21/07/2016 – 07H30 Paris (Breizh-info.com) – De nombreux députés de Bretagne, appartenant majoritairement au Parti socialiste, ont voté contre la fermeture de mosquées islamistes, mardi 19 juillet, à l’Assemblée nationale. Ce vote intéressera particulièrement les électeurs bretons qui sont attentifs au développement de la construction de mosquées en Bretagne – dont certaines particulièrement sulfureuses ou comprenant des individus surveillés par les services de police.
Plusieurs députés de droite avaient déposé des amendements dans le cadre du projet de loi prorogeant l’application de la loi n° 55-385 du 3 avril 1955 relative à l’état d’urgence. L’amendement n°8 et l’amendement n°89 proposaient notamment que « Le ministre de l’Intérieur, pour l’ensemble du territoire où est institué l’état d’urgence, et le préfet, dans le département, peuvent ordonner la fermeture de tout lieu de culte lorsqu’il existe des raisons sérieuses de penser que ce lieu de culte constitue une menace pour l’ordre public, ainsi que la dissolution de l’association ou du groupement de fait responsable de ce lieu de culte.» y compris après la fin de l’état d’urgence.
Par 164 voix contre et 139 pour, ces amendements ont été rejetés, à la stupéfaction générale.
Ont voté contre la fermeture administratives des mosquées islamistes :
Patricia Adam,
Marie-Anne Chapdelaine,
Corinne Erhel,
Chantal Guittet,
Gilbert Le Bris,
Viviane Le Dissez,
Annie Le Houerou,
Annick Le Loch,
Jean-René Marsac,
Paul Molac,
Dominique Raimbourg,
François de Rugy,
Hervé Pellois,
Jean-Pierre Le Roch,
Philippe Nogues.
Seuls les députés de la droite et du centre ont voté pour :
Thierry Benoît, Gilles Lurton, Philippe Le Ray, Isabelle Le Callennec, Marc Le Fur.
« C’est absolument scandaleux » nous glisse un assistant parlementaire. « Au nom d’une consigne politique de parti, ces députés ont voté contre la possibilité de fermer des lieux de culte au sein desquels des islamistes et de potentiels terroristes prolifèrent. Ils porteront une lourde responsabilité, et ça, les électeurs bretons doivent le savoir ».
Si les députés de gauche ont donc refusé la fermeture des mosquées à risque, ils ont voté, presque à l’unanimité avec la droite, la prolongation de l’état d’urgence – qui implique des mesures sécuritaires d’exception visant l’ensemble des Français. (489 pour, 26 contre). Seul Philippe Noguès en Bretagne a voté contre, après un débat particulièrement houleux, où à nouveau, les membres du gouvernement ont fait preuve d’une hargne, d’un refus de toute critique et d’un manque de sang-froid devant des députés particulièrement agacés et vindicatifs.
L’intervention de Gilbert Collard, député (FN) du Gard, a par ailleurs été particulièrement remarquée, ce dernier déclarant notamment : « Ces morts vous regardent et vous aurez des comptes à leur rendre, bande d’incapables ».
Yann Vallerie
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2016 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
5 réponses à “État d’urgence. De Rugy, Adam, Molac …ces députés bretons qui soutiennent les mosquées islamistes”
10 mosquées de haine sur 130 connues ont été fermées depuis le début de l’ état d’ urgence, uniquement sur décision du conseil des ministres.
Que font le ministre de l’ intérieur et les préfets prétendument autorisés par la loi à casser l’ échine du salafisme en France ?
Ce qu’ il s’ est réellement passé à l’ assemblée:
M. Pascal Popelin, rapporteur. Je reviendrai en particulier sur les amendements no 8 et no 89, considérant que pour les précédents, les arguments de rejet restent les mêmes. Ces deux amendements posent des questions intéressantes et les préoccupations qui y sont exprimées doivent être prises en considération. Mais l’état de notre droit en matière d’état d’urgence fait que ces amendements sont totalement satisfaits. En effet, l’article 8 de la loi de 1955 autorise la fermeture provisoire des lieux de culte, et plus généralement de tout lieu de réunion, pendant la durée de l’état d’urgence. C’est d’ailleurs sur ce fondement que quatre mosquées ont été fermées depuis le début de l’état d’urgence. L’amendement doublonne également à 99 % avec la partie de la loi relative à la dissolution d’associations cultuelles, la seule différence proposée étant que la décision ne serait plus prise en conseil des ministres, mais par le ministre de l’intérieur ou le préfet. On va regarder si l’on peut, au cours de la navette, à trouver un dispositif plus adapté à l’objectif que vous fixez, mais en l’état actuel, votre proposition apporte très peu par rapport à ce que le droit permet déjà.
Mme Valérie Boyer. Nous le redéposerons au Sénat !
M. le président. Quel est l’avis du Gouvernement ?
M. Manuel Valls, Premier ministre. Même avis.
M. le président. La parole est à M. Laurent Wauquiez.
M. Laurent Wauquiez. Dans le prolongement des interventions de Guillaume Larrivé et d’Éric Ciotti, je voudrais souligner qu’il s’agit d’un thème qui nous paraît exemplaire de l’approche du Gouvernement. D’abord, y a-t-il, oui ou non, aujourd’hui, en France, une centaine de mosquées salafistes ? Deuxième question : est-ce que, oui ou non, monsieur le Premier ministre, vous n’en avez fermé que dix ? Si c’est le cas, vous dites donc devant la représentation nationale qu’après un an et demi de menace intégriste lourde, vous ne vous êtes attaqués qu’à 10 % des lieux les plus intégristes en France ! (Applaudissements sur les bancs du groupe Les Républicains.)
Deuxième sujet, qui révèle également la différence d’approche entre nous. Vous nous dites : pas de loi d’exception ! Quant à nous, nous disons : une loi d’exception sur tout ce qui permet d’extirper la menace terroriste, notamment sur les lieux de prêche et les mosquées qui deviennent des relais pour des puissances étrangères, qui mènent un travail de sape intégriste à l’intérieur même de notre territoire. Qu’avons-nous entendu ? Un président de la commission des lois qui nous dit que l’amendement est mal rédigé et un représentant du Gouvernement – vous, monsieur le Premier ministre – qui nous dit que la mesure le gêne par rapport au financement de la cathédrale orthodoxe. Mais est-ce le sujet ? De quoi parle-t-on ? (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, écologiste et républicain.) Nous vous demandons d’adopter des mesures adaptées. Vous nous dites qu’il faut prolonger la réflexion… Mais agissez ! C’est ce qu’attendent les Français ! (Applaudissements sur les bancs du groupe Les Républicains.)
M. le président. La parole est à M. Claude Goasguen.
M. Claude Goasguen. Monsieur le Premier ministre, j’ai bien entendu le rapporteur dire qu’il laissait une possibilité d’évolution d’ici demain…
M. Pascal Popelin, rapporteur. Peut-être !
M. Claude Goasguen. Je sais que vous partagez notre préoccupation : plusieurs de vos déclarations ont été très nettes en ce sens. Vous savez bien que dans ces établissements dits religieux se tiennent en réalité des propos de guerre. Dans ce domaine, la logistique juridique est suffisante ; le vrai problème, c’est que pour le moment, elle n’est pas suffisamment appliquée. Cela dépend essentiellement de votre ministre de l’intérieur et de vous-même. Comme vous le savez par les rapports, il y a 130 mosquées à supprimer. Ce ne sont d’ailleurs pas seulement des mosquées ; dans la plupart des cas – lisez les rapports des commissions d’enquête ! –, ces mosquées animent des sites qui diffusent très largement, au-delà de l’auditoire de la mosquée. Prenez par exemple le site particulièrement célèbre de la mosquée de Brest : l’imam de Brest ne parle pas qu’aux Brestois, mais, à travers internet, à pratiquement toute la France. Ses propos sont repris dans d’autres mosquées. Par conséquent, il y a là un problème de structure administrative, qu’il faut presser. Dans ce domaine aussi, il est urgent d’agir.
Pour ce qui est de la première question, le texte de l’amendement est en effet très aléatoire sur les lieux de culte à supprimer ; mais on peut trouver, d’ici demain, une formule qui permette véritablement d’entraîner cette interdiction absolue. Nous sommes en période de guerre. Il ne s’agit pas de créer une législation d’exception, mais – je le répète – d’appliquer le livre IV du code pénal. Vous refusez systématiquement de considérer cette option, mais tôt ou tard elle apparaîtra dans les débats, avec beaucoup de retard. Vous disposez de toutes les dispositions nécessaires dans ce domaine ; appliquez-les ! Et si vous pouvez le faire d’ici demain, ce sera bienvenu. (Applaudissements sur les bancs du groupe Les Républicains.)
(Les amendements nos 48 et 29, successivement mis aux voix, ne sont pas adoptés.)
M. le président. Je vais maintenant mettre aux voix les amendements identiques nos 8 et 89.
(Il est procédé au scrutin.)
Voici le résultat du scrutin :
Nombre de votants 306
Nombre de suffrages exprimés 303
Majorité absolue 152
Pour l’adoption 139
contre 164
(Les amendements identiques nos 8 et 89 ne sont pas adoptés.)
164 collabos, par naïveté ou en toute connaissance de cause, de l’ islamisation maintenant connus et répertoriés.
L’ état d’ urgence c’ est comme les « valeurs de la République », on met dedans ce que l’ on veut quand on poursuit une idéologie bisounours ou trotskiste plutôt que de s’ attaquer à la dure réalité: l’ islam n’ est pas miscible dans nos démocraties. L’ islam, idéologie violente, suprématiste, expansionniste, ségrégationniste, misogyne, à peine camouflée sous un vernis de religiosité qui la rend plus dangereuse que le nazisme car ajoutant ses idoles allah et muhamerde à son arsenal malfaisant, ne doit pas avoir droit de cité en France.
Musulmans de toutes les couleurs, je vous aime. Pour nous permettre de « vivre ensemble », apostasiez ! Yalla ! Abandonnez la soumission, retrouvez raison et libre arbitre. Votre droit à demeurer parmi nous est à ce prix…
Dans le cochon tout est bon.
En Egypte les 10 millions de chrétiens coptes élevaient et consommaient le porc. Lorsque le frère musulman Morsi (même obédience que l’ UOIF en France) a pris démocratiquement les commandes du pays et imposé la charia il a été décrété que la fièvre porcine qui sévissait dans quelques pays du monde était dangereuse pour l’ Egypte bien qu’ il n’ y eu jamais aucun cas dans la pays. Par oukase du gouvernement intégriste tous les porcs furent abattus et brûlés, leur élevage fut interdit. Les coptes ne mangent plus de cet horrible cochon haram (illicite).
Phoenix, je vous conseille de vous gaver de porcs tant que vous le pouvez encore car dans vingt ans, l’ islam au pouvoir vous l’ interdira…
Ces députés bretons ont tout à fait raison. La loi permet déjà la fermeture des mosquées islamistes. Inutile d’en rajouter, surtout avec un amendement mal fichu qui aurait été démoli par le premier arrêt du conseil constitutionnel venu (eh oui, une décision, une QPC, et zou, trois mois plus tard l’amendement saute). Par ailleurs la quasi-totalité des auteurs d’attentats NE SE SONT PAS radicalisés dans des mosquées, et l’existence de mosquées radicales est quasiment le seul moyen pour les services de sécurité de surveiller ce genre de mouvements… cela permet aussi de contrecarrer un certain nombre d’attentats par an. Les fermer serait une folie furieuse…
Votre titre parle de « députés bretons qui soutiennent les mosquées islamistes », alors qu’il est question de députés qui ont voté contre la proposition d’un amendement qui demandait de modifier le texte de l’état d’urgence, afin de préciser la possibilité de ce type de fermeture.
Il suffit de relire tous les textes des débats pour voir qu’à aucun moment quelqu’un se soit opposé à la fermeture de mosquées extrémistes. Les seules réserves ont portées sur le fait que les textes permettaient déjà ce type de fermeture. Donc déjà en soit, votre titre est faux.
Qui plus est, le même jour que la parution de votre article une modification d’un article existant a été voté, et qui va dans le sens de la demande, donc de la possibilité de fermeture de ces mosquées extrémistes (comme de tout lieu de culte). Dans les noms que vous citez en titre, certains étaient présent et ont voté « pour » :
http://www2.assemblee-nationale.fr/scrutins/detail/(legislature)/14/(num)/1327#G0
Au vu de ces éléments, avez-vous prévu à minima de publier un correctif, voir des excuses ? Parce que c’est à la limite de la diffamation, tel quel…
Et je précise que je ne suis d’aucun parti-pris, ne connaissant aucun de ces députés, et n’étant membre d’aucun parti politique.
Vous écrivez dans votre article : « Seul Philippe Noguès en Bretagne a voté contre, après un débat particulièrement houleux, où à nouveau, les membres du gouvernement ont fait preuve d’une hargne, d’un refus de toute critique et d’un manque de sang-froid devant des députés particulièrement agacés et vindicatifs. »
Pouvez-vous préciser à quels moments des débats vous avez constaté ça ?
Au passage, je remarque quand même que Marion Maréchal Le Pen ne s’est déplacé pour aucun des 2 scrutins.