18/06/2016 – 03H15 Bretagne (Breizh-info.com) – La préfecture du Finistère a publié trois arrêtés d’interdiction de récolte et de consommation de tous les coquillages dans trois zones : secteur de Penfoulic en baie de Concarneau, l’Estran en baie d’Audierne et dans l’Odet. Ces arrêtés ont été pris suite à des recherches de toxines effectuées par Ifremer sur les moules de l’Odet, les tellines de la baie d’Audierne et les coques de la baie de Concarneau.
La pêche récréative, comme la pêche professionnelle, le ramassage, le transport, la purification, l’expédition, la distribution et la commercialisation de tous les coquillages de ces secteurs sont donc interdits.
D’autres secteurs sont déjà concernés par des interdictions, dans le Finistère : la rade de Brest pour la pêche des coquilles saint-jacques (en raison de toxines amnésiantes), la baie de Douarnenez pour Saint-Jacques et Pétoncle, et la baie de Concarneau pour tous les coquillages (toxines lipophiles). A la mer blanche (Fouesnant Benodet) pour coques et palourdes.
Les zones interdites à la pêche à pied récréative sont actualisées, pour toute la Bretagne, sur le site pêche à pied responsable. N’hésitez pas non plus à consulter les sites Internet des différentes Préfectures de Bretagne afin de prendre connaissance des arrêtés et des interdictions.
La pêche à pied récréative peut être interdite de façon temporaire lorsqu’il est établi que la consommation des coquillages présente un risque sanitaire. C’est le cas en particulier lorsque les résultats de la surveillance sanitaire mettent en évidence une contamination microbiologique, une contamination par des phycotoxines (produites par des micro-algues toxiques) ou encore une contamination chimique.
Lorsque des incidents sont suspectés de rendre les coquillages impropres à la consommation (incidents sur les réseaux d’assainissement, pollution chimique accidentelle…), une interdiction temporaire de pêche peut également être prise, à titre préventif, dans l’attente de vérification d’une réelle contamination ou non.
Dans tous les cas de figure, les interdictions temporaires sont décidées par les autorités sanitaires compétentes (commune ou préfecture) et émises sous la forme d’arrêtés municipaux ou préfectoraux.
L’Ifremer et l’ARS ont un rôle d’information et de conseil auprès des administrations de façon à ce que l’autorité compétente puisse prendre les mesures adaptées pour la protection de la santé des consommateurs.
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