16/01/2017 – 09H30 Washington (Breizh-info.com) – Ce week-end du 14-15 janvier a une nouvelle fois vu la presse subventionnée française s’attaquer à Donald Trump, futur président des États-Unis.
Après «Donald Trump au coeur d’un scandale sexuel», «Donald Trump et le mur du Mexique», «Donald Trump et la Russie», voici, à la manière de la série « Martine », « Donald Trump s’attaque à un élu noir démocrate, figure des droits civiques » (Libération).
Toute la presse française a titré sur cette affaire laissant aux lecteurs l’impression que Donald Trump s’en était pris gratuitement à un parlementaire noir. La réalité est un peu différente. En fait Donald Trump s’est contenté de se défendre. Car il a été bel et bien attaqué, ce qui n’est pas tout à fait la même chose…
Donc John Lewis, un dinosaure du Congrès américain depuis trente ans, a annoncé qu’il n’assisterait pas à la cérémonie d’investiture du président élu vendredi prochain en s’en prenant à Donald Trump et – de facto – à la démocratie américaine : «Je ne considère pas ce président élu comme un président légitime», a expliqué le parlementaire sur la chaine NBC avant d’aller plus loin : «Les Russes ont contribué à l’élection de cet homme. Et ils ont pris part à la destruction de la candidature de (la démocrate) Hillary Clinton».
De quoi susciter la réaction de Donald Trump qui s’est fendu d’un tweet en défense : « Le parlementaire John Lewis ferait mieux de passer du temps à s’occuper d’aider sa circonscription, qui est dans un état déplorable et qui se désintègre (sans parler de la criminalité qui la gangrène) plutôt que de se plaindre à mauvais escient des résultats de l’élection. Paroles, paroles, paroles – pas d’action ni de résultats. Regrettable!»
John Lewis, un habitué des attaques et des fausses accusations
Pour Libération, Donald Trump aurait « immédiatement suscité des réactions outrées, d’abord au nom de la dignité de la fonction présidentielle, ensuite en raison du respect qui entoure la personnalité de John Lewis.».
A aucun moment, le quotidien ne s’interroge afin de vérifier si, effectivement, la circonscription de John Lewis (il est député de la 5ème circonscription de Géorgie) est dans un état déplorable (ou pas). A aucun moment, la presse ne rappelle non plus l’historique des fausses accusations et attaques faites par John Lewis vis à vis de personnalités qu’il n’aime pas. Apparemment la participation à des marches civiques en 1965, c’est à dire il y a 50 ans, vaudrait donc, pour Libération et pour la presse mainstream de France, un brevet de compétence ad vitam aeternam.
Par ailleurs, la presse laisse entendre que les propos de Donald Trump – en réaction à une attaque venant d’un parlementaire qui ne reconnait pas de légitimité au système électoral qui lui a pourtant permis d’être en place pendant trente ans – auraient choqué « l’opinion ». Opinion qui se résume en l’espèce à une minuscule manifestation de 2000 Noirs ce samedi à Washington ( 700 000 habitants, 6 millions en comptant l’aire urbaine).
On le voit, l’information sur Donald Trump est largement biaisée dans la presse française – ce qui ne permet pas au lecteur de se forger son opinion sur le futur président américain.
Au final, seuls 16 parlementaires sur 435 ne devraient pas assister à la cérémonie d’investiture – une cérémonie moquée par Le Point en raison du refus de certains « people » d’y participer. Tous les coups – y compris au degré zéro du journalisme – sont permis pour s’en prendre à Donald Trump.
Un futur président qui a déjà su attirer des entreprises américaines, mais aussi étrangères, dans le pays (Alibaba, LVMH , Fiat, ..) pour relancer l’économie, ce dont les médias français parlent très peu.
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2 réponses à “Donald Trump s’est-il « attaqué » à un élu noir démocrate ?”
J’ adore les commentaires censés qui conchient l’ article du Point. Les Français ne se laissent plus abuser par les journalopes.
La presse américaine n’est pas subventionnée, mais elle a été rachetée par les forces du chaos et du Grand Remplacement. Elle est tout aussi craignos que la presse française. En fait, la presse est si discréditée aux USA que les gens n’y font plus attention. C’est ce qui a permis à Trump de se faire élire en dépit des journaux et télés. Il faut dire qu’il communique directement avec les gens sur Twitter.
Par contre, en France, la diabolisation du Front National par le gouvernement et les médias reste très efficace.
Les Américains ont aussi leur 1er amendement, qui leur permet de s’exprimer contre l’invasion sur internet sans se faire attaquer en justice par la Licra ou son équivalent américain.
Mais en gros, la grossière propagande anti-Trump qu’on trouve dans la presse française ne fait que reprendre la grossière propagande anti-Trump qu’on trouve dans la presse américaine (et que plus personne ne lit). La différence, c’est que les Américains peuvent écouter Trump directement.
Ce qui est anormal, c’est qu’il n’y ait aucun grand journal ni aucune grande télé pour représenter le point de vue des Blancs. Zéro exception. Ça prouve bien que ça ne tourne pas rond, ni aux USA, ni en France. J’espère que Trump fera sauter le verrou.
Le politicien noir John Lewis est connu en particulier pour sa participation à la campagne pour les droits civiques vers 1965. Le résultat de cette agitation, c’est qu’il y a maintenant plein de Noirs incompétents dans l’administration. Les Blancs ont perdu leur droit de libre association. Ils ont dû s’enfuir de certains coins devenus trop dangereux. Mais ça n’a pas amélioré la vie des Noirs.
En voulant construire un mur sur la frontière mexicaine, Trump défend bien plus les Noirs que ne l’aurait fait Hillary Clinton, et bien plus que ce vendu de John Lewis. Car les Noirs n’ont pas intérêt à ce que l’immigration mexicaine continue, ni à ce que les emplois industriels disparaissent tous. Et pourtant, ils continuent à voter démocrate pour avoir plus de subventions. Les Blancs sont pour eux une poule aux oeufs d’or, mais ça n’a pas l’air de les inquiéter que la poule aux oeufs d’or finisse par crever.
Ce John Lewis n’est pas différent des politiciens français qui prétendent défendre les bas salaires en continuant à faire venir des millions de gens du tiers-monde. C’est la même imposture.