« Voici ma tribune, refusée par le Huffington post. Merci de la partager massivement : personne d’autre ne le fera ! Il y a juste Big Brother en face de vous, et vous êtes en train de gagner… ». L’écrivain et essayiste Laurent Obertone, qui vient de publier Guerilla (Ring ed.), un époustouflant roman d’anticipation sur la guerre civile à venir en France, a posté sur sa page Facebook une tribune libre. Les médias du Système n’ont pas souhaité la publier. Breizh- Info, attaché à la liberté d’expression, la propose volontiers à ses lecteurs.
PLG
Pourquoi écrire sur la guerre civile ?
Peut-être parce que tout le monde y pense, et que personne n’ose en parler. En janvier 2013, sortait La France Orange Mécanique, enquête avertissement, conspuée par la plupart des grands médias. Deux ans et demi plus tard, la France a enterré plus de 250 victimes du terrorisme. On ne compte plus les « déséquilibrés » et les victimes de l’insécurité « ordinaire ».
En fin de quinquennat, on parle de construire les 10 000 places de prison annulées en début de quinquennat… Certains s’effarant du fait qu’on risque bien de les remplir. Qu’on applique enfin un peu – si peu ! – la loi.
Le scandale est toujours d’en parler…
Comme l’expliquait La France Big Brother, sorti en janvier 2015, certains grands médias et faiseurs d’opinion criminalisent les inquiétudes, et réduisent le « débat » à quelques formules quasi-religieuses : « pas d’amalgame », « union sacrée », « tolérance, « ouverture », « ne pas stigmatiser »…
Menaces à l’appui, on fait comprendre au citoyen qu’il ferait mieux de renoncer à sa sécurité, à ses libertés, à son jugement.
Quoi d’autre ? Sa fierté ? Son pays ? Sa civilisation ?
Oui, lui dit-on. S’il est un bon citoyen, il doit tout sacrifier au vivre ensemble. Et avec le sourire : sa mauvaise humeur fait le jeu de l’extrême droite.
Jusqu’où ira-t-on ? Jusqu’où le citoyen doit-il renoncer ? En quoi un vivre ensemble qui ressemble à une tyrannie est-il défendable ?
Et si continuer, accepter, attendre, c’était voter le désastre ?
La guerre civile…
Voici quelques années, elle n’était qu’un fantasme, un délire. C’est peu à peu devenu un possible. Aujourd’hui, c’est un probable. On ne se demande plus pourquoi, on se demande comment.
Comment, c’est ce que j’ai voulu raconter dans Guerilla.
On comprendra que la police n’a pas les moyens de faire face à un soulèvement généralisé des quartiers « sensibles », compliqué d’attaques terroristes d’envergure, de complicité militante, de paralysie étatique. On comprendra que chacun, soudain confronté à ce terrible réel, privé d’informations, d’aides, d’électricité, sera réduit à ses propres moyens, et devra faire face, seul, à un véritable carnage. On comprendra, à la lecture de ce livre, que cette gigantesque bataille de la France n’a plus rien d’invraisemblable, et est même largement déjà vécue par nos policiers d’une part, et prévue par le renseignement d’autre part.
La guerre civile est-elle possible si un camp ne se bat pas ?
Oui. Ça s’appelle un massacre.
Dans Guerilla, les faits viennent à ceux qui pensaient leur échapper, comme ça finira par nous arriver, si nous persistons à refuser les faits.
Alors que le « vivre ensemble » nous entraîne chaque jour un peu plus loin dans le chaos, tous les éditorialistes, décideurs, littérateurs, gouvernants, producteurs, artistes, ne font que matérialiser des utopies. C’est la France « Plus belle la vie ».
Guerilla matérialise un futur proche et infernal, que tout le monde redoute aujourd’hui, parce qu’il se fait chaque jour plus perceptible. On peut créer tous les faux débats qu’on veut, on ne peut plus dissimuler le délitement du tissu social, l’énorme pression qui monte dans le pays, autour de l’ultraviolence criminelle, des « déséquilibrés » de l’islam radical, et des incantations républicaines…
Le citoyen moyen se débat, depuis longtemps déjà, entre les « engagés » qui parlent en son nom, entre les criminels et les terroristes qu’il ne faut pas amalgamer, entre les grands moralistes qui lui interdisent de s’inquiéter…
Face aux autorités et aux condamnations, face au grand spectacle qui doit continuer, le citoyen se rend bien compte que lui, sa toute petite voix, son art de vivre, sa souveraineté pèsent bien peu de choses… Son angoisse demeure suspecte. Comme si elle créait le mal… On marginalise, on ignore, on menace… Mais plus personne n’entend le peuple. Il y a un fossé gigantesque entre l’opinion et la morale que les médias lui imposent.
Trouve-t-on normal que les médias décident de l’accès d’une opinion à l’existence publique, en vertu d’une morale qui n’est pas représentative du public ? L’expression est libre, mais ce sont eux qui décident ou non de la relayer. Ils n’ont aucun mandat pour le faire.
La souveraineté du peuple est maltraitée, niée, conditionnée, accusée…
Après la parution de Soumission, on demandait à Houellebecq s’il était « responsable ». Il serait bon que les médias, les partis, les gouvernants, se posent la même question. Pourquoi, alors que le Français rejette depuis soixante ans l’immigration, s’est-il vu imposer une telle immigration ?
C’est lui, qui subit aujourd’hui la situation.
Il n’est responsable que d’avoir montré jusque-là son extrême patience, que partis, médias et gouvernants sont pourtant loin de mériter.
Il est temps de se fier à son intelligence, à son jugement. Il est temps de lui rendre sa souveraineté morale et intellectuelle. Il est temps de lui donner, plutôt que des conseils et des réprimandes, une véritable information, donc un véritable choix.
En lui faisant lire le désastre, je ne l’oblige plus à le voter.
Laurent Obertone
Photo : DR
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8 réponses à “Pourquoi écrire sur la guerre civile ? Par Laurent Obertone”
L’autre jour, en me promenant en ville sous un beau soleil, je me suis posé cette question : Y aura-t-il bientôt une guerre civile en France ? Je voyais des gens qui vaquaient tranquillement à leurs occupations, certains faisaient leurs courses, d’autres travaillaient et personnes ne me regardaient de travers parce que je suis arabe. La réponse qui m’a sauté aux yeux est : Non.
Donc tu confirmes que la France n’est pas raciste ? Il faut quand même te méfier de l’eau qui dort …
Derrière la façade et le soleil essayez de faire un peu d’économie réelle et de voir un peu plus loin que la continuité linéaire des modèles de nos politiques. Quand je pose la questions sur la liste des aides en France à un africain du Kenya qui bosse dans l’économie réelle et gagne 500€/mois il tombe sur le cul. Maintenant imaginons que tout s’arrête, la planche à billet ruine les états dits riches. On se retrouve avec des villes entières de population sans RMI, RSA, aide tel, electricité, bus …
Le vivre ensemble avec les adeptes de la secte mortifère est une fort belle utopie. Ceux qui peuvent fuir cette soi-disant démocratie européenne ont bien raison de le faire. En Europe on ne se garde bien de demander l’avis des peuples ou on s’assoit dessus comme avec le référendum de 2005 en France (par exemple). Comprendre que beaucoup de jeunes lucides souhaitent fuir le désastre annoncé à l’image des jeunes gens du récit love story « les corps indécents » pour simplement continuer à vivre paisiblement en pays chrétien. S’adapter (en fait se convertir) ou fuir c’est au choix.
C’est quand les gens ne pourront plus faire leurs courses qu’ils commenceront à te regarder de travers.
Il y a encore beaucoup de français qui ignorent et la guerre civile qui vient et la 3 ème guerre mondiale si bien engagée. Le réveil sera pénible, d’autant que les générations en âge d’y faire face n’ont jamais envisagé cette éventualité. Il n’y aura plus de place pour les cérémonies et hommages en grandes pompes, pas plus que pour les bougies. A savoir si ce sera alors la France hébétée ou bien la France enfin réveillée…
La guerre civile est inéluctable, la 3 ème guerre mondiale également ! La surpopulation va précipiter ces deux mouvements. Merkel et l’internationale socialocommunoecologisime favorisent l’afflux migratoire afin de casser la prise de pouvoir des droites dures pour la survie des nations et des peuples qui les composent.
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