01/12/2016 – 09H15 Paris (Breizh-info.com) – Le 29 novembre 2016, à l’Assemblée nationale (dans un hémicycle encore une fois particulièrement vide), les députés discutaient de la proposition de résolution pour rendre justice aux victimes de la répression de la Commune de Paris de 1871. À cette occasion, le député de Vendée Yannick Moreau (LR) a pris la parole pour réclamer également la reconnaissance des crimes perpétrés par la République française durant la Terreur, contre les populations vendéennes et bretonnes.
« Quitte à faire de la repentance, pourquoi ne pas commencer par l’abrogation des lois de la Terreur contre la Vendée, et la reconnaissance de ses crimes ? Vous voulez faire de la morale. Soit, mais alors, commencez donc par abroger les lois de la Terreur !» indique Yannick Moreau.
« Vendéen, homme de l’Ouest, je sais y compris dans la tradition orale de ma mémoire familiale, ce que furent les persécutions des simples gens qui refusaient le centralisme jacobin, la “levée en masse” de la conscription militaire, et l’interdiction de leur expression religieuse. Le 26 juillet 1793, à la Convention nationale, BARERE réclame la destruction et l’extermination de la Vendée. Savez-vous mes chers collègues que c’est une Loi, la loi du 1er août 1793, votée par la Convention nationale, qui prescrivait l’extermination des hommes, la déportation des femmes et des enfants, et la destruction du territoire de la Vendée ? Savez-vous qu’une deuxième Loi, celle du 1er octobre 1794, vint renforcer l’horreur indicible ?» interpelle le député.
Et Yannick Moreau d’évoquer le massacre des Lucs-sur-Boulogne qui fit 564 morts (enfermés dans une église incendiée, avec 110 enfants à l’intérieur). Et de rappeler les noyades de Nantes et les « mariages républicains », ces procédés ignobles durant lesquels les soldats de la République attachaient un homme et une femme, avant de les jeter dans la « grande baignoire nationale ». M. Moreau n’hésita pas, durant sa prise de parole, à évoquer l’historien Reynald Secher et à son travail colossal sur la question de la Vendée.
« Savez-vous que c’est en Vendée que les premiers essais d’extermination industrielle furent menés ? A Noirmoutier, des camps d’extermination ont été établis. Partout en Vendée des fours à pain sont utilisés comme fours crématoires pour brûler vifs les habitants. La peau des Vendéens sert à l’élaboration de sacs ou de pantalons pour les gendarmes. La peau humaine selon le Conventionnel SAINT JUST était d’une “consistance et d’une bonté supérieure à celle du chamois” et “celle des sujets féminins plus souple mais moins solide”.» poursuit le vendéen, qui conclut :
« Les moyens d’extermination des Vendéens mis en œuvre par le Comité de Salut Public et la Convention sont la matrice de ceux des régimes totalitaires du XXe siècle. Voilà un sujet qui mériterait une reconnaissance nationale. Car si “la Vendée pardonne, elle n’oublie pas”.Voyez comme il est difficile de définir quelles commémorations doivent faire l’objet d’un devoir de mémoire.».
Voir l’intervention de Yannick Moreau en intégralité :
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7 réponses à “Vendée. Yannick Moreau évoque les « crimes de la Terreur » à l’Assemblée nationale”
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Vive la Vendéen Dieu aura des Hommes tant que vivront les Vendéens ❤❤
[…] il y a 23 heures 0 Commentaire […]
Les Luc-sur-Boulogne = Oradour sur Glane ? Non; car dans la premier cas ce sont des Français qui tuent des Français … au nom de la République. Quand on vous parle des « valeurs de la république », demandez toujours les quelles ?
Bien d’accord mais cela sous entend que l’interlocuteur possède un minimum de culture voire d’honnêteté.
Pas sûr.
Oradour-Sur-Glane, massacre commis par des non français; on marche sur des oeufs.
Etudiez un peu le procès de Bordeaux, les brassards noirs sur le monuments alsaciens, les malgré nous, pourquoi Limousin et Alsace ont rompu leur entente diplomatique. La condamnation exclusif d’un officier allemand de la division Das Reich … au nom de la cohésion nationale.
Voici ce que l’on trouve dans l’introduction d’un ouvrage qui a pour titre « Révolution et chouannerie en Morbihan » publié aux éditions des Montagnes noires auteur Jean Guillot : déclaration de Georges Clémenceau (dont de très nombreuses rues et avenues portent le nom en France)la 29 Janvier 1891 devant les députés » J »approuve tout de la révolution. J’approuve les massacres de Septembre, ou pour s’éclairer la nuit venue, les travailleurs plantaient des chandelles dans les yeux de morts. J’approuve les noyades de Nantes, les mariages républicains ou des vierges accouplées à des hommes, par une imagination néronienne avant d’être jetés dans la Loire, avaient à la foi l’angoisse de la mort et le souffrance de la pudeur outragée. J’approuve les horreurs de Lyon ou on attachait des enfants à la gueule des canons et les égorgements de vieillards de quatre-vingt-dix ans et de jeunes filles à peine nubiles. Tout cela forme un bloc glorieux et je défends qu’on y touche… » Qui après cela a envie de crier vive la République? Et qui peut croire qu’un système issu de telles horreurs puisse jamais faire le bonheur du peuple.
Après ces terribles crimes de la Terreur républicaine, certains incultes viennent encore nous parler de l’ esprit républicain !!!!!!! Souhaitons qu’ un jour prochain les responsables de ces crimes de masse soient condamnés à titre posthume, ce serait la moindre des choses pour les victimes …..