22/12/2016 – 08H30 Brest (Breizh-info.com) – Après plusieurs mois de remous en interne au sein de Debout la France, le parti de Nicolas Dupont Aignan vient d’annoncer qu’il présenterait des candidats dans les 8 circonscriptions du Finistère à l’occasion des élections législatives.
« Les candidats de Debout la France pour les législatives seront présentés début janvier sur les 8 circonscriptions. Nous aurons des candidats 100% indépendants, prêts à défendre le projet que portera Nicolas Dupont-Aignan, candidat à l’élection présidentielle » déclare Julien Châtel, Secrétaire départemental du Finistère.
« Si l’objectif est évidemment d’en finir avec ce quinquennat socialiste, véritable naufrage pour le pays, la présence de nos candidats DLF aux législatives est l’assurance-vie que les patriotes seront entendus et pourront peser dans le futur. Si les Républicains n’ont que « du sang et des larmes » à proposer aux Français, ils se dirigent vers de graves désillusions » ajoute Julien Châtel.
Parmi les grands axes de la campagne aux législatives, si DLF se veut attentif aux problématiques bretonnes, le parti « a un projet très ferme sur l’islam radical, imposant notamment aux imams la signature d’une charte en 6 points pour respecter les principes de la République et en exigeant la fermeture des mosquées salafistes.».
Nicolas Dupont-Aignan, Président de Debout la France et candidat à l’élection présidentielle, se rendra dans les prochaines semaines dans le Finistère dans le cadre de la campagne. Concernant les remous interne, ils ont conduit à ce qu’Yves Cau ait été démis de ses fonctions de Secrétaire départemental du Morbihan, tout comme Jacques Spagnol pour le Finistère.
Jacques Spagnol qui nous ont contacté, a toutefois tenu à préciser : « En ce qui me concerne, contrairement aux allégations de Mr Châtel, je n’ai jamais été démis de mes fonctions mais j’ai démissionné ce qui est très différent (NDLR : nous avons reçu sa lettre de démission) » nous explique-t-il, évoquant des divergences politiques et de fond.
« En ce qui concerne Yves Cau, son investiture lui a été donnée en date du 29 Juillet 2016 c’est-à-dire après que la cour d’appel ait rendu son jugement dans l’affaire de Yves Cau. Yves a ensuite été invité à envoyer son chèque pour couvrir les frais de campagne. Et ce n’est qu’après cela qu’il a appris qu’il était « débarqué ». Il a fallu qu’il se batte pour récupérer son chèque ! Est-il utile de rappeler que la cour de cassation a été saisie et que des plaintes ont déposées pour faux témoignage contre certains témoins du premier procès ? » poursuit M. Spagnol qui a fondé un nouveau mouvement politique : « En 2016, nous avons transformé l’association « Breizh Mouv’ – Les Gaullistes » Bretons créée en 2009 à l’occasion des régionales en parti politique. Un certain nombre d’adhérents de DLF nous ont rejoint et seront candidats pour certains dans différentes circonscriptions de Bretagne.».
Photo : DR
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Une réponse à “Législatives 2017 en Finistère. Debout la France présentera des candidats dans les 8 circonscriptions”
Debout la France est une curieuse formation politique créée il y a maintenant 17 ans par le très américanophile et atlantiste ex « Young leader » Dupont Aignan (curieux pour un homme politique se disant héritier du Général de Gaulle). DLF défend un programme très proche du Front national mais refuse la moindre alliance avec lui. Depuis 1999 ce parti se prend des rateaux à toute les élections ( pas d’élus régionaux, départementaux, européens, un seul député, une poignée de conseillers municipaux…) cela ne l’empêche pas de revendiquer 15000 adhérents, faible chiffre mais surévalué comme dans tous les partis. La plupart du temps DLF n’est pas remboursé de ses frais de campagne (5% des suffrages sont requis, sauf pour les Européennes où cela a été abaissé à 3%. DLF avec 3,8% en 2014 s’est vu rembourser de ses frais, sa présence avait fait perdre plusieurs sièges au FN …) cela ne l’empêche de présenter des candidats à toutes les nouvelles élections. Sauf à croire que ses militants soient taxés par le parti sur leurs revenus comme chez les trotskystes, on aimerait bien savoir d’où viennent ses fonds?