14/02/2017 – 09h00 Rennes (Breizh-Info.com) – Hubert Chardonnet est adjoint au maire de Rennes en charge de la sécurité et du personnel. Dans une interview donnée à Ouest-France ce lundi 13 février, ce dernier monte au créneau à propos du trafic de drogue et de l’insécurité grandissante dans la capitale bretonne.
Il évoque notamment – sans toutefois pouvoir donner de chiffres et de comparaisons vis à vis des autres communes de la même taille – le trafic de stupéfiants et « l’agressivité de certains groupes sur l’espace public », un phénomène qui prend de l’ampleur notamment du côté de République.
« Cela pose de réelles difficultés et engendre des faits de violence parfois très grave » concède l’élu PS – qu’on avait pas l’habitude jusqu’ici de voir reconnaitre ces problématiques que Breizh-info.com souligne depuis de nombreux mois déjà. Les conflits de voisinage et les débordements en marge des manifestations sont également montrés du doigt.
Concernant la délinquance en centre-ville, et notamment du côté de République, là encore, l’adjoint au maire ne peut que confirmer ce que nous rapportons dans de nombreux articles, c’est à dire les nuisances engendrées par les mineurs isolés étrangers. « Parfois, ce sont de faux mineurs d’ailleurs. Ils arrivent sous de faux noms, dans le cadre de filière venues du Maroc, pour commettre des délits ». D’ici à ce que M. Chardonnet se fasse accuser comme beaucoup d’autres, « de faire le jeu du Front national », il n y a qu’un pas.
Concernant les solutions à ces problèmes, la vidéo surveillance et l’éclairage public sont plébiscités, vieux réflexe de la traditionnelle « prévention » devant l’emporter sur la « répression » chez les édiles du Parti socialiste. « Nous avons espoir que la situation s’améliore » indique M. Chardonnet, sans préciser toutefois les mesures concrètes mises en oeuvre pour mettre hors d’état de nuire les bandes qui sèment parfois la pagaille dans le centre ville. Pas question d’ailleurs d’armer la police municipale (ils seront 72 agents), comme le réclament pourtant beaucoup d’entre eux. Leur seule arme à disposition ? Des caméras piétons .
Autre solution mise en place par la municipalité : la création « d’équipes d’agents de tranquillité », qui iront à la rencontre des habitants dans les quartiers et qui pourront « engager une médiation en cas de conflit ». Les fameux « Grands frères » des banlieues françaises vont ainsi être chargés de régler une partie des conflits dans la capitale bretonne…
Réflexion d’un commerçant rennais : « Les échecs multiples par le passé dans les cités « sensibles » n’auront donc pas servi de leçon…«
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2 réponses à “Drogue et violence à Rennes. L’adjoint à la sécurité reconnait l’implication de mineurs isolés étrangers”
le socialisme c’est la chienlit , donc aucune surprise à attendre de ces rentiers de la politique
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