21/01/2017 – 08h30 Rennes (Breizh-Info.com) – Après les attentats du 13 novembre au Stade de France et au Bataclan, l’islamiste David Pagerie avait été assigné à résidence à Angers. Considéré comme radicalisé et dangereux, l’appartement dans lequel il se trouvait avait été perquisitionné en août 2016. Dissimulés dans un faux plafond, les enquêteurs avaient découvert un ordinateur et un téléphone portable. Sur ce dernier, le logiciel de discussion crypté Telegram. Chants d’appel au djihad, vidéos d’exécutions, tout était réuni pour que les policiers arrêtent l’individu et le conduisent devant un juge.
Un verdict rendu trop tard entraîne la libération de l’islamiste
Face au tribunal, David Pagerie a reçu la plus forte peine possible pour son cas : deux ans de prison avec maintien en détention. L’islamiste et son avocat ont immédiatement interjeté appel. C’est là que l’inexplicable est arrivé dans un dossier aussi grave. Le délibéré était en effet annoncé pour le 23 février 2017. Or, pour respecter les dispositions du code de procédure pénale, les juges auraient du rendre leur verdict avant le 15 janvier 2017 !
Maître Samy Khankan, avocat de David Pagerie, n’a donc eu qu’à attendre cette date pour faire constater l’irrégularité.
Les juges ont donc été obligés de relâcher l’islamiste.
David Pagerie logé dans un hôtel de Rennes. Jusqu’au 23 février ?
Pour tenter d’atténuer les dommages possibles de cette remise en liberté, un assignement à résidence a été remis en place. Cependant, l’islamiste de 29 ans est devenu SDF depuis l’éviction de son ancien appartement perquisitionné…
Dans l’attente de trouver un nouveau logement, il s’est installé dans une chambre d’hôtel à Rennes.
Cette remise en liberté due à une erreur de procédure est très gênante. Heureusement, elle n’éteint pas complètement la procédure et celle-ci poursuit son cours. Le verdict du 23 février aura autorité de la chose jugée, même malgré son retard.
Si la Cour d’appel confirme le jugement de première instance, David Pagerie retournera donc en détention.
Malgré tout, vu la dangerosité de son profil islamiste, sa remise en liberté due à une erreur judiciaire interpelle.
Nicolas Serrand
Crédit Photos : Enzo spgl [CC BY-SA 4.0]
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9 réponses à “Un islamiste dangereux libéré à cause d’une erreur judiciaire et logé dans un hôtel à Rennes”
Et combien d’autres « grâce » à l’incompétence de notre justice!
Votre justice française n’a rien à faire chez nous. Ici c’est la Bretagne.
Espèce d’imbécile! Je suis aussi Bretonne que vous et que vous le vouliez ou non, nous sommes jugés par la justice Française
Celui qui a fixé la datte en toute légèreté et inconscience, ne doit on pas le « sanctionner » sévèrement!!???
Merci daubira…
[…] Extrait de: Source et auteur […]
Les joies de la Justice française dans un tribunal français d’occupation imposé par la France à la Nation Bretonne.
Breî ….!
La gifle de Valls c’est quand même plus grave car c’est la république menacée. C’est normal que la justice
aille très vite dans le cas Valls pour prononcer le verdict et faire respecter la morale, parce que la morale, on a bien besoin en France.
Alors, c’est normal aussi qu’un djihadiste dangereux soit logé à l’hotel aux frais du contribuable. On pouvait quand même pas le loger en taule,
au pain sec et à la soupe claire, vu les preuves accablantes trouvées chez lui.
C’aurait pas été pas très humain et très religieux ça !..