16/07/2016 – 08H00 Guérande (Breizh-info.com) –Deux dramatiques accidents de la route ont fait deux morts en Loire-Atlantique le 12 et le 13 juillet. A Saint-Mars de Coutais, un homme a perdu la vie, percuté par une voiture en face de chez lui, le 12. Le lendemain soir, c’est un motard qui est décédé dans un accident de la route à Guérande.
Mardi soir vers 22h35, un homme débroussaillait un talus devant chez lui, au lieu-dit la Guilloterie sur la RD64, qui relie Saint-Mars de Coutais à Machecoul. Il a été percuté par l’avant-droit d’une Peugeot qui circulait en direction de Machecoul. La conductrice est indemne, mais choquée, tandis que la victime, âgée de 55 ans, n’a pas survécu à ses blessures. Une enquête a été ouverte.
Le 13 juillet, un motard qui roulait en direction de Mesquer est sorti de sa voie dans un virage, en déviant sur la gauche, et a percuté une voiture arrivant en sens inverse. La jeune conductrice – 19 ans – a donné un coup de volant pour l’éviter, mais n’a rien pu faire. Le motard, qui avait 53 ans et habitait à Mesquer, est mort sur le coup. L’accident a eu lieu au lieu-dit Brézéan, à mi-chemin entre Guérande et Mesquer.
Les forces de l’ordre informent que, depuis le 1er janvier, 115 accidents de la route ont eu lieu, et ont fait 143 blessés et 30 morts dans le département. Ces chiffres ne tiennent pas compte des accidents de la route survenus depuis le 11 juillet.
Les contrôles se sont multipliés sur les routes le 9 et le 10 juillet, à l’occasion notamment du rassemblement d’été des opposants à l’aéroport de Notre-Dame des Landes et de la finale de l’Euro 2016. Les gendarmes ont constaté environ 200 infractions routières, dont la moitié pour des conduites en état d’ivresse, et encore 16 pour des conducteurs qui avaient pris des produits stupéfiants – du cannabis et ses dérivés pour l’essentiel. Par ailleurs 21 personnes conduisaient sans permis ou assurance.
Outre le fait que ce sont des délits passibles de fortes amendes les conséquences financières peuvent aussi être très graves en cas d’accident : une fois que le fonds de garantie des assurances obligatoires (FGAO) a remboursé les victimes ou leurs ayant-droits, il se retourne contre l’auteur non-assuré, qui peut se retrouver avec des dettes considérables à rembourser, jusqu’à plusieurs centaines de milliers d’euros s’il y a eu un homicide involontaire ou des blessés très graves. Une vie ne suffit alors pas à rembourser.
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