01/09/2016 – 08h45 Nantes (Breizh-info.com) – Mardi 30 août, les policiers nantais ont saisi plus d’un kilogramme d’héroïne dans un squat occupé par des « mineurs isolés étrangers ».
Une valeur marchande de 26 000 €
Cette prise n’est pas anodine. Les saisies d’héroïne d’une telle ampleur sont plutôt rares à Nantes. 1,3 kilo, cela correspond à une valeur d’achat de 6 500 € à 11 000 € suivant le pouvoir de négociation de l’acheteur. Concernant la revente, la valeur marchande au détail est d’environ 26 000 €.
C’est donc l’équivalent de près de deux années de SMIC qui a été saisi par les policiers nantais.
Cette découverte est due au hasard puisque c’est un huissier souhaitant procéder à l’expulsion des occupants d’un appartement squatté qui a requis l’assistance des policiers. L’appartement squatté était situé allée des Pinsons, dans le quartier Bellevue, l’un des plus violents de la métropole nantaise, ce qui a rendu nécessaire la présence des fonctionnaires.
Ceux-ci ont découvert une grande quantité d’héroïne ainsi que de nombreux biens de valeur vraisemblablement acquis de manière frauduleuse.
Les premières investigations des fonctionnaires établiraient que certains de ces objets proviendraient de vols avec violence tandis que d’autres seraient le résultat de plusieurs cambriolages.
Les trois immigrés qui se trouvaient dans le squat ont été interpellés et placés en garde à vue.
La délinquance migratoire s’installe en Bretagne
Dans l’appartement squatté, trois jeunes. Deux d’entre eux se déclarent « mineurs isolés étrangers » (16 et 17 ans) tandis que le troisième indique avoir 21 ans.
Ce n’est pas la première fois que des « mineurs isolés étrangers » sont identifiés comme des délinquants dans l’agglomération nantaise. Ces derniers temps, la multiplication des actes de délinquance et de criminalité commis par ces jeunes migrants inquiète les autorités et les Bretons.
La ville de Rennes est particulièrement touchée par cette délinquance et, selon un policier local, « l’apathie des pouvoirs publics n’incite pas à l’optimisme quant au règlement de ce qui s’apparente de plus en plus à une crise sécuritaire.».
Que ce soit à Rennes ou à Nantes, la délinquance migratoire semble s’installer en Bretagne…
Photos : DR
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