11/01/2017 – 07H00 Saint-Nazaire (Breizh-info.com) – Breizh-info poursuit son enquête sur les soutiens pro-migrants dans la Presqu’ile guérandaise. Aujourd’hui Saint-Nazaire : le vol d’ICAR.
A Saint-Nazaire, il y a un CADA, celui des Eaux Vives, dont le directeur, Ludovic le Merrer n’est autre que le chef de file d’une « opposition » municipale de centre-droit particulièrement discrète. Il existe aussi un collectif pro-migrants, l’ICAR. Il était constitué de 31 membres lors de sa création en septembre 2015 et 77 en décembre 2015. Certains sont aussi membres d’autres collectifs pro-migrants des alentours. « Sa mission est de compléter l’aide des associations gestionnaires (l’apuis et les eaux vives) et des associations caritatives (secours populaire, les restos du coeur, et les dons de la mosquée) à travers des collectes de denrées et vêtements, de proposition de cours d’alphabétisation et de soutien scolaire ». L’ICAR accompagne 130 réfugiés ou demandeurs d’asile à Saint-Nazaire et aux alentours. Le collectif organise des collectes alimentaires pour les migrants. Il dispose d’un local à Saint-Nazaire, chez une militante, pour stocker les denrées recueillies.
Son coordinateur est Patrice Quelard. Il gère l’adresse mail du collectif, [email protected]. Animateur, puis directeur de centre de vacances, puis enseignant et aujourd’hui directeur de l’école Jean Jaurès, il est auteur de livres pour enfants, de pièces de théâtre et de BD dans les – visiblement nombreux – temps libres que lui laisse son métier. Il est soutenu sur le plan politique par les élus d’extrême-gauche au conseil municipal, qui ne cessent de plaider pour l’accueil de toujours plus de migrants aux frais du contribuable. Il l’est aussi par le maire David Samzun. Il a reçu la médaille de la ville pour le collectif ICAR lors de ses vœux le 4 janvier 2017.
L’ICAR a mis en place des parrainages pour chaque migrant dont l’association s’occupe. Selon un compte-rendu interne de l’association, il s’agit d’une « proposition de Rafaëlle Batteux et de l’APUIS ». Investie dans divers projets culturels qu’ils soient ou non subventionnés par le contribuable (givebox culturelle gratuite, c’est à dire des armoires avec des livres déposés par les gens pour que d’autres en profitent, trio Aman qui intervient dans les écoles depuis 2008, etc.), elle est chargée de production dans le spectacle « vivant ». Elle gère avec Hervé Batteux une société de production au nom exotique, tam-tam production. Batteur, percussionniste et producteur, c’est aussi un pilier du Saint-Nazaire Rugby – qui était soutenu à bout de bras par l’ancien maire Joël Batteux et qui a déposé le bilan en 2016. Plus important, c’est le fils de l’ancien maire de Saint-Nazaire Joël Batteux. La ville soutient les spectacles organisés par Tam Tam production, notamment le Tatiphone auquel 1000 écoliers nazairiens ont assisté au théâtre Jean Bart du 14 au 18 novembre, selon l’Echo de la Presqu’île (11/11/2016).
Les règles suivantes ont été adoptées par le collectif : « Dans la mesure du possible, chaque demandeur d’asile aura deux parrains/marraines afin que le second puisse intervenir dans le cas où le premier serait indisponible », et, « il conviendra de tenir compte de la culture d’origine pour ces parrainages/marrainages : une femme avec une femme, un homme avec un homme, une famille avec une famille ». Le « rôle du parrain/marraine sera de recueillir les demandes et besoins du demandeur d’asile, d’y parer si elle le peut, ou de les relayer à son association gestionnaire, mais surtout de tisser un lien durable permettant de favoriser l’insertion du demandeur d’asile dans tous les domaines ».
Grâce au lobbying de Patrice Quélard, la ville de Saint-Nazaire a décidé en mai 2016 d’allouer six, et non quatre T4, pour les réfugiés, avec, « à terme 25 personnes installées durablement sur la ville ». Cependant, l’association déplore qu’il « existe un principe national selon lequel les demandeurs d’asiles lorsqu’ils deviennent réfugiés sont redispatchés sur tout le territoire du pays. Normalement il est exclu qu’ils soient installés dans la même ville où ils ont attendu leur papier (on ne sait pas pourquoi) ».
Presqu’île : un collectif important en lien avec l’ICAR
L’ICAR donne des cours d’alphabétisation aux migrants, dont le responsable est Bernard Gauchet. Celui-ci habite Saint-Molf. Il est aussi membre d’un collectif pro-migrants qui rayonne sur toute la presqu’île, le SRPI (Solidarité Réfugiés Presqu’île), qui comptait environ 70 membres en novembre 2015, « un potentiel de 130 bonnes volontés » d’après le collectif réuni le 21 novembre 2016. Il dispose de référents dans plusieurs des communes du territoire.
A Guérande, il s’agit de Fabien Morinière et de Sylvie Danais – enseignante au collège Saint-Jean Baptiste de Guérande – A Pornichet, de Françoise Rouas et d’Alain et Danielle Beaugendre. Né en 1944, employé à la Caisse des Dépôts et cadre bancaire, Alain Beaugendre est le trésorier de l’association AEDEV qui s’occupe notamment de développer Internet en Afrique. Sa femme Danielle, agrégée d’histoire-géographie, est tutrice d’élèves-professeurs, en lien avec l’IUFM de Versailles, et éditorialiste de la même association. Tous deux ne sont pas originaires de Pornichet. Bref, deux représentants typiques de la bobocratie qui a profité de la mondialisation et milite pour une société sans frontières ni entraves. D’après les informations que nous avons recueillies, entre novembre 2015 et novembre 2016, seuls quatre réfugiés syriens ont été accueillis par une famille de Pornichet. Ils bénéficieraient d’une prise en charge par le CCAS de la commune. Du matériel scolaire a été collecté dans les écoles de la commune pour les cours de soutien scolaire aux migrants organisés par l’ICAR à Saint-Nazaire.
A Batz sur Mer, Annette et Bernard Bolo s’occupent des collectes alimentaires du collectif. A Batz, ils s’investissent dans l’association Batz Citoyenneté Solidarité qui a été de facto, en 2008-2014, « l’opposition » de gauche bien qu’elle fut absente du conseil municipal. Créée en 2001, l’association s’est enfin retrouvée aux commandes en 2014 puisque six de ses membres ont été élus sur la liste socialiste d’Adeline l’Honen, une mairesse bien décidée à soutenir l’invasion migratoire. En novembre 2016 en effet, 35 mineurs issus de la jungle de Calais ont été accueillis sur la commune dans le centre Marceau de la Ligue de l’Enseignement, une association marquée à gauche très largement subventionnée. Dans l’attente de leur transfert hypothétique en Grande-Bretagne, des cours de langue leurs sont donnés par des bénévoles issus notamment du collectif SRPI, ainsi que des ateliers jeux et sportifs (notamment de musculation).
(à suivre)
Louis Moulin
Photo : DR
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2 réponses à “Aide aux migrants. Saint-Nazaire : le vol d’ICAR”
J’ai honte de ma Bretagne qui va vers la perte de sa culture et de ses traditions! A ce jour c’est l’islamo-collaboration!
Dans quel but???
Heureusement qu’il reste encore des gens dans notre département pour qui charité chrétienne veut encore dire quelque chose