28/10/2016 – 06H15 Saint-Brévin-les-Pins (Breizh-info.com) – L’article publié par la journaliste Kate Stent, intitulé « ils démarrent une nouvelle vie à Saint-Brévin » évoquant l’arrivée de migrants africains dans la petite commune du Pays de Retz, fait réagir.
Ainsi, Maxime Boulanger, porte-parole du collectif « Brévinois contre l’Installation de migrants » a-t-il adressé une lettre ouverte à la journaliste, dénonçant le parti pris de cette dernière, dont un autre article à ce sujet est disponible en ligne.
Retrouvez sa lettre ouverte ci-dessous :
Madame,
Votre article de Ouest-France du 26/10/16 a pour titre : « Ils démarrent une nouvelle vie à Saint-Brevin ».
Avec ce titre scandaleux, vous feignez d’oublier que le séjour de ces hommes est censé être PROVISOIRE. « Une nouvelle vie à Saint-Brevin », c’est du définitif. Qu’est ce qui vous autorise à prendre vos rêves migratoires pour la réalité ? Est-ce un appel au Tiers-Monde à arriver dans notre commune ? Madame Stent, êtes-vous une journaliste responsable ou une voix partisane ?
« Déboussolés », « en quête de repères », cherchant Saint-Brevin sur la carte, du côté de l’Auvergne, c’est ainsi que vous décrivez les migrants arrivés au CCAS. Voilà ceux qui sont là chez nous, complètement perdus, et qui sont supposés demander l’asile d’une contrée dont ils ne savent rien. Mais selon vous, ça y est, c’est fait, ils vont demander l’asile, l’obtenir, et rester là ! Les jeux sont faits : ces personnes vont rester et commencer une vie nouvelle. Happy Ending !
Chère Madame, vous êtes si pressée de voir l’immigration imposée aux populations, sans respect ni des lois, ni du bon sens, que je me demande pourquoi c’est si important pour vous. Je laisse à vos lecteurs le soin de se poser des questions aussi graves.
Pour ma part, en regardant les photos que vous publiez, j’ai compris quelque chose. Au fond, ces hommes qu’on voit arpenter notre plage, ne vous intéressent pas. Votre « humanisme » n’est qu’un mot, et un mot terriblement réducteur. En effet, vous réduisez ces hommes à l’état de zombie économique. Vous prenez ces migrants, pour des individus sans âme, c’est à dire sans intelligence pour poser des actes prudents, conforme à la réalité des choses, et sans volonté dont les actes d’amour se portent toujours naturellement sur sa famille, son peuple. Ces hommes sont des mutilés, comme celui que vous citez et qui a « laissé derrière lui sa femme et sa fille âgée d’un an ».
Ou encore cet Afghan qui affirme « ici je n’ai rien ». Ces hommes sont à ce point amputés d’une partie d’eux-mêmes que l’un deux, après le vol de son téléphone portable, s’écrie : « j’ai tout perdu. » C’est pathétique effectivement, mais vous concluez mal. Ne voyez-vous pas que le seul lien qui reliait cet homme aux siens ayant sauté, un vide abyssal est tombé sur lui ? Ne voyez vous pas que ces hommes ont été trompés ? Vous expliquez vous même qu’un passeur propose ses services, le village se cotise, et du jour au lendemain, l’homme d’un peuple devient un migrant économique. Celui-ci, déraciné, victime d’un mirage, commence une longue errance dont vous nous dites qu’elle peut durer plusieurs années !
Contrairement à la déclaration de votre Afghan, ces hommes ont eu le CHOIX pour poser un acte prudent. Si vous leur retirez cette possibilité du choix, vous en faites des sous-hommes ! Car enfin les réfugiés se massent aux frontières, c’est bien connu. Depuis quand parcourent-ils des milliers de kilomètres, sans avoir le choix ? Le choix, ils l’ont. La plupart restent au pays. Ou alors ce sont des robots poussés par une nécessité aveugle… Ou bien encore on les conduit jusqu’à chez nous, achevant par là de les tromper ! Cet odieux trafic humain, vous en êtes complice en vous exclamant que les migrants « démarrent une vie nouvelle à Saint-Brevin ».
Vous voulez des déracinés, des mutilés, réduits aux seuls besoins physiologiques comme s’il s’agissait d’animaux traqués qui n’auraient besoin que d’un peu de chaleur. Vous voulez vous servir de la souffrance des migrants pour valider la dissolution des peuples dans l’horreur d’un matérialisme économique qui prétend gommer l’âme humaine. C’est par idéologie que vous tenez donc tant à installer ces hommes chez nous. Ainsi, il en arrivera toujours et encore. Toujours et encore vous aurez les mots de solidarité et d’humanisme au bout de votre plume mortifère. Je vous supplie, au nom des habitants de Saint-Brévin, de cesser de nous donner des leçons de morale dévoyée, de cesser de parler de Saint-Brevin et des migrants que vous n’aimez pas.
En espérant lire votre réponse
Maxime BOULANGER
Porte-parole du collectif « Brevinois Contre l’Installation de Migrants
Par ailleurs, le collectif conseille « fortement aux habitants de ne pas se trouver dehors à Saint-Brévin, vendredi 28 Octobre, à partir de 18 h 00.». « Les groupuscules pro-migrants se rassemblent à 19 h 00 devant le CCAS pour un pique-nique. Ils ont l’intention de faire une marche à l’issue du pique-nique. Il ne faut pas vous trouver là ni dans aucun établissement de la commune jusque tard dans la nuit. La gendarmerie est en alerte, c’est très sérieux. L’un d’entre nous a reçu des œufs sur sa maison. Les banderoles des zadistes mêlent slogans pro-migrants et appels à la révolution.» explique t-il.
Photo : DR
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2 réponses à “Migrants à Saint-Brevin-les-pins : les opposants dénoncent le parti pris d’une journaliste d’Ouest-France”
Bjr , comme vous y allez . parti pris , je n’ai guère vu dans l’article cité , quelque sens donné dans cette lecture . VOUS par contre ? il y a de quoi se perdre . vous incitez les brevinois à se cloîtrer !! VOUS OUBLIEZ que ces migrants ont été imposés , démocratie . que de donner des leçons , je vous prie d’aller sur le futur site de N.D.L ,,pour y faire appliquer la Démocratie , aux plaisirs de vous lire ? je ne sais guère .
Désolé mais lorsque je sors de chez moi, je n’ai pas envie d’être en Afrique…
Et pour 2017: https://www.facebook.com/Pr%C3%A9sidentielles-2017-Collec…/…