalité des gens, leur comportement, les écoles, la circulation en ville et ses extérieurs, la délinquance, les rapports avec la gendarmerie locale et le commissariat central et toutes les autres administrations concernant la police et la sécurité.

Dans ce service à l’époque, les agents n’avaient pas d’uniforme et insigne. Ils ne faisaient que du stationnement sur la voirie en contrôlant les parcmètres et les entrées et sorties des écoles avec un effectif de 6 agents. Ils n’étaient pas armés et n’avaient pas de locaux jusqu’à mon arrivée.

Après 6 mois de réflexion et une étude de la commune et de son environnement, j’ai donc présenté un dossier à Messieurs Pierre Pavec (ancien maire de Vannes) et Le Spegagne.

Il s’agissait de leur parler de ma vision de cette commune et de leur apporter mon savoir faire sur la police de proximité avec toutes les conséquences que cela pouvait coûter en matière de budget à la Ville.  J’avais proposé de découper la commune en plusieurs îlots,  de renforcer les effectifs, les moyens utilitaires, de créer des postes de police dans les secteurs sensibles, comme Kercado et Ménimur, avec des îlotiers sur ces quartiers …

Au bout d’une demi-heure d’entretien,  ils m’ont fait comprendre que j’avais de bonnes idées mais que la Ville n’était pas là pour investir à la place de l’État sur la sécurité des biens et des personnes et qu’il y avait la police nationale pour ça. A l’époque, le principal objectif pour la mairie était le centre ville et son intra-muros, la mise en place du parc automobile payant et surtout son taux de rendement …

Breizh-info.com : 30 ans après, comment cela a-t-il évolué ?

Bernard Plutot : De 1987 à 2002, en tant que responsable de la police municipale, j’ai toujours insisté pour que mes propositions soient entendues. Mon but était de faire valoir à la municipalité qu’il fallait recruter du personnel, mais aussi des moyens matériels pour faire évoluer ce service, et qu’il n’y a pas que le centre ville et que le stationnement payant qui comptait à Vannes.

Je leur ai fait savoir que la petite et moyenne délinquances augmentaient et qu’elles arrivaient à grand pas et que tous les quartiers pourraient profiter des patrouilles de la police municipale. Mon caractère et ma forte personnalité ont alors commencé à déranger ma hiérarchie, y compris le maire et les élus.

Ceux-ci ont décidé, en 2002, de recruter « un chef de police municipale », pour me faire barrage et cela alors même que la Ville de Vannes m’avait déjà financé cette formation durant une année en 1998.

Une formation que j’ai pourtant réussie avec toutes les qualités requises pour une gestion d’un poste de police municipale.

Breizh-info.com : Quel était à l’époque le rôle de la police municipale ? Comment a-t-il évolué ? On voit notamment que M. Robo parle maintenant, après l’avoir refusé, d’armer la PM ?

Bernard Plutot : Il faut savoir que  nous avons été armés en 1997 d’un revolver gomme-cogne calibre 12 (balle à caoutchouc) à ma demande. Nous avons ensuite été désarmés de ce type d’arme de 7ème catégorie (NDLR : ancienne réglementation sur les armes) conformément à la Loi Chevènement de 1999 qui stipulait que tous les maires de France pouvaient désormais faire une demande afin d’armer leur police municipale d’une arme de poing (calibre 7,65 ou spécial 38).

A Vannes, on nous a retiré nos armes de 7ème catégorie sans qu’aucune demande ne soit faite à la préfecture de Vannes pour nous équiper conformément à cette nouvelle loi [se sont succédé à la mairie Messieurs Pavec, Goulard, puis Robo, qui a finalement annoncé début 2017 vouloir armer la police municipale, dans un énième volte-face. NDLR]

Dans la presse, j’ai alors évoqué mon mécontentement concernant la suppression de notre arme qui nous enlevait une possibilité de nous protéger et de protéger nos concitoyens. Cela m’a valu un avertissement sur mon dossier.

En 2002, un nouveau chef de la police municipale a été recruté. Dès son arrivée à la tête du service, il y a eu un peu de recrutement au sein du service: création d’une brigade VTT, achat d’un véhicule sérigraphié pour effectuer des patrouilles sur le territoire de la commune;création aussi de vacataires aux sorties et entrées des écoles.

Me concernant, je suis passé adjoint et j’ai continué à faire mon boulot en brigade avec mes collègues. En 2009, lorsque François Goulard était maire de la commune, ils se sont rendus compte que le chef de la PM en place ne faisait rien tout en bénéficiant d’un siège confortable – une sorte de mise au placard avec un siège doré. Ils ont donc décidé de recruter un « chef de service municipal » rémunéré 2680 euros net par mois, tandis que le « chef de police municipale au placard » touchait 2480 euros net par mois et que j’étais devenu le troisième homme avec 2180 euros nets par mois.

Beaucoup d’argent public dépensé donc… pour ne pas changer la donne.

Notre nouveau chef de service a mis en place certaines choses en matière de sécurité et de la vie au quotidien sur la ville de Vannes. Mais hélas, nos élus, persuadés que la sécurité reste toujours de la responsabilité de l’État, n’avaient que faire des propositions de notre nouveau chef qui se battait contre des murs…

Malgré la mise en place de la vidéosurveillance (par M. Goulard) , notre chef de service a fait savoir à la municipalité au bout de 8 mois de présence qu’il voulait s’en aller. Ce dernier n’avait en effet aucune responsabilité dans son service et dépendait d’une lourde hiérarchie (le pôle proximité de la commune) ; une véritable bureaucratie était alors en place.

Dans la plupart des communes où il y a un certain nombre de policiers municipaux, il y a aussi un directeur de police municipale. A Vannes il y a un cadre administratif, directeur adjoint au D.G.S, qui a pour responsabilité tout le pôle Sécurité et de la vie au quotidien. Ce directeur gère plusieurs services et cadres, notamment la police municipale . Celui-ci gère également toute les réunions avec le DGS, le maire, les autres administrations, le tribunal, la préfecture, la police nationale, etc. etc.

Le bémol est que ce cadre non assermenté, n’a aucune compétence judiciaire et n’a aucun pouvoir de police en matière contraventionnelle. L’intéressé est toujours en poste à la mairie de Vannes ; il occupe ce poste depuis la nouvelle structuration faite par le nouveau DGS (directeur général des services), avec la nouvelle équipe de David Robo.

Ce monsieur était, lorsque je suis arrivé à Vannes en 1987 , déjà en poste en qualité de conseiller juridique. Ensuite il a gravi les échelons, il est passé attaché, ensuite directeur, et ensuite mon patron au sein de la police municipale en 1997. Les choses ont commencé à se gâter car ce monsieur voulait une double casquette sans en avoir ni le droit, ni les pouvoirs.

Comme l’entente n’était pas parfaite entre lui et moi, ils ont décidé de recruter un chef de police en 2002 pour m’évincer malgré mes compétences et ma formation acquise en 1998.

Breizh-info.com : Pourquoi n’avez vous  été nommé chef de service que lors de votre dernière année dans la Police municipale ?

Bernard Plutot : Tout d’abord parce que le chef de service, recruté en 2009 quittait la ville pour une mutation en tant que directeur dans une grande ville de 120 policiers municipaux.

Ensuite parce que celui qui m’avait remplacé en 2002 en qualité de Chef de police et qui a été mis dans un placard doré ne pouvait pas succéder à ce poste.  J’ai donc été leur roue de secours à une condition tout de même : que je fasses une lettre à la DRH (directrice des ressources humaines) garantissant mon départ un an après ma nomination.

J’avais aussi les qualités requises pour prendre les effectifs connaissant bien mes équipiers, connaissant bien le service, connaissant bien le terrain et la population vannetaise.

Mais je me suis rendu compte que je me suis battu 28 ans contre des moulins à vents qui sont restés muets, qui n’ont jamais voulu comprendre qu’il y avait des intérêts généraux pour tous les gens de la Ville de Vannes, pas que pour le centre ville et sa bourgeoisie. Il serait temps également de penser aux petites gens dans les quartiers difficiles qui ont le droit aussi à une protection et au respect de leur vie au quotidien.

Breizh-info.com : Plusieurs quartiers de Vannes servent de plaque tournante au trafic de drogue. Ces phénomènes n’ont pas été anticipés par les pouvoirs publics ?

Bernard Plutot : A partir des années 1995, la délinquance s’est développée crescendo, y compris en centre ville. Nous constations la présence de nombreux marginaux SDF, mais aussi de nombreux actes de délinquance sur Ménimur et Kercado : dégradations volontaires, actes de vandalismes, vols simples, vols à la tire, vols à la roulotte, menaces auprès de riverains, stupéfiants ..

Dans les années 2000 la délinquance a commencé à augmenter sur ces quartiers…

Dans un premier temps c’était sur Ménimur, ensuite Kercado, en petite et moyenne délinquance. A cette époque nous ne parlions pas beaucoup de stupéfiants, il y en avait mais pas autant qu’aujourd’hui. Il y avait aussi plus de fonctionnaires de police sur ces quartiers puisqu’il y avait 2 postes de police soit environ 5 à 7 fonctionnaires. Au fil du temps et des départs à la retraite au commissariat central de Vannes les fonctionnaires ont commencé à ne plus être remplacés par rapport au budget de l’État et des diminutions des effectifs dans tous les commissariats.

La police municipale dans ces quartiers n’avait que pour mission d’intervenir pour les entrées et sorties d’écoles, certaines missions de circulation au moment des fêtes de quartiers, (animations culturelles,  carnaval,…). Quelques interventions sur réquisitions de riverains pour des VL épaves, ou suite à des courriers adressés au maire. Mais surtout pas de missions de police pour ne pas faire de vague et encore moins de faire du zèle. Il y avait la police nationale pour ça.

Puis en 2002 s’est déroulée un drame avec le meurtre de M. Rykebusch, fonctionnaire de police tué au commissariat par un forcené à la Kalachnikov.

Au fil du temps et fin des années 2007 de moins en moins de policiers nationaux, fermeture temporaire des bureaux de police de quartier, soit ouvert le matin à Ménimur, soit ouvert l’après midi sur Kercado et ce uniquement pour les plaintes. Je rajoute aussi qu’à Kercado il y avait l’Ecole nationale de Police et que celle-ci ne faisait aucune intervention de sécurité publique sur ce site. A la fermeture de celle-ci, certains fonctionnaires ont été rattachés à Vannes ou à Lorient.

Aujourd’hui le maire, David Robo,  a enfin décidé d’armer sa police municipale. Quel temps perdu, quel retard aussi ! Quel gâchis dans ces quartiers de Kercado et de Ménimur. Pourquoi prendre la décision maintenant uniquement ? Trop tard mon cher David….trop tard, il va falloir beaucoup d’énergie et de travail pour rendre ces quartiers sécurisés à la population. Bon courage à nos vendeurs de vent…

Breizh-info.com : Aujourd’hui, en tant qu’ancien policier municipal, quel regard portez vous sur la ville de Vannes et plus globalement, sur la situation en France ?

Bernard Plutot : Je pense que l’État ne peut plus assurer toutes les missions de la sécurité publique au quotidien ; d’ailleurs on le voit bien dans toutes les grandes villes et dans les villes moyennes.

La police nationale n’a plus les effectifs nécessaires pour assurer toutes les missions en matière de sécurité publique. C’est ce qui explique que les maires de France ont commencé à renforcer leur police municipale en effectifs, en moyens, poste de police, armement, véhicules sérigraphiés, extension de missions diurnes et nocturnes, création de cadre d’emploi, directeur de police municipale avec toutes les compétences sur les pouvoirs de police du maire et des agents de police municipaux..

Je pense encore qu’à Vannes et malgré les efforts de ces 5 dernières années, cette ville a trop tardé pour donner les moyens à ce service qui est toujours sur le terrain et qui connaît bien sa population. Même si François Goulard à mis en place la vidéo surveillance avant son départ au Département, une vidéo ne remplacera jamais l’humain, la vidéo ne fera pas stopper le flagrant délit, la dégradation, le vol à la tire, le vol à la roulotte, le vol à l’arraché, l’agression sur une personne, le crime même.

Je ne dit pas que ce n’est pas utile, par endroit il y a eu des baisses de délinquances ou de stupéfiants, mais les problèmes se sont déplacés ailleurs.

Aujourd’hui David Robo a décidé d’armer mes collègues. Dès 1994 en tant que responsable, j’avais demandé l’armement pour la police municipale et on m’avait répondu que pour les missions que nous faisions, nous n’avions pas besoin de nous défendre et qu’il y avait les collègues du commissariat pour nous protéger.

Comme je l’ai rappelé ci-dessus, heureusement que les trois jeunes qui fuyaient le forcené en avril 2002 ne sont pas venus se réfugier dans notre poste de police, suivis par ce dernier. Il y aurait eu un carnage, et aucun moyen pour nous ne nous défendre. Nos élus ont dû manifestement oublier ce drame. Moi non.

Au cours de ma carrière j’ai été blessé à deux reprises, une fois en région parisienne ce qui m’a valu la médaille d’honneur de la Police nationale dix ans après. Celle-ci m’a été remise au cours des vœux du maire au personnel en 1998 à Vannes. L’autre fois à Vannes, j’ai été renversé volontairement par un automobiliste dans la rue Thiers, heureusement sans gravité (10 jours d’ITT).

J’ai fait au mieux pour toujours défendre les intérêts de la Ville de Vannes et son image de marque ainsi que ceux de mes collègues en les protégeant hiérarchiquement.

Pour conclure je dirai qu’il faudrait aussi former les élus qui ont des responsabilités importantes comme l’adjoint au maire en charge de la Sécurité.

Si cette personne dans la vie active est mère de famille, ou alors commerciale, et que dans une mairie elle assume une tâche de cette importance, (l’adjoint au maire a la qualité d’officier de Police Judiciaire, conformément au Code de procédure Pénale) alors il faut aussi qu’elle soit formée et professionnelle pour pouvoir assumer ce poste et répondre aux attentes des citoyens.

Propos recueillis par Yann Vallerie

Crédit Photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2017 Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine

Cet article vous a plu, intrigué, ou révolté ?

PARTAGEZ L'ARTICLE POUR SOUTENIR BREIZH INFO

30 réponses à “Vannes. Un ancien chef de service de la police municipale témoigne”

  1. Gaëtan Kervedaou dit :

    Bravo pour ce témoignage, il résume la situation de beaucoup de postes en France.cdt

  2. Sea Shepherd dit :

    Voilà ,comment on laisse pourrir nos quartiers ! Quel constat!
    Ce qui compte ,pour ces messieurs ,ce n’est pas la sécurité du citoyen ,comme ils disent ,c’est la paix sociale ,mais pour qui et pour quoi ,jusqu’au jour ou ils se retrouveront eux mêmes menacés ,mais il sera trop tard ,comme toujours .
    Que les citoyens ,ne se plaignent pas , après tout ,ce sont eux qui votent et leurs donnent un chèque en blanc !

  3. Arnaud Le Gal dit :

    Ce que ce monsieur voulait faire ne relève pas de la police municipale. Ils n ont pas du tout les pouvoirs que peuvent avoir la police nationale. Les utiliser pour compenser les problèmes d’effectifs dans la police nationale ça serait les mettre en danger. Les armer pourquoi pas car ils font de plus en plus de missions de sécurisation mais pas pour aller jouer aux cowboys . Ce monsieur est un ancien militaire et ça se voit .

    • Jipy83 dit :

      Vous ne connaissez pas ou mal l étendue des pouvoirs des policiers municipaux et gardes champêtres.
      Les médias ont fait tellement de mal à cette corporation et le manque de formation ou d information pour ceux qui sont censés nous employer et nous diriger est cruel car cela met la vie des policiers en danger.
      Ce que vous ignorez c est qu’ au départ il n’ y avais de police nationale. C était des PM qui ont été etatisees en 1941 sous Vichy.
      La PM a les pouvoirs d’intervention que la PN. La différence se joue sur une subtilité de la qualification judiciaire. Ex relevé d identité PM au lieu de contrôle PN qui au final revient au même car les gens mis en cause ont commis des infractions.
      La police municipale à la même formation à peu de choses près et est formée dans la même école de police ici à Nîmes…
      Et je peux vous dire où j habite on voit la PM partout heureusement qu elle est la . Car ils interviennent plus rapidement et sont plus présent que la PN. Les faits sont là.
      Le niveau d études de ces PM est diversifié mais je ne m attendais à ce qu il soit aussi élevé. Bac licence master 1 et 2.
      Voilà simplement pour dire que l augmentation et la visibilité des PM est de plus en plus grandissante et ils font un travail difficile pour ne pas leur chier dessus.
      Même sur point école un PM non armé ferait comment pour arrêter un homme armé couteau ou pistolet.
      Ah oui votre réponse attendre que la PN vienne lui porter secours. Bonjour le carnage. Vérifiez vos sources avant de dire n importe quoi.

    • Ludo22 dit :

      Comment assurer la sécurité dans les villes où l’ état s’ est totalement désengagé ? Dans les villes de 15000 habitants où la police nationale a tout simplement fermé ses portes, suivant de peu les tribunaux ? Quand il reste 12 gendarmes, qui ont d’ autres missions (routières, événements départementaux, campagnes), pour représenter la loi ?
      Les citoyens sont condamnés à la double peine: payer l’ état garant de leur sécurité, mais qui y a renoncé et payer la ville pour remplir une mission de sécurité qui n’ est pas de son ressort.
      Et plus les édiles renâclent à prendre ce problème à bras le corps, comme cela s’ est produit à Vannes, plus la facture s’ alourdit car il faut redresser des situations qui n’ auraient pas dû exister si des décisions courageuses avaient été prises à temps.

      • Gwendal Pennanech dit :

         » Comment assurer la sécurité dans les villes où l’ état s’ est totalement désengagé » -,une seule solution : république bretonne et le plus vite sera le mieux !

      • Ludo22 dit :

        Et pour la financer levée d’ un impôt breton plus haut que l’ impôt français !
        Gwendal président ! Euh ! non, pas encore une raie-publique, plutôt une royauté, Gwendal roi de Bretagne, ça jette , non ?

      • Gwendal Pennanech dit :

        Au contraire moins d’impôts puisqu’on n’aurait plus à entretenir les folies de l’Etat français – y compris la facture salée des banlieues mais pas seulement . Rien de nouveau sous le soleil la France de Louis XIV était déjà une pompe à fric.

        Sinon vous me flattez mais je n’ai pas d’ambitions personnelles merci .

      • Ludo22 dit :

        Vous êtes trop modeste. N’ importe quel quidam, non issu du monde politique vérolé, ayant simplement la tête sur les épaules et du bon sens pourrait faire mieux que l’ équipe de bras cassés profiteurs actuellement aux commandes.

      • Gwendal Pennanech dit :

        Evel just ! Ce qui fait que les Grisons sont mieux gérés que la France. Le problème c’est que la France ne sera jamais administrée par autre chose que sa caste formatée et dont les objectifs sont le maintien de l’état et non le bien public . Déjà magistralement décrit par O. Mordrel ou encore Y. Fouere. Classiques à lire et relire pour éviter de se faire des illusions.

    • Gwendal Pennanech dit :

      Vous soulevez un point intéressant. Imaginons que certains maires Bretons revoient leurs priorités et se coalisent pour investir dans une vraie police bretonne , engagent des instructeurs venant de pays où les méthodes sont de meilleur niveau que les méthodes françaises. Et utilisent au maximum les marges légales pour maintenir l’ordre tout en s’appuyant sur la population – une vraie police au service des Bretons et non de l’Etat français . Nous pourrions avoir une police bretonne plus efficace que la « police nationale ». On peut en rêver …

    • Bernard Plutot dit :

      Cher monsieur il faut vous mettre à la page. Aujourd’hui, sachez qu’un policier municipal à les mêmes pouvoirs qu’un gardien de la paix, uniquement sur sa commune où il exerce… Il a même la qualité d’agent de police judiciaire conformément au Code de Procédure Pénal. Je vous rappel aussi que les cowboys étaient tous armés. Oui j’ai été militaire et alors, je pense que vous n’avez pas fait l’armée et que vous ne savez pas ce que s’est la vie militaire, encore moins d’utiliser des armes de guerre pour défendre votre vie ou celle des autres. Retourner au cinéma voir vos films de western ça vous va bien.

  4. Nomizoé dit :

    Pour résumer :

    Les élus bretons de droite refusent d’accepter la réalité du Grand Remplacement. Ils vont jusqu’à refuser de prendre des mesures de protection car ils estiment que c’est le travail du gouvernement. Et ils refusent d’admettre que le problème vient justement du gouvernement.

    Je ne sais pas comment le leur expliquer, mais ce n’est même pas un problème d’incompétence, c’est un problème d’hostilité raciale envers les Blancs. Le gouvernement sait ce qu’il fait en nous envoyant des immigrés. Il s’agit de nous infliger le même traitement qui a déjà été infligé à Paris, Lyon, Lille, Marseille, etc.


    Dans les années qui viennent, en Bretagne comme ailleurs, la situation sera de plus en plus infernale pour les Blancs, et nos crétins d’élus continueront à tout nier en bloc, en se disant :

    – Ce n’est pas possible que les immigrés qu’on nous envoie soient si dangereux et si différents de nous.

    – Ce n’est pas possible qu’à Paris, le gouvernement soit tombé aux mains des anti-Blancs.

    – Ce n’est pas possible que la Bretagne connaisse le même sort que les autres, car on sait bien que la Bretagne est éternelle…


    Il faut dire que pour leur carrière, ils ont intérêt à jouer les autruches, à tout nier en bloc, et même, à dénoncer le racisme des contestataires.

    Mais nous, on a intérêt à nous débarrasser d’eux au plus vite, et à élire des représentants un peu plus courageux.

    • Ysaure 95 dit :

      Et moins corrompus car aucun d’eux ne tire réellement les ficelles, tous assujettis à la finance mondialiste pour maintenir leurs privilèges.
      Les Bretons n’ont pas encore mesuré la teneur du danger, car leur environnement est encore à peu près préservé, comptons une petite quinzaine d’année pour que le changement et la laideur du multiculturalisme fasse son oeuvre et défigure leur jolies petites villes et patrimoine historique .
      Continuez avec votre ouverture d’esprit et vos valeurs de partage , vous ne serez bientôt même plus en nombre suffisant pour en témoigner .
      Breton et adepte de ma région ou j’ai vécu 40 ans, puis parachuté pour raisons professionnelles en région parisienne, l’environnement que je cotoie chaque jour est aussi laid que sa population de déracinés errant dans les villes et les centre commerciaux comme des zombies , abruptis par l’inculture de masse, vivotant de trafics et d’alloc qu’ils réinjectent direct dans la grande distribution. Merveilleux système tellement bien rodé !
      Le principe du grand remplacement est facile à comprendre , ni complot , ni fantasme , c’est désormais la simple constatation de ce qui survient . Cest un nom donné à un phénomène, de loin le plus important de tous ceux qui affectent la France et l’Europe depuis la fin du 19 ème siècle: Le changement de peuple et de civilisation .
      L’antiracisme dogmatique est un fléau, réveillez-vous!

  5. Constantinople dit :

    Personnellement je ne comprends pas pourquoi les bretons continuent à voter pour ces traîtres de gôche, sans sourciller :
    – l’infâme Ledrian réélu à la tête de la région sans même faire campagne,
    – les villes de Brest, Rennes, Quimper, … sous occupation socialope depuis des lustres,
    – les derniers sondages donnent Macron, Fillon, Hamon, devant MLP.
    Les bretons se plaignent de l’insécurité mais continuent de promouvoir le multi-conflictualisme, et autres gauchoncetés du genre, pour eux le pire danger c’est le FN.
    Comment compatir avec un peuple qui a décidé de se suicider et qui refuse tout début de prise de conscience ?

    • Fana de babyfoot dit :

      Le FN veut supprimer la Bretagne et détruire ce qui reste de la culture bretonne pour la remplacer par le brouet cosmopolite français. Nous Bretons refusons de couler avec le bateau France. MLP c’est Hollande en pire.

      • Ludo22 dit :

        Je serais curieux de connaitre vos sources.
        Quelles mesures de gouvernement publiées par le FN annoncent la « suppression de la Bretagne », la « destruction de la culture bretonne » ?

        Et nous, Bretons, coulerons avec le bateau France si la chienlit reste au pouvoir et vend Bretagne ET France au mondialisme, à la finance internationale et à l’ islam conquérant.

        Ne faites pas comme un certain rat de bibliothèque pédant et maniant l’ insulte, brandissant un « traité international » du xvème siècle pour vous faire gober l’ idée d’ une Bretagne libérée.
        Ôtez vos œillères toutes en rose, vivez dans la dure réalité du XXIème siècle, identifiez vos ennemis mortels, cela sera plus profitable à votre descendance…

      • Gwendal Pennanech dit :

        La réalité du XXIe siècle c’est le Brexit. Finalement sortir d’un ensemble qui ne fonctionne pas a du bon ! Avec cette nouvelle donne la situation géostratégique de la Bretgne devient bien plus ouverte . Pas besoin de rester amarrés à la France qui de toute façon ne nous a jamais rien apporté de bon . Son « génie  » – fait de centralisme étatiste et de rationalisme débilitant est en tout point contraire à notre tempérament.

      • Gwendal Pennanech dit :

        Le mondialisme c’est l’universalisme français à grande echelle …

  6. Ludo22 dit :

    Malheureusement très juste, c’ est toute la crapulerie de ce que l’ on ose encore appeler démocrassie en France.
    2012: Plus personne ne voulait de Sarko, une majorité aveuglée de ressentiment a voté HOLLANDOUILLE ! Pire que celui qui a été chassé.
    Les soixantehuitards n’ avaient pas tout faux quand ils glapissaient « élections pièges à cons »

    • Ysaure 95 dit :

      Candidatsenonpiègeàcons !
      Bretons réveillez-vous avant que vos jolis marchés et ruelles chargées d’histoire ne se transforment en Bamako market .

  7. Gwendal Pennanech dit :

    Sauf que personne n’oblige les Bretons à voter! « La police nationale n’a plus les effectifs nécessaires pour assurer toutes les missions en matière de sécurité publique.  » il faut que les Bretons se préparent à se passer de la France qui de toute manière ne leur à rien apporté de bon.

    • Ludo22 dit :

      Pour cela une seule solution: lever un impôt breton plus haut que l’ impôt français !
      De cette manière le gouvernement breton aura les moyens de ses prétentions.
      Vous allez faire des émules :D

  8. Ludo22 dit :

    Même pas une ‘tite naturalisation pour les con joints des Bretonnes métissées ?
    Vous êtes dur(e) Choupi ;)

  9. Nomizoé dit :

    @ Gwendal Pennanech – (pas vraiment lié au sujet de la police municipale, mais je réponds en bloc à vos différents commentaires) :

    Vous dites que notre argent flambe dans les banlieues françaises, mais il flambe de plus en plus dans les banlieues bretonnes aussi. La plupart des pays occidentaux ont le même problème. Vous citez Louis XIV et le rationalisme français, mais vous feriez mieux de citer la LICRA et son charlatanisme. La France est complètement licratisée, comme dit Anne Kling.

    « Ce qui entrave la mobilisation générale sera la condition de notre succès »

    Ce sont exactement les mêmes forces qui empêchent les Bretons, les Français et les Américains de reprendre leur indépendance. Rien à voir avec le caractère breton. Les Parisiens ont beau être des grandes gueules, ça ne les a pas sauvés. Ils sont soumis à la même dictature remplaciste que nous.

    Si les idéaux séparatistes ne sont pas plus répandus dans la population bretonne, c’est pour la même raison que le Front National n’arrive pas à prendre le pouvoir en France. C’est dû au fait que les idéaux séparatistes et anti-remplacistes n’ont pas droit de cité dans l’administration, les universités, les journaux et télés. Sinon, c’est clair que tout le monde serait séparatiste en Bretagne et anti-remplaciste en France.

    Quand on lit Ouest-France, on trouve avant tout une célébration du Grand Remplacement et une dénonciation du Front National, de Bachar el-Assad, de Poutine, de Trump. Et TOUS LES JOURNAUX ont le même contenu. C’est pourquoi Trump présente les médias actuels comme l’ennemi du peuple. Au fait, personne ne le dit, mais si Poutine et Bachar el-Assad sont mal vus par la presse, c’est simplement parce que leur politique ne plaît pas à Israel.

    Vu que le gouvernement français s’applique à faire disparaître les Français eux-mêmes (contre leur volonté), il ne risque pas de se montrer favorable à l’identité bretonne. D’ailleurs, Hollande et Cazeneuve nous considèrent comme des Français. Les gens comme Chevènement et Mélenchon, qui se sont le plus opposés aux écoles Diwan, sont en même temps les champions du Grand Remplacement au nom de l’universalisme français. C’est clair que ce sont des imposteurs. Ce n’est pas la France qu’ils défendent.

    La Bretagne ne risque pas d’obtenir l’indépendance tant que la France n’aura pas échappé à la dictature des remplacistes et que la liberté d’expression n’aura pas été restaurée.

    En général, les nationalistes français sont plutôt hostiles à l’identité bretonne, mais ce ne sont pas eux qui nous imposent le Grand Remplacement. On met les Bretons sur une fausse piste en leur racontant que le problème vient de la France. L’idéologie remplaciste n’est pas propre à la France. Moi aussi, je rêve d’une république bretonne, mais il ne faut pas oublier que la république d’Irlande est devenue une république remplaciste, tout comme la France.

    On a le droit de critiquer l’impérialisme de Louis XIV autant que le « mondialisme » d’Attali et Hollande, mais pas en faisant comme si c’était la même chose. De nos jours, quand la Bretagne se fait attaquer au nom de l’universalisme français, c’est avant tout le mondialisme anti-blanc qui se cache derrière.

    • Droit d'honneur dit :

      « En général, les nationalistes français sont plutôt hostiles à l’identité bretonne »

      Vous n’y connaissez rien. Maurras, grand penseur du nationalisme s’il en est, était fermement attaché aux cultures régionales. Après c’est clair qu’il est hors de question de défendre un séparatisme fondé sur une vision de l’histoire absolument falsifiée et tronquée telle qu’on la trouve chez les séparatistes qui se sont trouvés obligés de fabriquer une langue bretonne totalement artificielle pour les anciens qui parlaient chacun leur propre dialecte, et de placer des panneaux en breton à Nantes où on ne l’a jamais parlé, comme à Rennes, où on a cessé de le parler aux alentours de l’An Mil.

      • Ludo22 dit :

        Vous avez raison, mais votre entame désobligeante est de trop.
        Défendez votre point de vue, que je partage sur ce point de détail, avec courtoisie, vous n’ en serez que plus apprécié.

  10. Invité dit :

    Pour être un peu plus léger … Les nouveaux policiers de Vannes seront des Robo Cops :).

  11. Droit d'honneur dit :

    bah je t’en prie, viens et essaie, qu’on rigole un peu

    Tu sais, si t’en as marre d’être Français, t’as toujours la solution de retourner dans ton île embrumée d’où tes ancêtres sont venus après avoir été chassés par les Anglo-Saxons pour venir se réimplanter CHEZ NOUS, dans NOTRE ARMORIQUE. tu t’y plairais, tu expliqueras à tes nouveaux voisins pakis que l’arc celtique s’étend probablement jusqu’à Islamabad

    Ici, c’est la terre des Gaulois, Celtes de langue latine, et ils sont chez eux dans l’ancienne Gésocribate (Brest) comme à Strasbourg (ci-devant Argentoratum° comme à Perpignan (Ruscino) et je me contrefous de ton avis sur mon droit à occuper une terre où mes ancêtres étaient là avant les tiens.

    Finalement, on est bien d’accord, débarqués depuis 20 ans ou 15 siècles, ce sont toujours les immigrés qui viennent nous faire chier :)

ARTICLES EN LIEN OU SIMILAIRES

Economie, Social

Les meilleures villes pour les seniors en France et en Bretagne : Où s’épanouir pleinement après 60 ans ?

Découvrir l'article

Immigration, Justice, Local, Société, VANNES

Vannes : Des « Tchétchènes » et des « Africains » en guerre pour le contrôle du trafic de drogue à Kercado

Découvrir l'article

Rugby, Sport, VANNES

Jean-Noël Spitzer prolonge au RC Vannes : l’architecte d’une ascension historique reste fidèle au club breton

Découvrir l'article

VANNES

Nouvelle agression au couteau à Vannes : un migrant mis en cause

Découvrir l'article

Economie, Social

Michelin annonce la fermeture des sites de Cholet et Vannes : une décision impactant 1 254 salariés [Le tableau des dividendes]

Découvrir l'article

Economie, Social

Fermetures imminentes des usines Michelin de Vannes et Cholet : l’inquiétude monte

Découvrir l'article

Rugby, Sport

RC Vannes – Castres Olympique (34-28) : une bouffée d’air frais et le droit de lutter pour le maintien

Découvrir l'article

Economie, VANNES

Michelin Vannes : incertitudes et inquiétudes pour l’avenir de l’usine

Découvrir l'article

Rugby, Sport, VANNES

Rugby. Les compositions de Vannes – Racing et des autres rencontres pour la 5ème journée de Top 14

Découvrir l'article

Justice, VANNES

Affaire Joël Le Scouarnec : L’ex-chirurgien sera jugé pour 300 viols et agressions sexuelles à Vannes

Découvrir l'article

PARTICIPEZ AU COMBAT POUR LA RÉINFORMATION !

Faites un don et soutenez la diversité journalistique.

Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur Breizh Info. Si vous continuez à utiliser le site, nous supposerons que vous êtes d'accord.

Clicky