13/11/2016 – 05H15 Nantes (Breizh-info.com) – Le Souvenir Chouan de Bretagne rend hommage depuis 18 ans aux victimes de la Révolution et des noyades de Nantes, au plus près de la date anniversaire de la première noyade en Loire. Cette année, la commémoration aura lieu ce dimanche 13 novembre.
Rendez-vous est donné à 12h30 sur le pont Anne de Bretagne, du haut duquel une gerbe de fleurs sera « parachutée » dans le fleuve, comme l’an dernier. À cette occasion une nouvelle plaque commémorant les Noyades de Nantes viendra remplacer celle qui a été dérobée récemment par des individus mal intentionnés.
Après le déjeuner (inscription par le formulaire « Contact » sur le blog du Souvenir Chouan de Bretagne), les participants pourront suivre une visite commentée de Nantes sous la Terreur à travers les rues de cette ville bourgeoise qui fut partisane de la Révolution dès ses débuts.
Breizh-info a déjà plusieurs fois évoqués cette période douloureuse de l’histoire de la Bretagne et de la Vendée, notamment par l’intermédiaire des interviews ou articles de l’historien Jean-Joël Brégeon à propos de Carrier et de la Terreur nantais. Un crime passé sous silence si l’on compare à l’argent, à la communication et au temps investis par la ville de Nantes concernant notamment la traite des noirs et l’esclavage , culpabilisant ainsi la population nantaise , vendéenne, bretonne là où elle a été victime d’un massacre sans précédent, d’un génocide pour l’historien Reynald Secher.
De septembre 1793 à février 1794, pendant que d’autres révolutionnaires massacrent chouans et vendéens révoltés contre la Terreur, les assassins du Roi et les persécuteurs de l’Eglise, Jean-Baptiste Carrier est envoyé à Nantes avec les pleins pouvoirs pour y faire règner la Terreur.
En quelques mois, la Révolution fait jusqu’à 10.000 morts à Nantes : des 13.000 prisonniers –en très grande majorité des rescapés de la Virée de Galerne – 2000 sont fusillés dans les carrières de Gigant et Miséry, 3000 meurent du typhus et d’autres maladies dans les prisons insalubres où ils sont entassés (plusieurs anciens châteaux et couvents) et de 1800 à 4000 furent noyés en Loire. Alcoolique et sadique, Carrier appelait cela la « déportation verticale » : les prisonniers étaient entassées sur des barques à fond plat et noyés en Loire de diverses façons : certains étaient sabrés par les républicains, d’autres coulés avec leur embarcation, d’autres encore enfermés deux jours durant dans les cales sans nourriture afin qu’ils meurent de faim – d’autant plus qu’ils n’étaient pas beaucoup nourris et très maltraités en prison – et jetés ensuite dans la Loire.
Photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2016 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
3 réponses à “13 novembre 2016 : Commémoration des Noyades de Nantes”
Ces noyades de Nantes sont un exemple parmi beaucoup d’autres, par lesquels nos vertueux républicains ont assis leur pouvoir sur l’ Hexagone. Et, paradoxalement, ce sont précisément les partis politiques dits « modérés » , qu’ils se baptisent socialistes ou libéraux, alors qu’ils sont tous deux issus des fractions sanguinaire de 1789, qui nous qualifient d’extrémistes. Ce régime républicain a du patauger dans le sang de centaines de milliers de cadavres de nos divers peuples, pour s’emparer du pouvoir et asseoir sa domination. Nous, Bretons, nous n’ oublions pas ! Notre patrie bretonne a payé un lourd tribut lors du 1er conflit mondial ( 240 000 morts contestés par des universitaires à la solde de la France) pour un conflit qui ne la concernait en rien. Nos compatriotes en ont tiré intelligemment les conséquences, lors de la seconde guerre mondiale, déclenchée par le gouvernement français du Front populaire. Sans avoir fréquenté les Hautes Ecoles, gageons que lors du prochain conflit, i y aura encore moins de Bretons pour secourir un tel régime responsable de tous nos malheurs. Ne comptons d’abord que sur nous-mêmes. NI HON UNAN! . Nos amis ne sont pas à l’ Elysée. Ils sont aujourd’hui à Moscou et en janvier prochain à Washington!
Après le mémorandum « contritionnel » sur l’esclavage, à quand celui des « noyés de Nantes » ?
« Nos amis ne sont pas à l’ Elysée. Ils sont aujourd’hui à Moscou et en janvier prochain à Washington! » Si c’est pas un frontiste qui écrit ça ! Il a oublié Damas !!!