17/01/2017 – 07H00 Nantes (Breizh-info.com) – La ville de Nantes possède trois mosquées monumentales ( une 4ème est en projet). Deux d’entre elles sont fort discrètes, la mosquée Ar-Rahma contrôlée par le Maroc et la mosquée turque Osmanli. Il n’en est pas de même de la troisième, la mosquée Assalam gérée par l’Association Islamique de l’Ouest de la France AOIF, succursale régionale de la très intégriste UOIF.
Sur son site elle se présente ainsi :
« A son évident mérite, Nantes intègre au cœur de son prestigieux patrimoine, la plus spacieuse mosquée du grand ouest, la mosquée Assalam et son centre culturel Abdullah Al Darwish. Cet édifice majestueux, d’une conception architecturale admirablement fondée sur le respect de son environnement et de son immersion dans l’urbanité de notre métropole, inspire sans complexe la résurgente mémoire du fameux traité de la tolérance et de la liberté. En référence à l’épithète gravé sur le fronton de la République, la fraternité de la Nation se renforce ainsi inéluctablement par la reconnaissance des consciences ».
Un style très ampoulé qui fait penser à la takia largement pratiquée dans les milieux islamistes.
La mosquée Assalam aurait été en partie financée par « un riche Qatari » d’après certains témoignages. Elle dispose d’un centre culturel qui, lui, a été subventionné par la Ville de Nantes sous les mandatures de Jean-Marc Ayrault à hauteur de 200 000 €. Le sulfureux prédicateur de l’UOIF Hassan Iquioussen y est venu plusieurs fois en conférence.
Cette organisation très proche des frères musulmans égyptiens tient un congrès annuel. Parmi les prédicateurs orientaux qui s’y expriment, certains s’en prennent durement aux apostats, homosexuels, juifs et invitent les musulmans à dominer l’Europe.
De leur côté, les dirigeants de la mosquée Assalam depuis 4 ans, ménent une intense campagne de relations publiques pour s’implanter sur l’agglomération nantaise. Ils affichent également leur présence dans maintes manifestations. Ainsi, suite à l’attentat islamiste contre Charlie Hebdo, on vit au 1er rang du défilé nantais son jeune imam Belgacem Ben Saïd tenant la banderole « ensemble libres égaux et solidaires ».
Symbole de son influence, plusieurs milliers de personnes participèrent en octobre dernier à la 8ème rencontre des musulmans de l’ouest. Au cours de celle-ci, un concours de mémorisation et de récitation du Coran était organisée pour les enfants dont de nombreuses fillettes quasi intégralement voilées. A cette occasion le chargé des « actions citoyennes » à l’AOIF devait déclarer : « notre vœu qui doit s’approcher du ‘comportement exemplaire’ prôné par l’Islam est à l’opposé des tenants de Daech qui ont une lecture erronée de l’Islam ».
Le 15 décembre dernier, une classe de terminale ES du lycée public Jules Verne de Nantes s’est rendue dans cette mosquée ( voir notre compte-rendu ) dans le cadre de cours de sciences sociales et d’histoire.
Après cette visite des lycéens, ce sont des futurs prêtres qui viennent d’aller à la mosquée UOIF Assalam de Nantes, comme le rapporte le Facebook de l’imam Belgacem Ben Saïd. La rencontre était une formation sur l’islam et le dialogue interreligieux en présence du Père dominicain Jean-François Bour. Celui-c est responsable-adjoint du SNRM (service national des relations avec l’Islam, créé par la conférence des évêques de France qui possède une antenne en Loire atlantique).
Or ce même imam sur sa page Facebook dénonçait « l’holocauste d’Alep » commis par l’armée syrienne et ses alliés russes. Mais rien sur les chrétiens des quartiers Est d’Alep qui ont vécu quatre ans sous l’oppression des islamistes, ni sur les bombardements des quartiers Ouest de la ville, qui ont fait des milliers de victimes.
La télévision belge diffusait mercredi dernier un documentaire consacré à Zineb El Rhazoui, journaliste marocaine, survivante de l’attentat qui a frappé Charlie Hebdo http://echelledejacob.blogspot.fr/2017/01/denominateur-commun.html, il y a deux ans, nous reproduisons ses propos en conclusion : « Quand tu parles avec ces gens-là, ils te disent toujours : « Ça, ce n’est pas le vrai islam, amen. OK, je veux bien les croire, mais, le vrai islam, il est où ? (…) C’est celui des talibans, celui de l’Arabie saoudite ? Je pense que ce concept de vrai islam est douteux puisqu’il n’y a pas d’islam, il n’y a que des musulmans.(…) Sur les textes, il faut que l’on sorte de ce mythe selon lequel ‘l’islam est une religion de paix et d’amour. Pour moi, l’islam est comme toutes les autres religions, monothéistes notamment, c’est-à-dire un ensemble de textes écrits dans un contexte bédouin il y a 15 siècles.
Ces textes sont archaïques et n’ont certainement pas vocation à régir la cité aujourd’hui. Tant que beaucoup de gens continueront, d’une part, à penser que le Coran est une Constitution et que l’islam est censé régir la cité et que, d’autre part, nous avons des gens complaisants qui, dans un paternalisme insupportable, continuent à répéter qu’en réalité l’islam serait une religion magnifique, on continuera à avoir des problèmes avec la religion musulmane ».
Photo : DR
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5 réponses à “Nantes : après les lycéens, des séminaristes visitent la mosquée de l’UOIF”
@ColettedePau ????? ??? mort de rire… Sauf que… C’est complètement dramatique… Juste cela ne servira à rien d’en pleurer
Soumission.
Puisque les églises sont fermées il faut bien que les séminaristes visitent un lieu de culte très vivant,et puis cela va dans le sens de la nouvelle religion oecuménique qui depuis cinquante ans remplace progressivement la religion catholique.
Est-ce que les futurs imams visitent des églises chrétiennes dans un esprit respectueux?
Nous vivons réellement une période de grande apostasie au sein du clergé du haut en bas de la hiérarchie,j’imagine que le petit gars qui refuserait une telle visite de mosquée ne serait pas admis au séminaire à la prochaine rentrée,ils ne sont qu’une poignée pour prendre la relève et voilà la manière dont-ils sont formés!
Je demeure catholique en adhérant à tous les dogmes de notre foi,mais que l’on ne me parle ni du concile Vatican II (le concile inutile) ,ni de ce pape apostat et des évêques qu’il nomme,c’est un retour aux années les plus noires,celles qui ont suivi mai 68.
Nombre de diocèses de France n’ont plus qu’une vingtaine de vieux prêtres en fonction ,aucun séminariste en formation,mais l’oecuménisme des évêque se limite à ceux qui ne sont pas catholiques,chaque année les instituts traditionnels attachés à la véritable doctrine catholique ainsi qu’à une liturgie digne de ce nom forment de nombreux jeunes prêtres,hélas les évêques s’obstinent à les ignorer alors qu’ils sont validement et licitement ordonnés.
Depuis 2007 le motu proprio Summorum Pontificum de Sa sainteté le Pape Benoît XVI permet aux fidèles ainsi qu’aux prêtres d’obtenir sans limites la possibilité de célébrer des messes selon le Missel de 1962,lorsqu’un évêque donne son autorisation ce n’est souvent que pour un seul endroit pour tout un diocèse.
Contrairement à ce que l’on pense souvent le concile Vatican II n’a jamais imposé la réforme liturgique que le pape Paul VI a introduit en 1970,de même nous savons depuis les années 80 qu’en imposant à tous les prêtres cette réforme ce pape Paul VI a usé de son autorité de manière illicite,et pourtant le pape Bergoglio(François) l’a béatifié,deux poids ,deux mesures!
Les prêtres ne font pas d’enfants. Carrément malsain. Je peux pas les sentir. Renoncer à donner la vie par adoration pour une vieille divinité bédouine. Beurk. Juste beurk.
Justement, eux eu moins n’en font pas. C’est une bonne chose. Si seulement tous les autres adorateurs du Dieu du désert pouvaient faire pareil…