30/08/2016 – 06H45 Nantes (Breizh-info.com) – L’association « Ensemble, agissons contre l’exclusion parentale » organisait des rassemblements vendredi 26 août en France, mais aussi en Bretagne, à Nantes, Quimper ou à Rennes. L’association a pour but de lutter contre toutes formes d’exclusion parentale (aliénation parentale, éloignements géographiques, placements abusifs, non représentation d’enfants..) après une séparation ou un divorce.
« L’exclusion parentale représente un désastre qui collabore à la destruction du lien parental et familial au détriment de l’intérêt supérieur de l’enfant.» explique Delphine Boulois, présidente de l’association. Les parents s’estimant injustement privés de leurs enfants se sont ainsi rassemblés devant les préfectures, ce vendredi.
Les organisateurs se montraient toutefois déçus de la mobilisation, mais également qu’aucun rendez-vous préfectoral n’ait été accordé;
Cette mobilisation intervenait quelques jours après les 24H du Mans vélo le 20 et 21 août, durant lesquelles l’association a soutenu une équipe de 6 coureurs qui couraient pour la cause parentale. Cette journée nationale sera reconduite.
L’association défend le droit de l’enfant à vivre avec ses 2 parents et à être éduqué par ses 2 parents. « Trop d’enfants perdent tout contact avec un de leur parent et par conséquent sa famille. L’exclusion parentale et familiale est un véritable fléau,tant par l’aliénation parentale, les éloignements géographiques et les placements abusifs qui sont un scandale d’état…aujourd’hui c’est nous,demain ce sera peut être vous.» explique Delphine Boulois.
Prochaine action prévue : les 21, 22 et 23 septembre 2016 à l’ Assemblée nationale à Paris afin d’obtenir là encore une audience auprès de Dominique Raimbourg, président de la commission des lois.
Lettre adressée aux préfets :
Madame la préfet , Monsieur le préfet,
Je m’adresse à vous, pour vous faire part de l’inégalité que ressentent les parents divorcés en matière de garde.
En cas de désaccord sur le droit de garde, certaines situations engendrent des problématiques douloureuses, qu’il s’agisse d‘aliénation parentale, d’éloignement géographique, de non représentation d’enfants, ou de placements abusifs. Ces situations peuvent conduire à l’exclusion d’un des parents ou à l’altération du lien parental et familial.
L’exclusion parentale est une violence psychologique qui est un calvaire pour les enfants, les parents et les familles exclus. Elle a des conséquences très graves sur les enfants pour toute leur vie, et peut mener à des drames familiaux, tous les jours, enfants et parents se suicident et cette réalité est inquiétante, alarmante !
1377 suicides de parents en 1 an (ONS), liés à la perte de lien avec leurs enfants, soit 4/jour ! à noter que des enfants en rupture de lien avec un parent se suicident aussi, tant la souffrance est destructive.
1,3 millions de parents sont exclus de l’éducation de leurs enfants.
L’épuisement des victimes d’exclusion parentale mène aussi à des répercutions sur la santé : dépression, fibromalgie, problèmes cardiaques…
Depuis des décennies, les tribunaux détruisent les familles. Les juges sont en position de forces et décident et agissent en toute impunité…27000 plaintes, 150.000 mains courantes pour non représentation d’enfants restent dans l’oubli.
L’article 373.2 du code civil est bafoué (Chacun des père et mère doit maintenir des relations personnelles avec l’enfant et respecter les liens de celui-ci avec l’autre parent.). La loi n’est pas respectée.
Un autre sujet, très sensible, j’attire votre attention sur les placements abusifs cautionnés par nos institutions.
Il existe un vaste trafic d’enfants organisés sur le sol français via le placement d’enfants à l’aide sociale à l’enfance, assorti de milliards d’euros détournés de l’argent public, de fraudes à la sécurité sociale.
Depuis 2010, on observe une baisse du nombre de divorces de – 8%, alors que le nombre de placement d’enfants ne cesse de prendre de l’ampleur. En France, on retire 136.000 enfants par an à leurs parents, 80 % ne seraient pas justifiés.
L’ A.S.E génère un harcèlement constant des enfants et des parents infligeant une souffrance psychologique intolérable ! Elle est une fabrique d’enfants orphelins de parents vivants !
Trop de vies gâchées, trop d’argent gaspillé ! Notre pays dépense + de 7,5 milliards d’euros par an pour la protection de l’enfance…où va l’argent public ?
Comment sont utilisées les subventions versées aux conseils généraux et aux services d’aide à l’enfance ?
Ce sont des milliers d’enfants qui subissent des traumatismes irréversibles.
Les enfants placés font l’objet d’un rapt de l’administration. Les placements abusifs sont un scandale de l’état !
La justice familiale détruit les enfants, les parents et les familles. Elle n’applique pas le principe républicain de liberté, égalité, fraternité.
Elle encourage l’exclusion parentale et familiale !
En tant que représentant du 1er ministre et des ministres du gouvernement je vous demande, de leurs remonter ces informations.
Dans l’espoir de nous faire entendre, un rassemblement des familles est organisé le samedi 24 septembre 2016 à Paris, et une mobilisation se tiendra devant l’Assemblée Nationale du 21 au 23 septembre 2016.
Assurée de l’intérêt que vous portez à ce sujet, je vous remercie de l’attention que vous voudrez bien réserver à ma demande, et à celle de dizaines de milliers de parents.
Je vous prie de recevoir, Madame, Monsieur le préfet, l’assurance de mon profond respect.
Delphine Boulois
Présidente
Crédit photo : DR
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2 réponses à “Des parents contre l’exclusion parentale à Rennes, Nantes et à Quimper”
Bravo pour la lettre aux préfets de tous les départements qui, ces préfets, peuvent remonter vers leurs supérieurs hiérarchiques :1er ministre et ses différents ministres chargés et de l’action sociale, et de la sécurité des familles (en particulier le ministre de l’intérieur avec son service déconcentré : la préfecture, chargée de la coordination des différentes directions d’Etat des ministères dans les départements) ces disfonctionnements administratifs dénoncés dans cette lettre qui conduisent les familles françaises à ne plus pouvoir vivre tout simplement puisqu’elles sont « cassées » par le pouvoir en place. Faut-il aujourd’hui craindre le terrorisme social ? Et ces disfonctionnements administratifs existent sur simple allégation de « n’importe qui » qui utilise la « courroie de transmission », l’assistante sociale, pour agir contre les familles françaises. Et il faut savoir que l’assistante sociale transmet directement aux juges des enfants l’allégation qu’elle vient de recevoir sans se déplacer vers les familles françaises accusées et couvrent l’allégateur (il ne sera jamais mentionné dans la procédure). Ce qui fait la « part belle » à ceux qui veulent nuire aux familles françaises. Marie-agnès.
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