Rover a sorti en 2012 un premier album unanimement salué par la critique et le public (disque d’or avec plus de 50 000 ventes et une nomination aux Victoires de la Musique «Révélation du public»)
Après avoir donné plus de 200 concerts depuis, une chose est sûre, Rover ne laisse jamais indifférent. Il faut l’aimer ou le haïr. Quand on le rencontre, on ne peut s’empêcher de voir une silhouette à la carrure colossale et aérienne. Une voix d’ange qui résonne, son calme est une tempête accueillie avec la joie de celui qui n’ignore pas que l’aventure ne peut se passer de la peur.
Il ressemble à sa musique : démesuré, mystérieux, généreux, fidèle, pas dupe. Il sait que pour créer des choses d’envergure, il faut d’abord s’abandonner, ne pas tuer l’enfant, au contraire, le pousser, le provoquer, lui murmurer d’aller encore plus loin. Rover fascine parce qu’il commence à enregistrer quand le chemin n’est plus balisé.
Son deuxième album, “Let It Glow” a rallumé la flamme. Une torche qu’il tend ensuite vers les cieux. C’est Bowie, Lennon et tous ceux qu’on voudra bien retrouver. Rover n’est pas un usurpateur. Et mérite mieux que des étiquettes paresseuses de toute façon.
Et sa musique, très vite, écrase les facilités. Est-elle pop, est-elle rock? On ne sait pas et à vrai dire, on s’en moque.
Photo : DR
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