16/11/2016 – 05H00 – Nantes (Breizh-info.com) – « Il n’y a rien de plus grave que le changement de peuple ou de civilisation ». C’est en ces termes que l’écrivain et essayiste Renaud Camus introduisit la conférence qu’il prononça récemment à Nantes à l’invitation du Cercle Villebois- Mareuil devant une assistance nombreuse et attentive. La crise économique, le chômage apparaissent secondaires pour lui derrière le phénomène du grand remplacement. Celui-ci se manifeste sous la forme de deux actes pincipaux :
Conquête, car elle correspond à une accumulation de phénomènes agressifs (délinquance étrangère, population carcérale pléthorique, peur de la population suite aux attentats terroristes…). Il s agit bien d’une forme de conquête territoriale avec fuite de la population européenne de certains quartiers, « les territoires perdus de la république » en fait de la France
Colonisation. Elle a une dimension militaire, mais elle est aussi démographique, définitive et irréversible si des mesures ne sont pas prises de toute urgence. Depuis 40 ans les chiffres en cette matière sont les instruments du mensonge, ils n’ont qu’un rôle : dissimuler.
« Un peuple qui connait ses classiques et a une longue mémoire ne se laisse pas mener dans les poubelles de l’histoire sans rechigner » nous dit Renaud Camus qui ajoute : « on a volé à notre peuple son regard, il ne doit pas croire ce qu’il voit ».
Renaud Camus pose alors une triple question :
Qui sont les remplacistes ? Les politiques avec en tête Manuel Valls qui voit des futurs ministres parmi les clandestins de Calais. Les grands patrons comme Gattaz ou Laurence Parisot «remplaciste échevelée ». Ceux-ci ont une notion de l’homme issue de l’industrie du XIXème siècle celui-ci est remplaçable, substituable sans fin à l’opposé de chaque homme comme créature unique de Dieu. C’est aussi Juncker pour l’union européenne ou Macron qui en est une figure archétypale du remplacisme.
Quelle est l’ambiance remplaciste ?
Elle se marie avec l’antiracisme qui a gagné respectabilité et légitimité suite « au plus jamais ça » !
C’est l’industrie de l’hébétude avec l’enseignement et la civilisation de l’oubli, l’imbécilisation de masse avec la télévision, la généralisation de la drogue.
L’agriculture qui détruit les paysages et concentre les animaux hors de leur milieu( ferme des mille vaches) y a aussi son rôle.
L’extension de la laideur, l’horizontalité des rapports humains où le nom de famille est supprimé ( effacement de la lignée) au profit du seul prénom sont aussi des agents du remplacisme. Tout comme le mensonge dans l’inversion du sens des termes ( exemple du mot « populaire » qui se retourne contre le peuple français pour désigner les occupants –étrangers et délinquants- des « quartiers » et des « cités »). Que penser aussi des policiers qui manifestent sans désigner la cause première de leurs problèmes… ?
Comment lutter contre le remplacisme ? C’est un combat de gauche comme de droite, il est tout à fait moral pour « l’homme irremplaçable. Pour Renaud Camus, deux grandes références historiques peuvent lui être opposées : la résistance et le combat anticolonial. Des grands textes comme ceux de Franz Fanon peuvent s’appliquer. La collaboration des remplacistes « ressemble comme deux gouttes d’eau avec celle des années 1940/1944.
Quelle est alors la solution ?
La remigration c’est la seule alternative au grand remplacement, sans elle il n’y aura plus de paix civile. Elle peut fonctionner, celle des pieds noirs en 1962 n’a guère ému la conscience universelle. Il faut avant tout arrêter les pompes aspirantes comme « la CAF troisième lieu saint de l’islam », et Renaud Camus d’ajouter : « La civilisation française est la 1ère dans l’histoire qui paye pour son remplacement ». Il faut aussi, ajoute-t-i l, récuser la convention de l’ONU de 1952 sur les réfugiés. Le combat est européen pour Renaud Camus qui souhaite voir se constituer « une large alliance anti-remplaciste sur l’Europe entière ». De ce point de vue, le BREXIT ne serait pas une bonne chose malgré les apparences.
2017 : la dernière chance ? La question qui se posera aux prochaines élections est celle-ci : « acceptez-vous de partager votre patrie avec un ou plusieurs autres peuples ? ». La réponse ne peut être alors qu’un appel à la révolte. Renaud Camus regrette que le Front National, sous l’influence de Florian Philippot semble accepter le statu quo. Lorsque celui-ci déclare : « je ne veux connaître que des français » cela ne veut plus rien dire.
Renaud Camus qui a manifesté au côté des catholiques contre le mariage gay déplore que nombre de ceux-ci soient devenus : « un élément essentiel du grand remplacement ».
Il appelle à la constitution d’une force indépendante de toutes les forces politiques : « le NON » et conclut : « le grand refus c’est l’essentiel » !
https://www.youtube.com/watch?v=jZ-xsP02-Cg
Alfred.
Photo : DR
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