07/02/2017 – 09h15 Nantes (Breizh-Info.com) – Nous avons relaté il y a quelques jours la fermeture prochaine de l’Intemarché Malakoff, pour des raisons officielles « de difficultés économiques »… Mais l’insécurité est belle et bien présente.
C’est également à cet argument que s’attaque le FNJ (Front national de la jeunesse) de Loire-Atlantique qui vient d’adresser un communiqué à la presse .
Le FNJ accuse ainsi la municipalité de Nantes de « se voiler la face ». « Tout comme Lidl en 2014, Intermarché va fermer son enseigne de Malakoff dans les jours à venir, prétextant la raison « économique » — comme pour mieux cacher le vrai problème — quelques semaines après les séries de coups de feu qui ont encore un peu plus alourdi le bilan de l’insécurité de la municipalité socialiste de Nantes. » expliquent les responsables du mouvement de jeunesse du Front national.
Les militants réclament des mesures concrètes, que ce soit sur le plan de l’urbanisme ou des effectifs de police dans les quartier.
« Johanna Rolland et son inénarrable adjoint à la sécurité Gilles Nicolas préfèrent s’auto-congratuler dans Nantes Passion, notre journal municipal, de la prétendue « maîtrise » de l’insécurité. Face à cette mauvaise foi complice, piètre réponse aux alertes déjà lancées par le FN Jeunesse (FNJ) de Loire-Atlantique, nous demandons des mesures à la hauteur de la situation : abandon des politiques d’urbanisme favorisant les grands ensembles, retour des forces de l’ordre dans les zones de non-droit, augmentation des effectifs et des moyens mis à leur disposition.»
Une petite minorité qui gâche la vie des habitants ?
A Malakoff, des habitants du quartier s’inquiètent de cette fermeture annoncée, qui enclave un peu plus le quartier. Mehmet, qui travaille en centre ville de Nantes, nous confie « être dégoûté ». Tenant un discours bien rodé, il affirme : « Une petite minorité bien organisée pourrit le quartier et la vie de tout le monde. Plus personne n’a envie de bosser là, c’est normal. On va finir comme des enclaves avec plus rien à proposer pour les habitants. La municipalité est responsable. On n’achète pas la sécurité en faisant de la démagogie auprès des jeunes, mais en les faisant filer droit ».
« On ne se pose pas la question de la responsabilité des familles de ces « jeunes », ni pourquoi on parle tant de Malakoff, de Bellevue etc.. Ces questions sont soigneusement mises sous le tapis...», remarque de son côté un habitant du coin, qui avoue en avoir «marre».
Ce qui explique que d’autres, qui le peuvent économiquement, fuient dès qu’ils en ont l’occasion . « On a passé 15 années ici, mais là, avec les enfants, ça n’est plus possible », nous dit Julien, un commercial qui a préféré déménager du côté de Saint-Dolay dans le Morbihan. « Force est de reconnaitre que petit à petit, certains quartiers de Nantes deviennent comme ce qu’on nous décrivait il y a quelques années à la TV en évoquant la banlieue parisienne ou lyonnaise. Ça fait mal au coeur de voir ça ».
Crédit photo : wikimedia commons (cc)
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3 réponses à “Nantes. Fermeture d’Intermarché Malakoff. Le FNJ ne croit pas au « prétexte économique »”
Et oui pour vivre ensemble il faut de la sécurité et du volontarisme et pas de l’utopisme et du démagogisme.
donc si je vous comprends bien Mr Cadoudal ;le vivre ensemble n’est réellement possible que si le quartier est sécurisé !! donc le vivre ensemble est une utopie et met bien en danger le peuple de souche !! alors pourquoi ce suicide !!??
Pourquoi ce suicide ? Mais c’est très simple: ces jeunes qui ravagent et détruisent le patrimoine commun sont considérés comme des victimes de la société, Ils ne feraient que réagir contre cette société mauvaise. Cette idéologie est soutenue par la socialo/racailloshère. Elle a une vision révolutionnaire en ce sens que le « grand soir » (qui se fait attendre!) doit venir de la révolte de ces prétendues victimes. Voici comment s’explique entre autres le laxisme des tribunaux ou sévissent beaucoup de magistrats gauchistes, notamment ceux du Syndicat de la magistrature qui sur le « mur des cons » affichaient la photo de parents des victimes assassinées à cause de leur laxisme.