Emeutes à Bobigny. Quand un journaliste d’I-Tele parle « d’ambiance conviviale » en direct [vidéo]

13/02/2017 – 10h00 Bobigny (Breizh-Info.com) – Ces derniers jours ont été marqués par les émeutes de Bobigny, qui se sont ensuite propagées dans d’autres banlieues parisiennes. A l’occasion de ces émeutes, de nombreux journalistes de la presse mainstream présents sur place ont été pris à partie, du matériel saccagé. I-Télé avait pour l’occasion dépêcher un jeune homme pour faire un direct, en la personne de Mohamed Mezerai.

Comme on peut le voir sur la vidéo (ci-dessous), ce dernier n’a pas l’habitude de la vidéo, encore moins du direct. Il bafouille , il peine à trouver ses mots, il ne termine pas ses phrases…puis dérape : alors que les images projetées aux téléspectateurs montrent des individus mettant le feu à des voitures, ce dernier explique que « l’ambiance est plutôt conviviale et pacifique avec…seul mot d’ordre.. .justice pour Théo et pour tous les autres ».

Mohamed Merezai, outre le fait d’être journaliste pour I-Télé, travaille aussi pour France Info, France 2, et Le Bondy Blog. On retrouve d’ailleurs tous ses articles publiés ici, lui qui s’interrogeait après la démission du Pape Benoît XVI à savoir « et si le Pape était noir ou latino-américain ? » en s’interrogeant : « Jusqu’à quand le profil d’un chef de l’Église européen et blanc sera-t-il valable ? ».

L’ambiance « plutôt conviviale et pacifique » décrite par M. Merezai devrait néanmoins coûter de l’argent, beaucoup d’argent à la collectivité, comme lors de chaque émeute de banlieue : « Ça va chiffrer très très fort », a ainsi déploré le maire Stéphane De Paoli (UDI).

Lors des émeutes ethniques de 2005, une étude anglo-saxonne avait estimé le coût total de tous les dégâts à plus de 200 millions d’euros. La Mutuelle des collectivités territoriales estimait alors la facture à 250 millions d’euros, dont 80 % pour les collectivités territoriales et 20 % pour les propriétaires privés.

https://www.youtube.com/watch?v=SsoSuwlLbgI

Crédit Photo : DR

[cc] Breizh-info.com, 2017 Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine

Cet article vous a plu, intrigué, ou révolté ?

PARTAGEZ L'ARTICLE POUR SOUTENIR BREIZH INFO

2 réponses à “Emeutes à Bobigny. Quand un journaliste d’I-Tele parle « d’ambiance conviviale » en direct [vidéo]”

  1. jzldebretagne dit :

    Eh ben comme mauvaise foi on ne fait pas mieux !…pacifique? pas terrible comme journaliste ..
    ça serait à mourir de rire si ça n’était pas aussi grave…où est monsieur Hollande ? il se balade dans la banlieue pour leur remonter le moral à ces pauvres malheureux , la France est méchante avec eux …

  2. Émile Pouget dit :

    Ben alors, un petit problème de timing ? Pourquoi ne pas faire remarquer qu’au moment où le journaliste fait cette déclaration, ce n’est effectivement pas l’« émeute » : les flics sont ultra-tendus, mais la population ne cède pas à la provocation (certains le feront effectivement par la suite).
    C’est drôle cette façon de tourner les événements (et les titres)… Sans doute le métier de « journaliste » qui rentre ? À quand les subventions de l’État ?

ARTICLES EN LIEN OU SIMILAIRES

E brezhoneg, Justice, Local, Paimpol, Société

Pempoul : ar Parizian eus an 9-3 en doa taget ur c’hrennard e-barzh un afer dramm, 12 mizvezh gant goursez !

Découvrir l'article

Immigration, Insolite, Santé, Société

Insolite : Boubacar poignarde un homme pour « avoir de l’aide » de l’administration concernant « sa santé mentale »

Découvrir l'article

Sociétal

Mensonges sur leur âge, surreprésentation du Maghreb chez les délinquants : le rapport parlementaire accablant sur les migrants « mineurs »

Découvrir l'article

Société

Medhi Meklat ou la haine de la France

Découvrir l'article

Politique

#sorosleaks. Des milliers de fichiers de la fondation Open Society (Soros) dévoilés

Découvrir l'article

PARTICIPEZ AU COMBAT POUR LA RÉINFORMATION !

Faites un don et soutenez la diversité journalistique.

Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur Breizh Info. Si vous continuez à utiliser le site, nous supposerons que vous êtes d'accord.

Clicky