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Le terrible mois de Donald Trump. Partie I : une structure en grande difficulté

01/07/2016 – 06H15 New York (Breizh-info.com) – Tout au long des élections américaines de 2016, retrouvez chaque vendredi l’analyse de Pierre Toullec, spécialiste de la politique américaine, en exclusivité pour Breizh Info. L’occasion de mieux comprendre les enjeux et les contours d’élections américaines finalement assez mal expliquées par la majorité de la presse subventionnée – sponsor démocrate de longue date. L’occasion également d’apprendre ce qui pourrait changer pour nous, Européens, suite à l’élection d’un nouveau président de l’autre côté de l’Atlantique.

Le terrible mois de Donald Trump

Partie I : une structure en grande difficulté

La période entre la victoire dans la primaire d’un candidat jusqu’à sa nomination officielle au cours de la convention nationale est généralement une période calme pour les vainqueurs. Le travail réalisé se concentre généralement à panser les blessures de l’élection interne et à mettre en place une campagne nationale qui ne sera réellement lancée qu’une fois les conventions des deux grands partis terminées – avec un démarrage en douceur durant le mois d’août.

Pourtant, depuis des mois, les candidats dits « antisystème » internes aux partis républicains et démocrates que sont Bernie Sanders et Donald Trump ont commencé à faire craindre une situation similaire à celle de 1968 .

Officieusement (sa victoire ne pourra être officielle qu’à la fin de la convention républicaine de mi-juillet), Donald Trump a remporté la primaire républicaine il y a un mois. Pourtant, au cours des quatre dernières semaines, ce qui aurait dû être une simple marche vers la constitution d’une campagne digne de ce nom, le milliardaire a vécu une période bien plus difficile que la primaire à travers laquelle il est passé au cours du premier semestre de cette année 2016. Et, effectivement, aucun parti ni républicain ni démocrate n’a eu autant de mal à se regrouper autour de son candidat depuis l’échec cuisant de la gauche américaine en 1968.

Une campagne sans structure

Les premiers rapports alarmés de cadres du parti républicain sont arrivés dans la semaine du 30 mai au 5 juin, juste avant les dernières primaires – qui n’étaient plus qu’une formalité – qui se sont tenues le 7 juin. La constatation qui fut faite était sans ambiguïté : la « campagne » de Donald Trump n’existait pas. Tout au long de la primaire, ce dernier s’est targué d’être bien plus populaire et un meilleur candidat que ses adversaires républicains car – contrairement à eux – il ne réalisait pas de levées de fonds, a dépensé très peu d’argent dans les différents États pour faire passer son message et s’occupait personnellement de ses réponses et discours, sans utiliser de téléprompteur, sans conseillers pour écrire ses discours et avec l’utilisation massive de son compte Twitter officiel @RealDonaldTrump.

Les anti-Trump ont massivement utilisé cet argument pour « démontrer » que sa victoire n’était pas liée à ses compétences de candidat mais au contraire à la sur-médiatisation du milliardaire comparé à ses opposants (les estimations changent en fonction des médias, mais le principal opposant à Donald Trump, le sénateur Ted Cruz, a été en moyenne mentionné plus de mille fois moins que Trump par les grands médias américains au cours du dernier trimestre de l’année 2015, juste avant que les premières primaires débutent). Sur l’ensemble de la période de janvier à mars 2016, les chiffres ont commencé à s’équilibrer davantage mais sur ces trois mois, Donald Trump a toujours reçu en moyenne deux fois plus de temps d’antenne que Hillary Clinton et six fois plus que Ted Cruz, pour un total dépensé par l’ensemble des médias américains de pratiquement deux milliards de dollars pour couvrir la campagne de Donald Trump. La réalité est plus complexe que cela (plusieurs journalistes américains se sont longuement penchés sur leur rôle dans la montée de Donald Trump) et au contraire, les partisans du milliardaire ont affirmé que le peu de moyens financiers utilisés par leur candidat pour attirer à lui une attention sans précédent montre à quel point son message raisonne auprès des électeurs.

Avoir une campagne moins structurée et une équipe moins large n’empêche pas la victoire. L’année 2008 en fut une preuve particulière : dans le camp démocrate, la campagne du Sénateur Obama était très largement dominée par celle de Hillary Clinton et pourtant, il est parvenu à construire sur ses premières victoires qui l’ont conduites à la nomination en août 2008. La même année, les républicains étaient cette fois encore particulièrement divisés mais Mitt Romney était le seul candidat à être parvenu à construire une campagne nationale solide qui le fit passer du statut d’inconnu aux yeux des électeurs au statut de principal opposant à John McCain. Ce ne fut pas suffisant. Ce dernier avait lui de grandes difficultés à recruter et lever des fonds. Quelques semaines avant le caucus de l’Iowa et la primaire du New Hampshire, sa campagne était donnée morte et largement déficitaire. Le sénateur de l’Arizona a eu, à ce moment, l’obligation de licencier une partie importante de son équipe de campagne. Il a pourtant tenu bon malgré une très large défaite en Iowa et parvint à gagner au New Hampshire. Dans les deux cas, Barack Obama et John McCain ont été en mesure de lever davantage de fonds, de recruter des spécialistes de la politique de talent et construire en quelques semaines des campagnes solides qui finalement leur ont donné la victoire.

La faible organisation de Donald Trump qui lui a tout de même permis de remporter la primaire républicaine de 2016 n’est donc pas sans précédent historique, bien au contraire. Cependant, la grande différence et l’inquiétude des cadres républicains vient du fait qu’au cours de ces longs mois de campagne, Donald Trump n’en a pas profité pour construire une structure politique digne de ce nom.

Au début du mois de juin, plusieurs chiffres sont sortis de la campagne de Donald Trump, certains proches du candidat affirmant que son équipe est composée de moins de 70 personnes – un chiffre que Donald Trump lui-même n’a pas démenti. Au contraire, il s’en est vanté, affirmant que cela permettait de diminuer les coûts de campagne et d’avoir davantage de flexibilité. Le problème est qu’une équipe aussi réduite est en général la taille classique pour une campagne locale. Une campagne pour le gouverneur de Pennsylvanie par exemple est généralement composée de 150 à 300 salariés ! Cet exemple n’est pas anodin. Cet État est l’un des plus importants et l’un de ceux qui décidera qui remportera l’élection présidentielle. Or, ce jeudi matin, selon plusieurs cadres républicains du « Keystone State » ont affirmé que personne de la campagne de Donald Trump ne travaille dans cet État. Seuls quelques bénévoles contactent le siège du parti local sans que qui que ce soit ne puisse leur dire qu’elle est la stratégie et les actions à mener dans les prochains mois.

Une petite équipe est effectivement un bon moyen de diminuer les coûts et d’assurer plus de flexibilité. Mais en politique, surtout dans un pays de 330 millions d’habitants, les conséquences sont graves. Une équipe de cette taille se voit quasiment entièrement mobilisée pour chaque événement organisé. Un grand nombre de postes sont à pourvoir : il est nécessaire d’avoir au minimum plusieurs dizaines de salariés à plein temps capables de suivre les publications dans l’ensemble des médias locaux et nationaux ainsi que sur les réseaux sociaux. La création de vidéos de campagne de qualité nécessite plusieurs professionnels à temps plein, capables de voyager pour faire des prises de vue ou récupérer ou racheter des vidéos ou des extraits dans l’ensemble des cinquante Etats. De même, comment imaginer une campagne de porte-à-porte et de phoning (appel de particuliers) sur environ 150 millions d’électeurs avec une campagne composée de moins de 70 personnes ? Certes généralement les campagnes se basent sur de vastes équipes de bénévoles pour ces actions. Mais il est toujours nécessaire d’avoir des salariés pour former ces volontaires au programme précis du candidat, la manière de parler aux électeurs et valider les rythmes de travail de chacun. Même si « The Donald » se contente de viser ce que l’on appelle les « Swing States », c’est-à-dire les Etats centristes qui donnent généralement la victoire à l’un des deux candidats (Virginie, Caroline du Nord, Floride, Ohio, Pennsylvanie, Iowa, New Hampshire, Colorado et Nevada principalement), 70 personnes est un nombre très insuffisant pour gérer une équipe de bénévoles sur une telle surface et pour une population aussi large.

Pire que tout, une équipe aussi réduite empêche toute réaction rapide lorsque des médias ou des candidats attaquent Donald Trump. Ses réponses sont donc personnelles, peu structurées par manque de temps (Donald Trump reste un être humain qui a besoin de manger et de dormir, il ne peut pas savoir tout ce qui se passe et se dit). Enfin, le travail de réponse aux demandes des journalistes est un métier à part entière. Donald Trump le maîtrise mais il n’est pas en mesure de répondre à toutes les demandes, et de loin ! La conséquence est qu’au cours des dernières semaines, ses principaux intervenants « officiels » pour défendre sa campagne furent ses propres fils et sa fille plutôt que des porte-parole professionnels.

En face de lui, début juin, Hillary Clinton a publié le nombre et le nom de ses équipes de campagnes, clamant qu’à travers les cinquante Etats, elle avait déjà recruté 838 salariés à temps plein, soit plus de dix fois la taille de l’équipe de Donald Trump.

L’une des erreurs fondamentales commise (et admise) par le milliardaire est qu’il misait sur les équipes du RNC (Republican National Committee). Ce comité est l’organe de décision national du parti républicain et fédère les cinquante partis des différents Etats. Cependant, bien que le rôle de cette organisation soit important, contrairement à ce que l’on voit en France les partis en eux-mêmes n’ont pas le même rôle aux Etats-Unis. Début mai déjà, Donald Trump affirmait que son équipe de taille limitée n’était pas un problème car une fois qu’il aurait le soutien du RNC il aurait les équipes de campagne nécessaires. Or, ce n’est pas le rôle du RNC qui n’a ni les équipes ni les moyens financiers pour soutenir une campagne présidentielle nationale. Fort heureusement, le RNC s’est très largement développé depuis 2012 et possède une équipe de plus de 530 salariés, un nombre qui permettra de compenser la puissance de son équivalent démocrate, le DNC, mais insuffisant pour affronter le DNC et Hillary Clinton en même temps.

Donald Trump semble avoir compris son erreur – qui était soutenue par son directeur de campagne ! Pour la première fois depuis le début de la course, ce dernier a réalisé un discours avec un téléprompteur à propos de Hillary Clinton le 22 juin dernier, à partir d’un texte apparemment rédigé par son équipe, et n’a pas fait d’écarts par rapport à ce qui était prévu. En conséquence, son discours était bien plus maîtrisé, bien plus présidentiel et a rassuré certains républicains. Deux jours plus tôt, le candidat a viré (sans un commun accord d’après plusieurs retours internes à la campagne) son directeur de campagne Corey Lewandowski , l’un de ses fidèles de la première heure mais profondément détesté par les cadres du parti républicain pour ses prises de positions souvent contraires aux idées conservatrices et les scandales qui l’entourent (il est devenu particulièrement connu après avoir agressé physiquement la journaliste Michelle Fields du Huffington Post parce qu’elle se serait approchée trop près de Donald Trump pour lui poser une question). Plusieurs proches du candidat ont – anonymement – affirmé que Lewandowski était en grande partie responsable de la faible organisation de la campagne de par son inexpérience et – apparemment – d’une forme de mégalomanie le faisant affirmer qu’il est en mesure de gérer pratiquement seul la plupart des éléments de campagne.

Il semble donc que Donald Trump soit bien décidé à réaliser un virage radical quant à la gestion de sa campagne. Mais pour le moment, son retard reste très important sur Hillary Clinton et l’été sera décisif : il lui faut à tout prix démontrer sa capacité à construire une solide équipe dans l’ensemble du pays avant la convention nationale qui débutera le 18 juillet prochain.

Une campagne sur la paille

Donald Trump a fait de sa richesse et sa capacité à autofinancer sa campagne l’un de ses fers de lance pour sa candidature. Dans les faits, il n’a pas commencé à le faire et de plus en plus de financiers commencent à se demander ce qu’il en est réellement.

Retournons début juin. Chaque mois, chaque candidat à une élection doit publier les fonds monétaires qu’il possède pour sa campagne auprès de la FEC (Federal Election Commission). Au début du mois de juin, Donald Trump – qui se vante de n’avoir dépensé que très peu de fonds pour la primaire – n’avait que 1,3 millions de dollars en caisse (soit un peu plus d’un million d’euros). A travers les Etats-Unis, de nombreux candidats aux élections pour les représentants (députés) ont déjà levé davantage de fonds que cela pour novembre 2016 !

Pire, son retard est immense face à Hillary Clinton. Au début du même mois, cette dernière avait en caisse près de 43 millions de dollars, ceci alors même que Hillary Clinton a déjà massivement utilisé ses réserves pour publier des publicités télévisées à travers l’ensemble du pays.

Ce retard ne serait pas si grave si les spécialistes de la finance n’affirmaient pas que Donald Trump est très loin d’être aussi riche qu’il l’affirme. Le magazine Forbes, pro-républicain et spécialiste de ces question, estime qu’au mieux, la richesse réellement possédée par Donald Trump tourne autour de 4,5 milliards de dollars (très loin des 10 milliards que Trump affirme posséder) et que plus de 90% de sa fortune serait liée à ses actifs – des possessions. Donald Trump affirme avoir plus de 800 millions de dollars personnels sur son compte en banque, mais Forbes estime qu’au mieux, le cash qu’il possède s’élève entre 250 et 300 millions de dollars, une faible somme comparée au milliard de dollars que Mitt Romney et Barack Obama ont chacun levé pour financer leurs campagnes en 2012. De plus, le train de vie de Donald Trump n’est pas celui des précédents candidats. Mitt Romney, Barack Obama, John Kerry et John McCain sont tous millionnaires (et plus précisément milliardaire dans le cas de John Kerry, le candidat démocrate de 2004), mais ils ne possèdent pas leur avion personnel, un grand nombre de maisons secondaires (ou plus précisément pas autant) et sont donc moins dépendants de l’argent présent sur leur compte.

Si Donald Trump décidait de rester sur sa promesse de campagne de ne pas financer sa candidature à partir de dons, il lui faudrait donc vendre près d’un quart de ses actifs. Beaucoup pensent que c’est la raison pour laquelle il refuse de publier ses déclarations d’impôts : cela prouverait qu’il n’est pas aussi riche qu’il le prétend.

Pire, avec les (maximum) 300 millions de dollars qu’il aurait de disponible, Donald Trump affirme avoir dépensé 55 millions de dollars de sa fortune personnelle. Or cette affirmation est fausse. En observant les entrées et les sorties du bilan comptable de la campagne de Donald Trump depuis la déclaration de sa candidature en juin 2015, pas un dollar n’est sorti en donations de la poche du « milliardaire ». Il est incertain que la somme de 55 millions soit correcte, mais ce qui est certain est que cette somme a été versée en tant que prêt et non pas en tant que don.

Ceci change tout pour deux raisons. Premièrement, d’un point de vue comptable, cela permet à Donald Trump de ne pas réaliser de dépense personnelle, ce qui garantit une plus grande solidité de son bilan comptable. S’il s’agissait d’un don, sa fortune personnelle aurait diminué de 55 millions de dollars. En en faisant un prêt, Donald Trump fait rentrer les sommes investies dans la catégorie des actifs qui lui sont dus. Cela signifie que chaque dollar dépensé par Donald Trump doit lui être remboursé par sa propre campagne pour l’élection présidentielle ! Cette action contredit l’affirmation selon laquelle il autofinance sa campagne et renforce l’affirmation de ceux qui défendent l’idée que Donald Trump est très loin d’être aussi riche qu’il le prétend.

Second élément, et c’est là le plus grave pour l’avenir de sa campagne, cela signifie que si réellement sa candidature n’a en caisse que 1,3 millions de dollars, et que le chiffre « d’autofinancement » de 55 millions est correct, alors en réalité la campagne de Donald Trump est endettée de plus de 53 millions de dollars, le mettant à pratiquement 100 millions de dollars derrière le financement de la campagne de Hillary Clinton.

Donald Trump semble, sur ce point-là aussi, voir le danger pour la crédibilité de sa candidature. Au cours des deux dernières semaines, son comportement a radicalement été modifié. Ses apparitions publiques se font plus rares, tout comme ses prises de positions. A la manière de Hillary Clinton, il passe davantage de temps à organiser ses levées de fonds et participer à des rencontres avec de potentiels riches donateurs.

Les chiffres publiés auprès de la FEC pour le mois de juin seront connus dans les premiers jours de juillet. Ils permettront de voir si le « milliardaire » parvient à inverser la tendance. Cependant, si son retard s’aggrave et qu’il avait début juillet plus de 100 millions de dollars de retard sur Hillary Clinton, un choix personnel particulièrement difficile s’imposera à lui : est-il prêt à vendre entre 1/8ème et ¼ de ses actifs pour rester compétitif et conserver une chance de remporter l’élection présidentielle ?

Retrouvez la seconde partie du « mois terrible de Donald Trump » sur Breizh Info le samedi 2 juillet !

Retrouvez les articles précédents :

1 – L’Iowa et Ted Cruz (5 février 2016) (https://www.breizh-info.com/2016/02/05/usa-iowa-retour-sur-la-victoire-de-ted-cruz-aux-primaires-republicaines/)

2 – Le New Hampshire et Donald Trump (12 février 2016) (https://www.breizh-info.com/2016/02/12/new-hampshire-retour-victoire-trump-primaire-republicaine/)

3 – Le décès du juge Scalia (19 février 2016) (https://www.breizh-info.com/2016/02/19/elections-usa-les-consequences-du-deces-du-juge-scalia/)

4 – L’ascension de Donald Trump (26 février 2016) (https://www.breizh-info.com/2016/02/26/39697/etats-unis-donald-trump-poursuit-son-ascension)

5 – Qui a réellement gagné le Super-Tuesday du 1er mars ? (4 mars 2016) (https://www.breizh-info.com/2016/03/04/40056/elections-americaines-qui-a-gagne-super-tuesday)

6 – La convention républicaine de 2016 : l’arrivée d’une crise politique majeure ? (11 mars 2016) (https://www.breizh-info.com/2016/03/11/40308/elections-americaines-convention-republicaine-de-2016-larrivee-dune-crise-politique-majeure)

7 – La primaire républicaine : une course à deux ou à trois ? (18 mars 2016) (https://www.breizh-info.com/2016/03/18/40559/etats-unis-la-primaire-republicaine-post-15-mars-2016-une-course-a-deux-ou-a-trois)

8 – Les conséquences des attentats du 22 mars sur les élections américaines (25 mars 2016) (https://www.breizh-info.com/2016/03/25/40896/consequences-attentats-22-mars-elections-americaines)

9 – 2016 : la compétition des impopulaires ? (2 avril 2016) (https://www.breizh-info.com/2016/04/02/41152/elections-americaines-2016-competition-impopulaires)

10 – Le 5 avril 2016 : un tournant dans les primaires ? (8 avril 2016) (https://www.breizh-info.com/2016/04/08/41594/usa-5-avril-2016-tournant-primaires-republicaines-democrates)

11 – L’Etat de New York : la surprise (22 avril 2016) (https://www.breizh-info.com/2016/04/22/42453/elections-usa-letat-de-new-york-surprise)

12 – Donald Trump : la victoire au bout des doigts (19 avril) (https://www.breizh-info.com/2016/04/29/42803/elections-americaines-donald-trump-victoire-bout-doigts)

13 – L’erreur stratégique de Hillary Clinton (20 mai 2016) (https://www.breizh-info.com/2016/05/21/43850/elections-aux-etats-unis-lerreur-strategique-dhillary-clinton)

14 – Les conventions républicaines et démocrates seront-elles sans risques ? (28 mai 2016) (https://www.breizh-info.com/2016/05/28/44252/elections-etats-unis-conventions-republicaines-democrates-seront-risque)

15 – 2016 : l’année des candidats alternatifs ? (5 juin 2016) (https://www.breizh-info.com/2016/06/05/44592/elections-aux-etats-unis-trump-clinton-primaires)

16 – L’échec du mouvement  #NeverTrump ? (10 juin 2016) (https://www.breizh-info.com/2016/06/10/44830/lechec-mouvement-nevertrump)

17 – Les conséquences politiques de la fusillade d’Orlando (20 juin 2016) (https://www.breizh-info.com/2016/06/20/45207/elections-americaines-consequences-politiques-de-fusillade-dorlando)

Crédit photos : DR
[cc] Breizh-info.com, 2016 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine

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