12/02/2017 – 18H30 Nantes (Breizh-info.com) – Le 26 septembre dernier, des milieux proches de la ZAD et de l’ultra-gauche nantaise avaient appelé à manifester place Ricordeau – près du CHU Hôtel-Dieu – contre le « Climate Chance », le sommet sur la transition énergétique à Nantes.
La manifestation avait été interdite, la police avait encerclé les 300 manifestants sur place et procédé à 35 interpellations dont 3 donnent lieu à des gardes à vue.
Lors de cette manifestation interdite – un attroupement, donc, selon l’article 431-3 du Code Pénal – un manifestant âgé de 28 ans avait tenté de s’opposer à son interpellation, alors qu’il n’avait rien à faire à Nantes puisqu’il était sous le coup d’une interdiction préfectorale d’y paraître. Passé en jugement lundi 6 février 2017 – la justice correctionnelle, débordée, se hâte avec lenteur – M.Y. a été condamné à 1600 € d’amende dont 500 avec sursis, au paiement des frais d’avocat du policier qui a fait les frais de sa violence et à 100 euros de dommages et intérêts.
Lors de la même audience était jugé pour outrage – en marge cette fois d’une manifestation contre la Loi Travail en avril dernier, un jeune homme de 20 ans, actuellement détenu à la maison d’arrêt de Rennes pour d’autres délits. L’audience a été renvoyée au 12 juin prochain.
Enfin, le 10 février, devait être jugée en comparution immédiate une des vingt interpellés suite à la manifestation du 8 février, liée à « l’affaire » Théo. Cette jeune femme de 19 ans avait craché et jeté une cannette de bière sur un policier. Cependant, le juge des libertés s’est opposé à son emprisonnement, et l’affaire a été renvoyée au mois d’avril.
Louis Moulin
Photos : DR
[cc] Breizh-info.com, 2017 Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine