Reste que le projet modernisateur, malgré ses excès, stimulait les hommes d’une manière positive et féconde. Il leur donnait le souffle de la liberté, le goût des horizons lointains. Sur les ruines de cette ambition ne poussent plus que des fleurs déjà fanées avant d’éclore. Nous autres, contemporains, avons besoin de retrouver du sens, ne serait-ce qu’en faisant le deuil de nos vieilles chimères. Il nous faut refonder un monde, une espérance, une culture. Et, pour cela, nous devons d’abord dresser le bilan de la modernité.
Au sommaire de KRISIS n° 44 Modernité ?
Éditorial
Entretien avec Françoise Bonardel / Modernisme, antimodernité, tradition.
Myriam Revault d’Allonnes / Crise et modernité.
Jean-François Gautier / La conscience universelle.
Thibault Isabel / Essor et déclin de la modernité dans l’Histoire.
Costanzo Preve / Les trois stades de la modernité capitaliste.
Entretien avec Rémi Brague / Modernité et religion.
Bernard Bourdin / Le fondamentalisme religieux et les fondements de la modernité.
Karlheinz Weißmann / Le national-socialisme, une idéologie moderniste ?
Youness Bousenna / La décadence, autopsie d’un fantôme européen.
Michel Maffesoli / Georg Simmel: modernité et post-modernité.
Entretien avec Michel Maffesoli / L’ère du postmoderne.
Jonathan Daudey / Nietzsche, médecin de la modernité.
Jean-François Gautier / La révocation artistique de l’espace pictural.
Matthieu Giroux / Le primat moderniste du principe d’action.
Charles Péguy / Le texte: Le monde moderne et l’argent (1914).
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