10/01/2017 – 08H15 Saint-Nazaire (Breizh-info.com) – Nous poursuivons notre étude sur les structures locales qui facilitent, en Loire-Atlantique, l’invasion migratoire. Depuis le premier volet – qui concernait le sud-Loire dans son ensemble, sauf la partie méridionale de la banlieue de Saint-Nazaire, ainsi que le grand Nantes des deux côtés de la Loire – d’autres documents nous ont été transmis.
Ils émanent pour l’essentiel des collectifs chargés d’implanter les migrants sur notre territoire, qui multiplient réunions de coordination et comptes-rendus divers. Ce nouveau volet sera développé en 3 temps : ce jour Saint-Brévin et le Sillon (Savenay), demain Saint-Nazaire et la presqu’ile de Guérande, enfin le rôle central d’un journaliste de Ouest-France.
Saint-Brévin : Près de 200 bénévoles s’occupent des migrants, l’État va donc installer d’autres migrants dans la commune
A Saint-Brévin, l’État voulait imposer plusieurs dizaines de migrants. Face à une opposition locale, qui s’est exprimée par une réunion publique et plusieurs manifestations, il en avait un peu réduit le nombre. Ils ont été accueillis dans le centre des œuvres sociales d’EDF. Ce sont tous des jeunes hommes célibataires.
Puis, un collectif favorable à l’accueil des migrants a été créé dans la commune, le collectif des brévinois atterrés. De 150 à 200 bénévoles, majoritairement retraités, notamment d’EDF, en font partie. Ils s’occupent à tour de rôle des migrants de Saint-Brévin, auxquels ils font faire du sport ou dispensent des cours de français.
Ses appels ont été relayés par le Front de Gauche de Loire-Atlantique, la Ligue des Droits de l’Homme – LDH – et le NPA – Nouveau Parti Anticapitaliste. Selon nos informations, plusieurs militants de ces deux partis font partie des chevilles ouvrières de ce collectif. Parmi les soutiens présents lors de ses manifestations, le député (PS) de la 9e circonscription Monique Rabin, l’élu d’opposition de gauche brévinois Jean-Philippe Reverdy, encarté jusqu’en 2013 au PS dont il était le secrétaire de section sud-Estuaire, le président de la ligue des droits de l’Homme de Saint-Nazaire, Henri Castel, ainsi que des représentants des sections LDH de Nantes et de Saint-Nazaire.
Marc Trégouët, diacre permanent de la paroisse Saint-Nicolas de l’Estuaire, en est l’un des membres fondateurs. Comme dans le Pays de Retz voisin et les alentours de Nantes, des équipes laïques – souvent marquées à gauche – qui peuplent depuis des décennies les paroisses, en déclin, du diocèse, facilitent l’arrivée de migrants. Sur Radio Fidélité, Marc Trégouët n’a pas hésité à engager le diocèse entier dans son combat. Du reste, ce dernier aurait abandonné toute démarche apostolique. Bien que la majorité écrasante des migrants accueillis soient musulmans, aucune action pastorale ne serait entreprise pour les convertir. Au contraire, le diocèse semblerait s’y refuser. Xavier Bruneau, en charge des solidarités pour le diocèse de Nantes, que nous avions interviewé dans nos colonnes en septembre 2015, s’enorgueillissait qu’un foyer pour migrants géré par le diocèse dans Nantes ferme au Ramadan et serve des repas sans porc.
Résultat de la sollicitude des organisations de gauche et des bénévoles retraités pour les migrants de Saint-Brévin : l’État a bien compris qu’un certain terreau y était favorable. Il souhaite imposer 90 migrants de plus à la commune, bien que les habitants y soient majoritairement hostiles. Les habitants de Saint-Brévin remercieront ces activistes et retraités pour leur charité bien ordonnée qui commence par puiser dans les poches du contribuable, plutôt que d’assumer eux-mêmes tous les frais occasionnés par leur engagement pour les migrants.
Savenay : un militant pro-euthanasie dans l’association pro-migrants
A Savenay, des migrants étaient déjà accueillis par le CADA des Eaux Vives, qui dispose de logements dispersés entre Saint-Nazaire et les villes de l’arrière-pays. En février 2016, trois migrants supplémentaires ont été accueillis dans des logements mis à disposition par la commune. La commune a reçu ensuite 21 migrants supplémentaires venus d’Irak, de Syrie ou d’Erythrée.
Peu avant, un collectif intitulé « accueil fraternel en Loire et Sillon » avait été créé sous forme d’une association loi 1901 pour apporter aide et soutien aux migrants. Impulsé là encore par quelques retraités, appuyés sur la section locale de la ligue des Droits de l’Homme et la paroisse, le collectif donne des cours de français aux migrants, les aide au quotidien, collecte pour eux des denrées etc.
Parmi ses chevilles ouvrières il y a l’ancien maire (de gauche) de Campbon Jean-Pierre Maisonneuve, Jacky Martin – président de l’association et ancien adjoint au maire de Campbon – ou encore Gildas Chevalier, secrétaire de l’association. Dans le bureau on trouve aussi Yvan Chardron, retraité de la fonction publique et candidat en 2014 sur la liste divers gauche de Janick Tatard, Robert Bioteau, médecin généraliste à la retraite et militant associatif passionné d’histoire à Prinquiau, René Notté, médecin généraliste à Savenay, Marie-Paule Cléder, elle aussi candidate sur la liste divers gauche de J. Tatard et coordinatrice locale du Secours Catholique, Monique Poisbeau, militante à la CFDT et chargée de permanences locales pour ce syndicat historiquement proche du PS.
On y trouve aussi Denis Berthiau, maître de conférences en histoire du droit à l’université Paris-Descartes, et coauteur injustement méconnu d’une tribune libre dans Libération. Il y appellait à voter une loi qui autoriserait les médecins à mettre fin aux patients en dernière extrémité pour qu’ils souffrent moins. Il nomme cela « médecine humaine et responsable ». Il avait été désigné par les militants PS comme leur candidat aux municipales de Savenay. Il s’est trouvé face à une liste dissidente de gauche (celle de Janick Tatard ). Le maire sortant (SE) a été réélu dès le premier tour.
L’association compterait 50 adhérents en février 2016, dont un certain nombre de militants encartés dans diverses formations de gauche, selon nos informations. La municipalité de Savenay et la communauté de communes Loire et Sillon lui ont mis à disposition des salles.
(à suivre)
Louis Moulin
Photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2017 Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
5 réponses à “Saint-Nazaire, Presqu’île de Guérande : qui facilite l’implantation de migrants ?”
@Dormez_Dormez
donc ville a éviter pour vos vacances ou autre
Invasion ??
Non non tourisme….
Bande de gros fachos, c’est vous la honte de la Bretagne, vous n’êtes dignes de rien, justes bons à laver le cul des botrel, goulet et de l’abbé Perrot, on vous tiens en joue……
Exemple des techniques d’infiltrations utilisées par les groupuscules gauchistes pour changer la nature des sociétés bretonnes et française. En dehors de l’origine douteuse de ces gens qui ne sont visiblement pas des réfugiés syriens, il reste quand même une question à résoudre : en quoi vont-ils contribuer au développement du pays ? alors que nous avons trop de chômeurs et de pauvres. A propos de pauvres d’esprit, parlons aussi des bonimenteurs qui les soutiennent et finissent par créer les conditions d’un éclatement de la société française. Qu’y a-t-il qui ne tourne pas rond chez ces gens là pour donner leur préférence aux étrangers et haïr ceux qui défendent leur pays ? On peut deviner certaines raisons : pour l’église en perte de vitesse, recruter des ouailles ; pour les gauchistes se donner bonne conscience face à leur égoïsme ; pour les retraités, se refaire une vertus. Mais le réconfort de ces activistes justifie-t-il de laisser poser des bombes à retardement ? Quoi qu’il en soit, puisque c’est par eux que le malheur arrive, le moment venu ils devront s’expliquer et répondre personnellement du passif qu’ils génèrent pour les autres, n’oubliez pas leur nom !