02/09/2016 – 08H30 France (Breizh-info.com) – Au sein de l’école libre, 900 000 familles sont représentées par une association de parents d’élèves : l’APEL. Sa direction a suscité un très vif émoi en apportant, contre toute attente, son soutien à la réforme du collège de Najat Vallaud-Belkacem. En cette période de rentrée scolaire, la situation se tend.
Cette annonce a créé une vive contestation de la base – qui n’a pas été consultée : au congrès de juin, la présidente de l’APEL subit des candidatures dissidentes.
Des voix s’élèvent pour dénoncer une organisation verrouillée, non représentative et financièrement opaque. C’est dans ce climat de défiance à l’égard de la direction de l’APEL que vient de se créer en juin 2016 , “Parents pour l’école”, une association confessionnelle qui promeut la vision d’une école soucieuse de la transmission des savoirs et d’une instruction de qualité.
Dès le lancement de “Parents pour l’école”, le succès est au rendez-vous. Son président, Jérôme Malcouronne, qui est est l’ancien président de la puissante APEL-Paris.
Parents pour l’école souhaite principalement :
- veiller à la qualité de l’instruction dispensée par les établissements catholiques sous contrat. Nous voulons remettre l’accent sur la transmission des savoirs, promouvoir et encourager tout type d’initiative servant cette finalité.
- valoriser le caractère confessionnel de l’enseignement privé sous contrat. Etre attentif à la promotion du caractère chrétien de l’éducation offerte dans les établissements privés catholiques sous contrat.
Toutefois, sans représentation « officielle » au sein de l’enseignement privé catholique sous contrat, difficile de dire ce qu’il adviendra de l’association – qui ne possède pour le moment qu’un compte twitter. Martial Bild, pour TV Libertés, a interrogé Jérôme Malcouronne cette semaine sur TV Libertés, nous vous proposons l’interview ci-dessous :
https://www.youtube.com/watch?v=mgPsxp1HD00
La rentrée scolaire s’annonce tendue. Selon Le Figaro, « le bilan de Najat Vallaud-Belkacem n’est pas brillant. D’ailleurs 21% des enseignants seulement sont en accord avec les choix politiques faits, d’après le baromètre UNSA de 2016 (syndicat pourtant très favorable aux réformes entreprises).» Cette dernière – qui a toujours laissé entrevoir des relents très autoritaires dans sa manière de gérer ses réformes – a par ailleurs indiqué qu’il n y aurait « aucun moratoire » sur cette réforme. Après elle, le déluge …
Tous les 3 ans, l’OCDE publie tous les 3 ans une enquête-test PISA sur les performances des systèmes éducatifs des pays de l’OCDE et du monde entier. Et la France- dont le système éducatif est largement critiqué – y a reculé à nouveau de 5 places (25ème en Maths, 21ème en compréhension de l’écrit et 26ème en Sciences) en 2012, loin derrière les systèmes éducatifs asiatiques et une bonne partie des systèmes européens.
La prochaine étude PISA, intitulée « PISA 2015 », sortira cette année en décembre 2016, plusieurs semaines avant le démarrage de la procédure APB (admission post-bac) dorénavant lancée chaque janvier en France. Comme pour les cinq études précédentes, l’étude PISA se sera attachée à évaluer, à l’aide de tests, « l’acquisition de savoirs et savoir-faire essentiels à la vie quotidienne au terme de la scolarité obligatoire ». Les sciences seront son domaine majeur d’évaluation. Concrètement, l’enquête triennale PISA consiste à faire compléter par les élèves de chaque pays participant un questionnaire de fond par type d’évaluation. Trois matières sont testées : lecture, maths et sciences. Les écoliers sélectionnés sont entre 4 500 et 10 000 par pays à plancher sur chacun des tests.
Photos : DR
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