20/05/2016 – 11H30 Paris (Breizh-info.com) – Les images ont fait le tour de France et ont même été reprises par des médias étrangers : l’agression violente – elle fait l’objet d’une enquête judiciaire pour tentative d’homicide volontaire – mercredi 18 mai, de deux policiers et l’incendie de leur voiture de fonction par des manifestants d’extrême-gauche. Dans la soirée qui a suivi, cinq Parisiens ont été placés en garde à vue, parmi lesquels, deux frères parfaitement connus des services de police. Sur les cinq, quatre étaient sur les lieux de façon certaine précisent les enquêteurs. Ils ont usé de leur droit à garder le silence pendant la garde à vue.
L’un d’entre eux, Antonin B., s’avère être un des leaders de l’Action Antifasciste Paris Banlieue, un des groupes « antifas » radicaux de Paris. Agé de 21 ans, c’était également un ami très proche de Clément Méric – ce jeune antifa décédé à la suite d’un mauvais coup lors d’une rixe contre des militants patriotes. Connu par les services de police pour des faits de violence, il avait d’ailleurs reçu l’interdiction de paraitre – ce jour du 18 mai – dans plusieurs arrondissements parisiens, interdiction cassée par le tribunal administratif.
Sur Paris, Antonin B a une sacrée réputation ; les témoignages que nous avons récoltés font état de plusieurs attaques menées par lui et son groupe (AFA Paris Banlieue) visant des militants classés à droite ou à l’extrême-droite. Des agressions qui ont entrainés plusieurs plaintes, sans que ces dernières n’aboutissent. Des agressions souvent effectuées par l’AFA Paris Banlieue en s’alliant avec certains anciens pensionnaires du virage Auteuil, parmi lesquels on retrouve des individus liés à la mort de Yann Lorence, ce supporteur de la Tribune Boulogne décédé en 2010 sous les coups.
Antonin B. – qui vit dans le très chic XVème arrondissement parisien (Montparnasse) est étudiant et appartient à une famille aisée de Paris. Une famille au nom célèbre, celui d’un des écrivains majeurs de la littérature française du 20ème siècle. C’est également un proche des sites Réflexes et La Horde, deux médias spécialisés dans le fichage et la délation vis à vis de militants politiques de droite, identitaires ou patriotes.
A Paris comme à Rennes ou à Nantes, les noyaux durs des casseurs de ces dernières semaines sont parfaitement identifiés par les forces de police ; la plupart appartiennent aux nébuleuses « antifas » ou « zadistes » quand ils ne s’y confondent pas. Bénéficiant de sympathies, de complicités, voire de solidarités dans leurs villes respectives avec d’autres réseaux – moins radicaux et plus officiels – de gauche, ils sont rarement inquiétés par la justice, et cela depuis des années. Le député Marc Le Fur avait demandé la dissolution de ces groupes, chose qui n’est pas aisée, ces derniers n’étant pas officiellement déclarés.
A noter que la presse subventionnée – hormis parisienne – s’est relativement peu faite écho du CV des personnes arrêtées mercredi.
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