26/01/2017 – 08H45 Brest (Breizh-info.com) – Lors d’une interview donnée à un hebdomadaire subventionné local, en 2007, Benoît Hamon, vainqueur du premier tour de la primaire du Parti Socialiste confiait trouver qu’il y’avait « trop de blancs » à Brest, lors de son retour d’Afrique. Ces propos, s’ils avaient visé une autre couleur de peau, auraient sans doute provoqué un scandale politique majeur. Ils viennent d’être relevés par des lecteurs du site Fdesouche.
Hamon, le natif de Saint-Renan, a même été plus loin . Scolarisé un temps dans une institution religieuse en Afrique, ce dernier raconte son retour à Brest quelques années plus tard : « La rupture a été terrible : la température, la culture, la manière de vivre, les odeurs, tout était trop différent. Quand je suis rentré à Brest, j’ai trouvé la ville très blanche. Pour être très honnête, j’ai même trouvé qu’il y avait trop de blancs puisque Brest est une ville sans immigration. Cette attirance pour les autres cultures a certainement favorisé mon engagement politique ».
Brest une ville sans immigration extra européenne ? Les propos évoquent les années 80. Benoît Hamon dirait-il la même chose aujourd’hui après une visite dans le quartier « sensible » de Pontanézen. A contrario, quels seraient les réactions politiques et le déferlement médiatique si, en pleine campagne présidentielle, Marine Le Pen confiait, de retour de Mayotte, y avoir été choquée car il y avait « trop de noirs ».
A quelques jours du second tour de la primaire, Manuel Valls et Benoît Hamon ont en commun une certaine obsession pour la question ethnique. De Benoît Hamon et son « attirance pour les autres cultures » (tout en trouvant que sa ville d’origine est trop blanche) à Manuel Valls réclamant qu’on lui mette « quelques blancs, quelques whites, quelques blancos » dans sa commune d’Evry qu’il visitait le 7 juin 2009. (voir vidéo ci-dessous).
Outre leur appartenance au Parti Socialiste, les deux hommes ont également comme point commun de ne jamais avoir travaillé en dehors de la politique. De quoi expliquer, possiblement, la faible mobilisation des électeurs pour ces apparatchiks de la vie politique française.
Yann Vallerie
Photo : DR
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5 réponses à “Brest. Quand Benoît Hamon trouvait qu’il y avait «trop de blancs »”
en tous cas il y a un blanc de trop : LUI
Nous ont trouve qu’il y a trop de glands, comme lui…
Une preuve de plus qu’à gauche on ne trouve rien de plus qu’un ramassis de traîtres.
Très très peu de risque qu’il soit élu ce traitre.
Va t-il rejoindre Mélenchon ou Macron pour avoir un placard.
Ils n’ont qu’à se peindre en noir lui et ses amis …