18/11/2016 – 12H00 Athènes (Breizh-info.com) – De graves affrontements ont eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi dans le camp des réfugiés-migrants de Souda (chef-lieu de l’île de Chios) et aux alentours. Les migrants ont d’abord mis le feu à une grande construction provisoire (mi-tente, mi-préfabriqué) abritant l’administration du site, puis ils ont brisé avec des pierres les vitres des voitures en stationnement ainsi que les vitrines dans les rues avoisinantes. Les forces de police (MAT, équivalents des CRS) ont procédé à l’arrestation, non seulement de migrants, mais de membres d’ONG qui les soutenaient.
Les heurts ont commencé vers 23 h 00, avec le lancer de feux d’artifices – dérobés en grande quantité dans un magasin proche – par un groupe de réfugiés-migrants en direction des maisons du quartier, puis des forces de police immédiatement intervenues. Parallèlement, de nombreux automobilistes qui passaient ont vu leur véhicule endommagé par les jets de pierres d’autres groupes. Les MAT ont fait usage de gaz lacrymogènes, de grenades assourdissantes et aveuglantes pour refouler les migrants dans l’enceinte du camp.
La violence a augmenté d’un cran lorsque des membres du parti d’Ultra-droite Aube-Dorée (Chrysi Avgi) assistés de jeunes gens originaires de l’île, s’en sont pris aux migrants qui s’étaient répandus dans les rues et dont certains se sont délibérément livrés à la police pour échapper à la vindicte populaire. Les affrontements se sont étendus à tout le quartier, jusqu’aux environs d’1 h 30 ce jeudi, lorsque les migrants ont été contraints de regagner leur camp. Les forces de police – mais également les jeunes Grecs présents – ont passé le reste de la nuit aux abords du site.
Les médias n’ont pas fait état de l’événement et seul le KKE (parti communiste) sur son site local a accusé de provocation les membres de l’Aube Dorée qui auraient été à l’origine de ces troubles. Notons également, que ces événements coïncident avec le retrait des équipes belges, présentes à Lesbos, à Chios et dans d’autres îles recueillant les migrants, en raison de la dégradation des conditions de sécurité dans cette zone.
De notre correspondant à Athènes, L. Giellesse
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6 réponses à “Grèce. A Chios, graves affrontements avec des migrants”
Ils n’ont vraiment pas le profil de réfugiés de guerre. Mais bien de troupes d’envahissement en mode #guérilla #Patriosphere
un veritable bordel quoi y foutent le cirque de partout et faut encore qu ont soit gentil ca commence a bien faire
[…] Extrait de: Source et auteur […]
[…] Lire l’article original du correspondant à Athènes L. Giellesse sur Breizh-info.com ici. […]
Même s’ils n’ont pas vécu les évènements de 1822, ça a dû rappeler de mauvais souvenirs aux insulaires.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Chios
Tous ces hommes jeunes devraient se battre dans leurs pays d’origine au lieu de s’attaquer au pays qui les accueillent !!!