02/12/2016 – 07H00 Vannes (Breizh-info.com) – « La gestion locale de la Fonction publique territoriale présente d’importantes marges de progrès dans plusieurs domaines », écrit la Cour des comptes dans son dernier rapport sur les finances publiques locales. Un exemple : la Ville de Vannes accorde 33 jours de congés en plus à ses agents, ne respectant pas la durée réglementaire de 1607 heures par an correspondant au 35 heures par semaine (Le Figaro économie, 12/10/2016).
Les employés municipaux vannetais peuvent donc se féliciter d’avoir un patron comme David Robo (LR). Il ne faut surtout pas le changer… En cas de victoire de la gauche aux élections municipales, un maire socialiste à la recherche d’économies serait capable de mettre un terme à ces sympathiques avantages.
Se faire taper sur les doigts par la Cour des comptes n’a certainement pas fait plaisir au maire David Robo. Ses électeurs-contribuables ont dû grogner en découvrant cette « particularité » vannetaise. Il est vrai que la période ne lui semble guère favorable. À la primaire de la droite, il avait pris fait et cause pour Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate que tous les sondages donnaient perdante. Mais, par pure charité chrétienne, Robo était venu au secours de ce cas désespéré. Peut-être que, dans ses rêves, il se voyait devenir ministre du président NKM. Cela dit son soutien ne fut ni efficace ni payant puisqu’à Vannes, ville de son féal, « Nathalie » n’a totalisé que 129 suffrages, soit 2,42%. Elle a même été devancée par Jean-Frédéric Poisson (182 suffrages, 3,41%) !
Incapable de faire adhérer ses administrés à ses choix, David Robo ne peut être qualifié de poids-lourd de la politique. Il exerce plutôt dans la catégorie poids plume. Rien à voir avec le fameux Raymond Marcellin qui faisait la pluie et le beau temps à Vannes et que la population suivait.
Mais il faut reconnaître à David Robo une certaine souplesse d’esprit qui lui procure une aptitude certaine à la reconversion lorsque la situation devient par trop suicidaire. Son sens du sacrifice n’est pas total. On le retrouva donc en septembre président du comité de soutien d’Alain Juppé. Il croyait jouer le cheval gagnant… Mais une nouvelle fois, il n’aura pas fait le «bon choix». Il est en effet désavoué dans sa ville : 3 801 voix pour François Fillon (68,45%) et seulement 1752 pour Alain Juppé (31,55%). Sans commentaire.
B. Morvan
Photo : Mairie de Vannes (DR)
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2 réponses à “Vannes. David Robo n’a vraiment pas de chance”
A quand la fin des privilèges ????
en rappelant que ces primaires payantes sont absolument anti démocratique !! le premier tour des présidentielles permette ce choix !!!