Nantes, Rennes, Angers : la peur gagnerait-elle l’extrême gauche ?

21/02/2017 – 18H35 Nantes (Breizh-info.com) –   La « semaine des résistances » de l’extrême gauche nantaise consacrée à la fois à la lutte contre le FN – un meeting de Marine le Pen est prévu le 26 février – et à l’affaire Théo commence mal. Un militant de l’ultra-gauche s’est fait  agresser devant la préfecture ce dimanche soir. Du coup les militants de l’ultra-gauche, remontés comme des pendules, développent leur mouvement dans les villes proches de Nantes.

L’information circule dans la mouvance : un de leur militant aurait été attaqué par « deux skins » devant la Préfecture alors qu’il sortait du B17, un lieu de réunion de la mouvance situé dans une arrière cour de la rue Paul Bellamy. Il s’en sortirait avec quelques bleus et des lunettes brisées.

Tandis que la « semaine de résistances » commence ce soir avec une discussion dans un bar sur le thème « devenons ingouvernables » – tout un programme – l’ultra-gauche conseille donc à ses militants d’éviter de se promener seul dans Nantes. Un sentiment d’insécurité serait-il en train de gagner les contempteurs de la police ?

Parallèlement, si à Rennes la convergence entre gauchistes et quartiers, ce n’est pas gagné, à Angers, le 23 février place du Ralliement, anarchistes locaux et activistes des cités appellent à une manifestation où des « victimes d’exactions policières » issues de la Roseraie, Montplaisir ou Belle-Beille témoigneront de leurs arrestations musclées. Quitte à être transparent, publieront-elles aussi leur casier judiciaire ?

Par ailleurs, un appel au blocus des lycées et facultés dans toute la France a été lancé le 23 février. L’objectif est de grossir les rangs des futures manifestations contre la police et le FN. A Nantes et ailleurs…

Louis Moulin

Crédit Photo : DR
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2 réponses à “Nantes, Rennes, Angers : la peur gagnerait-elle l’extrême gauche ?”

  1. Émile Pouget dit :

    « l’ultra-gauche conseille donc à ses militants d’éviter de se promener
    seul dans Nantes. Un sentiment d’insécurité serait-il en train de gagner
    les contempteurs de la police ? »

    Oui enfin d’un autre côté, ça montre bien que l’insécurité, ce sont les lecteurs (et les « journalistes » ?) de Breizh Info qui en sont à l’origine… Quant aux flics, ils font leur part également dans ce domaine. Et si « La France orange mécanique », c’était tous ces gens-là ?

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