17/11/2016- 07H00 Nantes (Breizh-info.com) – Depuis début octobre, une « salle de shoot » a ouvert à Paris, sous l’impulsion d’élus de gauche. Les drogués peuvent y consommer des drogues « à moindre risque », et sans le risque, notamment, d’être arrêtés… bien que la consommation de produits stupéfiants, comme leur achat, leur détention et leur revente, demeure théoriquement illégale. Nantes n’a pas encore de salles de shoot, mais il est très facile d’y trouver des produits stupéfiants.
Si la place du Commerce était un lieu de trafic, notamment de résine de cannabis, très important, six mois après rien n’a changé. Cependant, les clandestins se sont un peu déplacés vers les abords du Carrefour Feydeau, place Neptune. Ceux qui sont d’origine africaine se réservent la partie à l’ombre, au sud de l’ancienne île, ceux d’origine maghrébine stagnent sur la place, avec les marginaux qui peuvent ainsi facilement trouver de l’alcool pas cher – au supermarché – et de la drogue, dans la rue.
De manière… stupéfiante, c’est le cas de le dire, il est aussi très facile de trouver de la drogue dans des établissements ayant pignon sur rue. Ainsi, dans un petit café du centre-ville qui a une identité plutôt assez marquée à gauche, des individus d’origine maghrébine ont tenté de vendre à notre reporter de la résine de cannabis, puis de la cocaïne brune. Sur demande, ceux-ci se proposaient d’amener rapidement n’importe quelle drogue – ce qui signifie que des petites quantités doivent être planquées dans l’attente des commandes dans des caches disséminées aux abords immédiats.
Au comptoir, le barman feignait de ne rien voir… sans s’inquièter sans doute du fait que la vente de drogues, même quand elle n’est pas le fait des tenanciers ou des serveurs d’un café, est un des motifs légaux de fermeture administrative temporaire… ou définitive.
Louis Moulin
Photo : Wikimedia
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2 réponses à “Nantes a déjà ses salles de shoot… dans certains cafés”
[…] Source […]
Ou,comment valider des pratiques déconstructives au nom d’un progrès décadent.
Ça sent le crash en piqué pour les futurs adultes en actuelle construction.
Il semble d’ailleurs que ça ne gêne pas grand monde. Manque plus que la légalisation de l’inceste pour parfaire le tableau d’une société en complète dilution morale et renoncement mental.