28/05/2016 – 06H00 Cleveland (Breizh-info.com) –Tout au long des élections américaines de 2016, retrouvez chaque vendredi l’analyse de Pierre Toullec, spécialiste de la politique américaine, en exclusivité pour Breizh Info ! L’occasion de mieux comprendre les enjeux et les contours d’élections américaines finalement assez mal expliquées par la majorité de la presse subventionnée – sponsor démocrate de longue date. L’occasion également d’apprendre ce qui pourrait changer pour nous, Européens, suite à l’élection d’un nouveau président de l’autre côté de l’Atlantique.
Les conventions républicaines et démocrates seront-elles sans risque ?
Ces derniers mois ont vu une explosion de la violence au cours de réunions politiques aux Etats-Unis, un phénomène rare dans un pays où chaque événement est organisé de manière tellement minutieuse qu’il ressemble davantage à un spectacle qu’à un meeting de campagne tels que nous les connaissons en Europe.
Pourtant cette année, plusieurs émeutes ont éclaté dans les deux partis, plus précisément lors d’ événements de Donald Trump dans lesquels des militants de gauche venus contester ses propositions sur l’immigration se sont battus avec des soutiens de Trump, ainsi que chez les démocrates, particulièrement au cours de la nomination des délégués du Nevada, où des militants de Hillary Clinton et de Bernie Sanders en sont venus aux mains.
Les débats politiques américains n’avaient jamais connu de violence d’une telle ampleur depuis la convention démocrate de 1968. Des journalistes et des militants des deux candidats se sont battus dans The International Amphitheatre puis conduit à des émeutes dans les rues de Chicago. Le 28 août de cette année-là, plus de 10.000 militants démocrates ont chargé contre plus de 20.000 policiers envoyés en renfort suite aux premiers débordements. Ces violences historiques avaient suivi l’assassinat du sénateur Robert Kennedy le 5 juin 1968 par un Palestinien pour dénoncer la politique pro-Israélienne du parti démocrate alors qu’il était le favori de la primaire démocrate. Il était le frère du président John Kennedy lui-même assassiné cinq ans plus tôt.
Le chaos de ces deux événements tragiques ont conduit à la nomination de Hubert Humphrey, vice-président de Lyndon Johnson, alors qu’il n’avait reçu que 2,2% des suffrages des électeurs démocrates au cours de la primaire.
Les conséquences ne se sont pas arrêtées là. Suite à cette nomination jugée scandaleuse par les électeurs démocrates et les médias, le gouverneur démocrate de l’Alabama George Wallace, lui-même candidat malheureux à la primaire de son parti en 1964, s’est lancé comme candidat indépendant à la présidentielle avec un programme ouvertement ségrégationniste anti-noirs, la ligne officielle du parti démocrate à cette époque, l’augmentation du pouvoir des syndicats au sein des entreprises, l’arrêt de la guerre au Viêt-Nam si la guerre n’était pas gagnée en moins de 90 jours et, étonnamment comme Donald Trump, exigé que les Etats-Unis cessent de financer la défense du reste du monde non-communiste en imposant que l’Europe, la Corée du Sud et le Japon paient pour leur propre défense. Son candidat à la Vice-Présidence, le général Curtis LeMay, est allé plus loin, faisant campagne sur l’idée que pour gagner cette guerre rapidement, il fallait utiliser de manière immédiate et massive l’armement nucléaire américain contre les villes du Nord Viêt-Nam.
Wallace était peu connu au lancement de sa campagne mais au cours de plusieurs de ses meetings, des militants républicains et des militants démocrates pro-Humphrey sont venus pour protester contre sa candidature. Les républicains venaient condamner son programme qu’ils jugeaient raciste et les démocrates venaient protester contre sa candidature qui risquait de donner la Maison Blanche aux républicains. Le pire arriva le 24 octobre 1968, à New York. Ce jour, George Wallace parvint à rassembler le plus large public de l’histoire des Etats-Unis avec plus de 20.000 de ses soutiens présents. L’arrivée d’un nombre équivalent d’opposants a déclenché une nouvelle émeute au cours de laquelle, cette fois, la présence policière était très insuffisante avec moins d’un millier de représentants des forces de l’ordre au Madison Square Garden.
Ces protestations et ces émeutes ont permis à Wallace d’accumuler une très large couverture médiatique. Les premiers mouvements de protestation ont attiré de nombreux électeurs, lui permettant de dépasser les 20% d’intentions de vote. Un tel score aurait pu lui permettre de gagner suffisamment d’Etats pour empêcher ses deux adversaires de dépasser le score nécessaire de 270 grands électeurs, les empêchant de remporter l’élection présidentielle. A ce moment, plus d’un tiers des syndicalistes américains étaient en faveur de Wallace et quasiment l’intégralité des électeurs démocrates du Sud ont rejoint sa campagne.
Mais l’émeute de New York fut la goutte de trop dans une année déjà violente et meurtrière. Il ne faut pas oublier qu’il s’agissait de 1968. Si mai 1968 a une grande importance en France, c’était aussi le cas aux Etats-Unis avec la montée en force des mouvements hippies et la généralisation de grandes manifestations dans tout le pays avec des revendications similaires à celles vues en France ainsi que la demande de la fin de la guerre au Viêt-Nam. Fatigués de cette violence quotidienne en 1968 aux Etats-Unis, à la suite de l’émeute de New York, de nombreux électeurs démocrates ont finalement abandonné Wallace et sont rentrés dans le camp démocrate officiel.
Les conséquences de tous ces événements ont entrainé des changements historiques, pour les Etats-Unis mais aussi pour le monde entier. George Wallace n’a reçu « que » 13,5% des voix mais les deux candidats démocrates additionnés ont obtenu 56,5% des voix ! Cette division a permis au républicain Richard Nixon de remporter l’élection présidentielle avec 43,4% des voix. Autre événement impensable quelques mois plus tôt, la division des démocrates a permis à Richard Nixon de remporter huit Etats sur les quatorze du Sud, le meilleur score obtenu par un candidat républicain depuis la création de ce parti en 1854 ! Enfin, cette fracture de la gauche américaine aura mis plus de 40 ans à se refermer, permettant au parti républicain de dominer le pouvoir aux Etats-Unis à la fois sur la Maison Blanche, la Maison des Représentants et le Sénat de 1969 à 2009 avec quelques rares percées démocrates au cours de ces années. Enfin, cette domination républicaine a permis une évolution sans précédent au sein du parti républicain. Les progressistes, dont Richard Nixon, avaient jusqu’ici réussi à conserver la main sur le parti, à l’exception unique de 1964 et la victoire de Barry Goldwater à la primaire. Or, la déchéance de Nixon suite au scandale du Watergate va permettre la montée en puissance des conservateurs et des libéraux, conduisant à la victoire de Ronald Reagan à la primaire de 1980 et la domination par les conservateurs et les libéraux sur la politique américaine de 1980 à 2014.
Cette année, les événements de 1968 restent dans les mémoires et plus que jamais, les républicains et les démocrates craignent des événements similaires aient lieu au cours de leurs conventions au mois de juillet et puissent conduire à des conséquences à long terme pour leur parti réciproque dans les années à venir.
La convention républicaine de Cleveland
La convention républicaine de Cleveland est celle qui présente le plus de risques pour deux raisons. Tout d’abord, les violences entre des militants de Donald Trump et des démocrates au cours des meetings de ce candidat pendant les derniers mois rendent probables des tentatives d’actions musclées au moment de sa nomination. Quatorze demandes d’autorisations de manifestations du 18 au 21 juillet ont (déjà) été envoyées à la mairie de Cleveland, toutes par des organisations de gauche et toutes en opposition à Donald Trump. Aucune de ces demandes d’autorisations ne citent une opposition au parti républicain lui-même. MoveOn.org, l’une des organisations de gauche les plus importantes du pays, a affirmé espérer réunir au moins 10.000 personnes le 20 juillet, le jour où – théoriquement – les délégués voteront pour nommer Donald Trump. Ce chiffre est équivalent au nombre d’émeutiers lors de la convention démocrate de Chicago en 1968.
Au-delà du risque de l’image catastrophique que cela pourrait donner, plusieurs républicains ont exprimé une peur pour leur intégrité physique. En effet, au sein de la convention, il n’y aura que 2472 délégués plus des cadres officiels du parti républicain, soit un peu plus de 2500 personnes. Pour le moment, seuls les services secrets officiels désignés pour protéger chaque candidat présidentiel sont prévus, soit un nombre très insuffisant en cas d’affrontement entre plus de 12.500 personnes. De plus, les règles du parti républicain interdisent l’entrée avec une arme dans la convention. En cas d’agression à l’intérieur ou bien dans les rues de la ville lorsque les délégués sortiront pour revenir à leur hôtel, ils n’auront aucun moyen de se défendre. Des délégués de plusieurs Etats ont exprimé leur inquiétude sur cette interdiction de porter une arme.
Les organisateurs de la convention sont inquiets de deux choses : tout d’abord que certains délégués décident au dernier moment de ne pas se rendre à la convention par peur d’être agressés, mais aussi que plusieurs délégués tentent d’entrer en dissimulant une arme en cas de nécessité lors d’une émeute incontrôlée.
Le risque d’une émeute interne
Le risque d’une invasion de la convention par les manifestants ou le déclenchement d’une émeute dans Cleveland par les opposants démocrates à Donald Trump n’est pas seulement ce qui effraie les organisateurs. Donald Trump a toujours du mal à unir les républicains derrière sa candidature malgré l’abandon de ses derniers adversaires. Cela se voit dans les symboles : à ce jour, le parti républicain a cinq anciens nominés ou anciens présidents encore en vie. Sur ces cinq, aucun d’entre eux n’a officiellement soutenu Donald Trump. Pire, John McCain, Mitt Romney et le président George W Bush ont publiquement refusé de soutenir Donald Trump. Enfin, seul Bob Dole, le candidat républicain de 1996 contre le président Clinton, a annoncé qu’il viendrait à la convention. Les deux présidents Bush, Mitt Romney et John McCain ont tous les quatre officiellement annoncé qu’ils ne participeraient pas à la convention suite à la victoire de Donald Trump. C’est historique. Cela n’a jamais été vu dans l’histoire des Etats-Unis.
Autre symbole fort, nombre de cadres de très haut niveau du parti républicain refusent toujours de soutenir Donald Trump. Dans ses anciens adversaires, Jeb Bush a officiellement refusé de soutenir Trump. Marco Rubio a affirmé qu’il soutiendra le candidat qui affrontera Hillary Clinton mais pour le moment refuse toujours de prononcer les mots « je soutiens Donald Trump ». Ted Cruz et John Kasich refusent aussi tous les deux de soutenir Donald Trump « pour le moment ». Enfin, le président de la Maison des Représentants (députés), Paul Ryan, candidat républicain à la vice-présidence en 2012, a affirmé qu’il n’est pas prêt à soutenir Donald Trump à cause de plusieurs de ses prises de position.
Cette division se retrouve aussi dans les chiffres. Globalement les sondeurs se concentrent sur le duel Trump – Clinton. Pourtant, le passé a prouvé que c’est une erreur. L’élection de 1968 le démontre, mais aussi celle de 2000 : cette année-là, Ralph Nader, candidat des Verts (Green Party), a obtenu 2,74% des suffrages exprimés. En Floride, George W Bush avait une avance de moins de 400 voix sur Al Gore, mais Ralph Nader y a récupéré plus de 97.000 voix, dans l’immense majorité venues d’électeurs traditionnellement démocrates. Sans la présence de Nader, George W Bush aurait perdu la Floride et Al Gore serait devenu président des Etats-Unis.
Quelques sondeurs se sont tout de même intéressés à la possibilité d’un candidat indépendant, soit en incluant le Libertarian Party, soit en incluant Mitt Romney. En effet, deux rumeurs circulent car Romney est actuellement dans une importante action politique dans l’ombre sans en parler aux médias. Soit il serait en recherche d’un candidat pour s’opposer à Donald Trump et Hillary Clinton, soit il se préparerait à être candidat lui-même. Le 23 mai dernier, le Washington Post a publié un sondage incluant Trump représentant les républicains, Clinton représentant les démocrates et Mitt Romney en tant qu’indépendant. Les résultats ont choqué la classe politique américaine : Clinton recevrait le plus de votes avec 37% des voix, Trump 35% et Mitt Romney 22%, le score le plus haut pour un candidat ni républicain ni démocrate depuis le XIXème siècle !
Revenons à Cleveland. Cette forte opposition peut avoir d’importantes conséquences au cours de cet événement à cause de la stratégie de Ted Cruz. S’il a officiellement abandonné la course, en réalité, il continue un travail très important avec ses équipes lors des conventions d’Etats. A travers l’ensemble du pays, il travaille à ce que des délégués proches de lui soient élus même s’ils sont légalement liés à Donald Trump. C’est par exemple le cas en Géorgie, en Louisiane et dans l’Etat de Washington, trois Etats remportés par Donald Trump mais dans lesquels Ted Cruz est parvenu à faire élire une majorité de délégués qui lui sont fidèles. Le dernier en date, dans l’Etat de Washington, 41 des 44 délégués ont été élus. Sur ces 41, tous sont légalement obligés de voter pour Trump. Mais sur ces 41, 40 d’entre eux sont des proches de Ted Cruz ouvertement anti-Trump.
Les conventions des Etats ne sont pas terminées. Avec les règles actuelles, Donald Trump devrait être le gagnant officiel de la primaire. Cependant, toutes les règles du parti républicain peuvent être modifiées par les délégués avant la nomination du candidat. Autrement dit, si suffisamment de délégués liés à Trump par les règles mais favorisant un autre candidat sont présents à la convention, ils auront trois jours pour voter et potentiellement supprimer la règle qui les oblige à voter pour le candidat qui a gagné leur Etat. Donald Trump pourrait ainsi se voir refuser la nomination de cette manière. Les dirigeants du parti républicain prennent cette menace très au sérieux car ils n’ont aucun pouvoir pour empêcher un tel événement. S’il se produisait, en plus d’une crise politique sans précédent pour le parti républicain, les organisateurs craignent l’explosion d’une émeute entre les délégués pro-Trump et anti-Trump.
La convention démocrate de Philadelphie
Chez les démocrates, la situation est différente. Les républicains seront présents mais pas pour manifester. Des porte-paroles seront dans les locaux du parti républicain de la ville pour répondre aux différents discours des démocrates. Aucune manifestation n’est prévue (pour le moment).
Le vrai risque est au sein de la convention elle-même. Quoi qu’il arrive, ni Hillary Clinton ni Bernie Sanders n’aura suffisamment de délégués pour remporter la primaire. Ce sera donc le rôle des super-délégués, cadres du parti mais non-élus au cours des primaires, de décider qui sera le candidat ou la candidate démocrate.
Or, les tensions entre les militants des deux candidats sont au plus haut (Cf. ma chronique de la semaine dernière). Pire, depuis, la campagne de Bernie Sanders a accusé la direction du parti démocrate de truquer les votes et les conventions d’Etats pour favoriser Hillary Clinton. Nombre de membres du parti démocrate a appelé à la démission de la direction nationale du parti et Bernie Sanders lui-même a apporté son soutien au candidat démocrate Tim Canova, qui se présente à la primaire en Floride contre la présidente du parti démocrate, Debbie Wasserman Schultz.
Les super-délégués sont inquiets du fait qu’ils doivent désormais décider qui représentera le parti démocrate. Les débordements des dernières semaines font craindre le déclenchement de violences voire d’une émeute au sein de la convention suite au vote des super-délégués. Dianne Feinstein, sénatrice de Californie et soutien officiel de Hillary Clinton, a spécifiquement accusé Bernie Sanders de vouloir reproduire les événements de Chicago en 1968 pour remporter la primaire.
Enfin, que la convention démocrate devienne violente ou non, la victoire de Hillary Clinton présente un autre risque encore plus grand pour les démocrates. De nombreux militants de Bernie Sanders souhaitent qu’il se présente à la présidentielle même sans le soutien démocrate. Il l’a déjà fait : pour son siège de sénateur, il ne s’est pas présenté comme démocrate mais comme indépendant. Il pourrait le faire de deux manières : la convention des Verts se tiendra début août, après la convention démocrate. Ils n’ont pas organisé de primaire, les cadres du parti décideront donc du candidat. Sanders pourrait alors, après avoir perdu contre Hillary Clinton, se présenter à la nomination chez les Verts avec une forte chance de l’emporter.
Autre possibilité, Sanders pourrait se présenter simplement comme indépendant. Il a l’organisation nationale pour cela ainsi qu’un formidable trésor de guerre pour mener campagne.
Si Bernie Sanders perd contre Hillary Clinton mais décidait de se lancer en indépendant, sur le modèle de George Wallace en 1968, il pourrait diviser profondément le parti démocrate et le faire retourner à une longue traversée du désert comme ce fut le cas pendant quarante années.
Retrouvez les articles précédents :
1 – L’Iowa et Ted Cruz (5 février 2016) (https://www.breizh-info.com/2016/02/05/usa-iowa-retour-sur-la-victoire-de-ted-cruz-aux-primaires-republicaines/)
2 – Le New Hampshire et Donald Trump (12 février 2016) (https://www.breizh-info.com/2016/02/12/new-hampshire-retour-victoire-trump-primaire-republicaine/)
3 – Le décès du juge Scalia (19 février 2016) (https://www.breizh-info.com/2016/02/19/elections-usa-les-consequences-du-deces-du-juge-scalia/)
4 – L’ascension de Donald Trump (26 février 2016) (https://www.breizh-info.com/2016/02/26/39697/etats-unis-donald-trump-poursuit-son-ascension)
5 – Qui a réellement gagné le Super-Tuesday du 1er mars ? (4 mars 2016) (https://www.breizh-info.com/2016/03/04/40056/elections-americaines-qui-a-gagne-super-tuesday)
6 – La convention républicaine de 2016 : l’arrivée d’une crise politique majeure ? (11 mars 2016) (https://www.breizh-info.com/2016/03/11/40308/elections-americaines-convention-republicaine-de-2016-larrivee-dune-crise-politique-majeure)
7 – La primaire républicaine : une course à deux ou à trois ? (18 mars 2016) (https://www.breizh-info.com/2016/03/18/40559/etats-unis-la-primaire-republicaine-post-15-mars-2016-une-course-a-deux-ou-a-trois)
8 – Les conséquences des attentats du 22 mars sur les élections américaines (25 mars 2016) (https://www.breizh-info.com/2016/03/25/40896/consequences-attentats-22-mars-elections-americaines)
9 – 2016 : la compétition des impopulaires ? (2 avril 2016) (https://www.breizh-info.com/2016/04/02/41152/elections-americaines-2016-competition-impopulaires)
10 – Le 5 avril 2016 : un tournant dans les primaires ? (8 avril 2016) (https://www.breizh-info.com/2016/04/08/41594/usa-5-avril-2016-tournant-primaires-republicaines-democrates)
11 – L’Etat de New York : la surprise (22 avril 2016) (https://www.breizh-info.com/2016/04/22/42453/elections-usa-letat-de-new-york-surprise)
12 – Donald Trump : la victoire au bout des doigts (19 avril) (https://www.breizh-info.com/2016/04/29/42803/elections-americaines-donald-trump-victoire-bout-doigts)
13 – L’erreur stratégique de Hillary Clinton (20 mai 2016) (https://www.breizh-info.com/2016/05/21/43850/elections-aux-etats-unis-lerreur-strategique-dhillary-clinton)
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