Sting, le chanteur connu depuis les années 80. Le type engagé pour la préservation des forêts et des peuples amazoniens. Le type qui vient aussi chanter au Bataclan « inchallah » après un terrible attentat islamiste. Irait-il hurler « Heil Hitler » au mémorial des déportés ou « j’aime le bulldozer » à ses protégés indiens ? Pourquoi le sort de ces peuples envahis serait-il plus important que les malheurs qui touchent les nôtres ?
Et si nous parlions de ces indigènes lointains comme on parle des Européens souhaitant vivre dans leur pays préservé de l’immigration de masse ? Essayons…
Doit-on s’inquiéter de la montée du populisme Kayapo, et plus largement de tous les populismes de la forêt amazonienne ? Que cherche notre ami, le chanteur Sting, en soutenant le leader d’extrême-droite Raoni Metuktire dans son vain combat contre la mondialisation ? Peut-on décemment, au vingt-et-unième siècle, supporter de voir ces fascistes Indiens refuser de se mélanger et risquer de déstabiliser le marché du bois exotique ?
Le risque ? Le risque terrible de ne pas pouvoir changer le parquet de l’appartement de Dubaï à un prix décent du fait de quelques idéologues bouseux souhaitant préserver une identité fantasmée. Ces Indiens, qui refusent déjà leur appellation, par rejet de l’autre, et qui s’affublent eux-mêmes du terme de « native », comme si, être né quelque part, pour celui qui est né, n’était pas autre chose qu’un hasard. (Dû en l’occurrence à une méconnaissance totale des progrès de la contraception et de l’avortement des indien-ne-s asservi-e-s par le patriarcat peau-rouge).
Pour préserver quoi ? Leur mode de vie archaïque refusant le progrès, leurs gènes menacées de consanguinité et leurs coutumes ridicules ? Soyons sérieux, Il n’y a, de toute manière, (et comme le prouvent de nombreuses études à peine financées par nous-mêmes, les mondialistes) pas d’Indien de souche puisqu’ils sont eux-mêmes des migrants de Chine venus par le détroit de Béring.
Eh oui ! Tou-te-s migrant-e-s ! Tous bactéries ! Tous atomes ! Tous pareils les fachos ! Comment refuser la véritable opportunité économique s’offrant aux locaux de bénéficier du vivre ensemble avec les tractopelles ? Les services, nombreux, à offrir aux villages de pionniers et de chercheurs d’or, les villes de tôle ondulée, l’aventure des bars et des bordels improvisés, la bouffe industrielle importée, et à terme, ces belles mégapoles couvertes d’enseignes mondialisées au centre des bidonvilles, toutes ces merveilles ne valent-elles pas le sacrifice de quelques arbres pourris ?
Enfin, qui sont ces peuples refusant le mélange pour d’obscures raisons idéologiques nauséabondes, qui ne sont pas sans nous rappeler les heures les plus sombres du sous-bois exotique ? Nous le disons haut et fort, Adolf Raoni, no pasaran pour les fachos du Mato Grosso ! Tu ne passeras pas, tu n’empêcheras pas le grand mélange de l’humanité et l’exploitation de chaque parcelle de vivant, de chaque parcelle de planète.
Bernard-Henri Van Liempd
Photos : wikipedia (cc)
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