04/12/2016 – 09H00 Nantes (Breizh-info.com) – En octobre dernier, plusieurs communes du pays de Retz s’engageaient à accueillir des migrants. Dans l’esprit de l’opinion, il s’agissait alors d’accueillir des familles, si possible de chrétiens d’Orient pourchassés par les islamistes « modérés » au sujet desquels les médias s’étaient faits, pour une fois, attentifs à leurs misères et à l’intolérance islamiste.
Parmi ces communes, Préfailles, Saint-Viaud, Corsept, Cheméré et Sainte-Pazanne. Au lieu d’une famille, Préfailles avait reçu trois jeunes Irakiens. Et Sainte-Pazanne a fini par avoir, en octobre 2016, une famille… mais d’Afghans. Ceci crée une certaine émotion dans cette commune de 6000 habitants, située à 28 km au sud-ouest de Nantes dont le maire, Bernard Morilleau, a été élu comme « divers droite » en 2005-2008, avant de se reclasser ensuite parmi les divers gauches.
Le conseil municipal de Sainte-Pazanne qui s’est tenu le 20 octobre 2015 était plein de bonnes intentions. Deux logements susceptibles d’accueillir des migrants avaient été repérés : un, propriété de la SELA (société d’aménagement foncier du département de Loire-Atlantique) en centre-bourg, l’autre, le logement d’urgence situé en périphérie.
Le conseil municipal décide aussi de « faire rédiger un communiqué de presse pour inciter les particuliers qui ont un logement ou une partie de logement à mettre à disposition des réfugiés à se faire connaître auprès de la mairie ». Le maire reconnaissait alors que « aucune demande précise d’accueil de réfugiés n’est connue sur le territoire, mais c’est à la commune de se manifester auprès de la Préfecture. » Volontiers généreux avec l’argent des contribuables, il affirmait même qu’une « commune comme Sainte-Pazanne a un rôle à jouer dans cette solidarité, comme toutes les villes centre »
Un an plus tard, c’est donc une famille afghane de deux adultes et six enfants qui s’est installée dans une maison T4bis, située dans le centre-bourg près de la salle de théâtre. Les enfants ont été scolarisés dans les écoles de la commune, qui prend en charge leur cantine.
Leur arrivée ne laisse pas les Pazenais indifférents : « Nous avons déjà nos pauvres, qui eux ne bénéficient pas autant d’attention de la part des pouvoirs publics ! » remarque Arlette. « Accueillir des chrétiens d’Orient, passe encore, les gens étaient plutôt pour, mais des Afghans musulmans et visiblement très traditionalistes – je n’ai toujours pas pu voir le visage de la femme en un mois, c’est un peu fort de café », commente Olivier, pour qui « le maire tire trop sur la corde. La solidarité, c’est d’abord pour les habitants de Sainte-Pazanne ». Michel complète : « Quand on n’arrive pas à résoudre la misère et le chômage chez soi, on n’accueille pas toute la misère du monde ».
Le Front national a réagi, par la voix de Jean-Luc Javel, délégué de la 9e circonscription de Loire-Atlantique : « sur Sainte-Pazanne, maison de 120 m² plein pied, proche commerces, appartenant à la SELA, achetée avec l’argent des contribuables », il y a trois ans, à l’origine pour être démolie et permettre un projet immobilier.
« Avant l’arrivée de la famille afghane, travaux de rénovation faits en peinture, plomberie, électricité, pour bien les accueillir. Prise en charge par les associations, de l’école, 25 euros par jour comme argent de poche, et rendez-vous pour toute la famille chez le dentiste ». Il brocarde la générosité faite avec les moyens des autres : « sur Sainte-Pazanne il y a de nombreuses familles françaises en difficulté mais certains membres de l’association pro-migrants préfèrent s’occuper des migrants plutôt que des familles françaises. Ils préfèrent dépenser l’argent des contribuables plutôt que de les accueillir à titre personnel. Prendre dans la poche des autres, c’est plus socialiste ! »
Louis Moulin
Photo : Wikimedia (cc)
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Une réponse à “Sainte-Pazanne : au lieu de chrétiens d’Orient, des migrants afghans”
Les chrétiens d’orient, c’est comme les Samaritains : ils sont plus nombreux dans les cimetières que vivants.